Accordd'entreprise du 10 décembre 1999 sur l'aménagement et la réduction du temps de travail. Association René-Capitant (75005 Paris) Décision unilatérale du 27 décembre 1999 de mise en application de l'avenant n° 99-01 relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail à une partie des établissements du centre René-Capitant : l'hÎpital de jour et le centre médico
Tribune pour la clinique de La Chesnaie Vers une sociĂ©tĂ© coopĂ©rative en psychiatrie SCIC Nous signons cette tribune pour soutenir les soignants de la clinique psychiatrique de La Chesnaie Loir-et-Cher, qui veulent protĂ©ger l’indĂ©pendance et les mĂ©thodes de leur lieu de travail en reprenant l’entreprise sous forme de SociĂ©tĂ© CoopĂ©rative d’IntĂ©rĂȘt Collectif SCIC. La clinique de La Chesnaie est actuellement mise en vente par le MĂ©decin-Directeur Jean-Louis Place, qui a fait appel au cabinet d’affaires La Baume Finance pour organiser l’appel d’offre. Le projet de coopĂ©rative soutenu par 80% de l’équipe soignante et mĂ©dicale, est actuellement en concurrence dans un appel d’offre face Ă  des groupes, associations ou fondations qui ne pratiquent pas les mĂ©thodes issues du mouvement de la psychothĂ©rapie institutionnelle. L’équipe soignante refuse tout repreneur extĂ©rieur, et sera en mesure de finaliser son offre ferme Ă  la fin du mois d’octobre. Cette reprise sous forme de CoopĂ©rative permettrait de prĂ©server le sens que les soignants mettent dans leur travail et d’offrir Ă  la clinique des possibilitĂ©s financiĂšres rassurantes pour engager des travaux de rĂ©novation et recruter de nouveaux personnels dans les prochaines annĂ©es. L’équipe mĂ©dicale actuelle soutient le projet et sera renforcĂ©e si la coopĂ©rative voit le souhaitons que les soignants puissent aller jusqu’au bout de leur projet, avec tous leurs partenaires. Une clinique de PsychothĂ©rapie Institutionnelle en vente Depuis sa crĂ©ation en 1956 la clinique de La Chesnaie est un lieu de soin emblĂ©matique. Elle est identifiĂ©e et reconnue nationalement depuis plus de 65 ans comme accueillant la singularitĂ© des personnes en souffrance psychique. Aujourd'hui, le mĂ©decin-directeur souhaite quitter ses fonctions et vendre la clinique. Le collectif des soignants s’est mobilisĂ© en crĂ©ant l’association Les de La Chesnaie pour dĂ©fendre une reprise en interne. L’analyse institutionnelle, la psychanalyse, la phĂ©nomĂ©nologie psychiatrique, la fonction de dĂ©cision partagĂ©e dans le collectif entre soignants, mais aussi avec les soignĂ©s, sont autant de rĂ©fĂ©rentiels qu’ils veulent prĂ©server. Une organisation du travail qui lutte contre l'aliĂ©nation La Chesnaie est un espace ouvert, un "petit village" oĂč le vivre ensemble au sein de l'institution met sans cesse au travail l'aliĂ©nation psychique tout autant que l'aliĂ©nation sociale. En effet, les soignants et les soignĂ©s rĂ©alisent ensemble les tĂąches de la vie quotidienne cuisine, service de table, mĂ©nage, etc.. Cette organisation des soins et du travail a pour vocation de lutter contre les aspects les plus nĂ©gatifs de l’aliĂ©nation sociale l'effacement de la personne derriĂšre son statut, sa fonction, l'assujettissement et les non-dits liĂ©s Ă  la hiĂ©rarchie. Les soignants sont amenĂ©s Ă  changer de poste rĂ©guliĂšrement. Cette transversalitĂ© et cette polyvalence dans les gestes du quotidien contribuent Ă  questionner les habitudes et Ă  soigner l’ambiance institutionnelle. L’idĂ©e Ă©tant de favoriser des rencontres, dĂ©jouer des routines enkystĂ©es. Le Club thĂ©rapeutique et le rĂ©seau d'associations restaurant du Train Vert, crĂšche parentale, ÉPIC École de PsychothĂ©rapie Institutionnelle de La Chesnaie en relation Ă©troite avec la clinique sont de vĂ©ritables passeurs entre la CitĂ© et La Chesnaie. Ce dispositif associatif renforce la libre circulation des soignĂ©s, des soignants, et rend possible et souhaitable la venue de personnes extĂ©rieures concerts ouverts au public, fĂȘtes, rĂ©sidence d’artistes, etc. Meilleur rempart contre l’ostracisme et les idĂ©es reçues. L’évidence d'une SCIC La reprise collective de cette institution sous forme coopĂ©rative est le meilleur dispositif pour prĂ©server les moyens humains et la dynamique crĂ©ative de l’équipe soignante. La SCIC permet une vie dĂ©mocratique au sein de l’entreprise qui prolonge l’organisation collĂ©giale qui existe dĂ©jĂ . Elle est constituĂ©e de plusieurs catĂ©gories de sociĂ©taires soignants, reprĂ©sentants des bĂ©nĂ©ficiaires et partenaires extĂ©rieurs qui peuvent tous participer aux orientations stratĂ©giques de l’entreprise. Il s’agit aussi d’un modĂšle Ă©conomique plus Ă©thique oĂč le pouvoir ne revient pas aux actionnaires majoritaires mais se voit rĂ©parti entre les sociĂ©taires 1 sociĂ©taire Ă©gale 1 voix, quel que soit l'apport financier de chacun. De plus, la majoritĂ© des bĂ©nĂ©fices est affectĂ©e Ă  la pĂ©rennisation de la structure et Ă  la prĂ©servation de l'emploi. La SCIC permet en outre de faire entrer au capital social des institutions alliĂ©es, des collectivitĂ©s territoriales, des sympathisants, des acteurs sociaux et culturels afin de construire des partenariats durables. Le mouvement coopĂ©ratif est vecteur de nouveautĂ©, de progrĂšs social en ceci qu'il n'est pas enfermĂ© dans une logique d'appropriation individuelle. Le multisociĂ©tariat de la SCIC permet Ă  la fois de construire ensemble l’intĂ©rĂȘt collectif, mais aussi de pĂ©renniser l’entreprise et le lieu de soin sur du trĂšs long terme, en Ă©vitant les crises liĂ©es aux successions. Ce que nous dĂ©fendons Les logiques de rentabilitĂ© et de gestion managĂ©riale dans le champ de la santĂ© depuis plusieurs dizaines d'annĂ©es conduisent notre systĂšme de santĂ© Ă  un Ă©tat catastrophique. Le manque de moyens dĂ©grade les conditions de travail, d'accueil et de soin. La protocolisation et l'homogĂ©nĂ©isation des pratiques, entraĂźnent une perte de sens, un sentiment d'impuissance et entravent la crĂ©ativitĂ© nĂ©cessaire Ă  l'accueil de la folie. Les soignants de la clinique sont conscients de la chance qu’ils ont de travailler dans une clinique Ă  taille humaine. Depuis sa crĂ©ation il s’y dĂ©veloppe une culture chesnĂ©enne que beaucoup considĂšrent comme un bien commun, qu’ils veulent protĂ©ger. Ils veulent continuer Ă  crĂ©er des rencontres, des liens qui libĂšrent, donner le temps et les moyens nĂ©cessaires Ă  chacun pour se soigner, s'orienter et crĂ©er sa circulation dans la citĂ©. C’est Ă  juste titre qu’ils s’inquiĂštent de l’arrivĂ©e d’un acheteur extĂ©rieur. Aucun groupe, association ni fondation ne peut garantir le maintien de cette culture soignante et des pratiques qui en dĂ©coulent. Le projet de reprise des salariĂ©s et des mĂ©decins s'inscrit dans la continuitĂ© et le dĂ©ploiement des fonctionnements collectifs dĂ©jĂ  Ă  l'Ɠuvre dans la clinique. Leur projet de SCIC semble donc tout Ă  fait en accord avec une actualisation des enjeux de la PsychothĂ©rapie Institutionnelle au XXIĂšme siĂšcle. En signant cette tribune, nous dĂ©fendons une psychiatrie artisanale respectueuse de la subjectivitĂ© des soignĂ©s et des soignants, autant sur le plan individuel qu’à l’échelle collective Plus d'informations Institutions signataires FFPP FĂ©dĂ©ration Française des Psychologues et de Psychologie CEMÉA France Centres d’Entrainement aux MĂ©thodes d’éducations Actives SNP Syndicat National des Psychologues USP Union Syndical de la Psychiatrie L’Appel des Appels Le Printemps de la Psychiatrie HumaPsy Les convivialistes » autour de la Revue du MAUSS Le RĂ©seau National des psychologues FIAC FĂ©dĂ©ration Inter-Associations Culturelles La DeviniĂšre, lieu de soin en Belgique Signataires Edgar Morin, Sociologue, Philosophe, Directeur de recherches Ă©mĂ©rite au CNRS, Docteur Honoris Causa de nombreuses universitĂ©s Ă  travers le monde Jacques Lang, Ancien maire de Blois, Ancien Ministre de la Culture et de la Communication, Ancien ministre de l’Éducation Nationale, PrĂ©sident de l’Institut du Monde Arabe Christophe Dejours, Directeur scientifique de l’Institut de Psychodynamique du travail IPDT, Professeur Ă©mĂ©rite de l’UniversitĂ© Paris-Nanterre Pr Pierre Delion, Psychiatre, Professeur des UniversitĂ©s-Praticien Hospitalier PU-PH Ă©mĂ©rite en pĂ©dopsychiatrie Ă  l'UniversitĂ© Lille-II, Psychanalyste Vincent De Gaulejac, Sociologue, Professeur Ă©mĂ©rite de sociologie clinique Ă  l'UniversitĂ© Paris-Decartes et UniversitĂ© Paris-Diderot, Docteur Honoris Causa Ă  l’UniversitĂ© Nationale de Rosario en Argentine UNR Pr Marie-Rose Moro, PĂ©dopsychiatre, Professeure de l’UniversitĂ© Paris CitĂ©, Cheffe de service de la Maison de Solen, Maison des adolescents de l’hĂŽpital Cochin AP-HP, Directrice de la revue transculturelle L’autre, Membre de l’Institut universitaire de France Roland Gori, Psychanalyste, Professeur Ă©mĂ©rite de psychologie et psychopathologie clinique Ă  l’UniversitĂ© d’Aix-Marseille RenĂ© Roussillon, Professeur Ă©mĂ©rite de psychologie Ă  l’UniversitĂ© LumiĂšre - Lyon 2, Psychologue, Psychanalyste, Membre de la SociĂ©tĂ© psychanalytique de Paris SPP Pr Alain Vanier, Psychiatre, Psychanalyste, Professeur Ă©mĂ©rite Ă  l’UniversitĂ© Paris Diderot, Ancien PrĂ©sident de l’Espace Analytique Cynthia Fleury, Professeure titulaire de la chaire HumanitĂ©s et SantĂ© CNAM, et titulaire de la chaire de philosophie du GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences Philippe Meirieu, Professeur Ă©mĂ©rite en sciences de l’éducation et pĂ©dagogie Ă  l’UniversitĂ© LumiĂšre - Lyon 2, Docteur Honoris Causa Ă  l'UniversitĂ© Libre de Bruxelles et l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, PrĂ©sident des CEMÉA France Alain CaillĂ©, Professeur Ă©mĂ©rite de sociologie Ă  l'UniversitĂ© Paris Nanterre, CocrĂ©ateur et Directeur de publication de la Revue du MAUSS depuis sa crĂ©ation Mouvement pour un Anti-Utilitarisme en Sciences Sociales, CocrĂ©ateur et Chercheur au laboratoire Sophiapol de l'UniversitĂ© de Paris Nanterre, Animateur du Mouvement des convivialistes Olivier Douville, Psychanalyste, Anthropologue, MaĂźtre de confĂ©rences des UniversitĂ©s et Directeur de publication de la revue Psychologie Clinique, Membre de l’Espace analytique Renaud Barbaras, Professeur de philosophie contemporaine Ă  l’UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne Patrick Martin-Mattera, Psychologue, Psychanalyste, Professeur UniversitĂ© catholique de l'Ouest Ă  Angers Pr Antoine Pelissolo, Psychiatre, Professeur des UniversitĂ©s-Praticien Hospitalier PU-PH, Chef du service au CHU Henri-Mondor de CrĂ©teil et UPEC Dr Jacques Tosquellas, Psychiatre, Ancien chef de service Ă  Marseille, Membre de l'Association mĂ©diterranĂ©enne de psychothĂ©rapie institutionnelle Pascale Brudon, Ancienne fonctionnaire internationale santĂ© publique Ă  l'OMS Livia Velpry, MaĂźtresse de confĂ©rences, Directrice de recherche en sociologie, UniversitĂ© de Paris 8-Saint-Denis, CERMES3 Centre de Recherche MĂ©decine, Sciences, SantĂ©, SantĂ© Mentale et SociĂ©tĂ©, UniversitĂ© Paris Descartes, EHESS, CNRS Christian Laval, Sociologue en santĂ© mentale, Chercheur associĂ© au Centre Max Weber Ă  l'UniversitĂ© LumiĂšre - Lyon II, Ancien directeur adjoint de l'Observatoire national sur les pratiques en santĂ© mentale ONSMP-ORSPERE, Chercheur associĂ© au Centre de recherche de MontrĂ©al sur les inĂ©galitĂ©s sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyennetĂ© CREMIS Dr Jean-Michel De Chaisemartin, Psychiatre, Ancien chef de pĂŽle au Centre Hospitalier de Landerneau Dr Patrick Chemla, Psychiatre, Chef de pĂŽle au Centre Antonin Artaud Ă  Reims Dr Pascal CrĂ©tĂ©, MĂ©decin Directeur GĂ©nĂ©ral du Foyers de Cluny et du Foyer LĂ©one RICHET Ă  Caen Patrick Coupechoux, Journaliste spĂ©cialiste de la psychiatrie, notamment dans Le Monde diplomatique Patrick Faugeras, Psychanalyste, Traducteur, Auteur de nombreux ouvrages sur le mouvement de la PsychothĂ©rapie Institutionnelle Dr Mathieu Bellahsen, Psychiatre, Ancien chef de pĂŽle Ă  l'unitĂ© d'AsniĂšres de l’hĂŽpital Roger-PrĂ©vot-de-Moisselles, Co-auteur de "La rĂ©volte de la psychiatrie, les ripostes Ă  la catastrophe gestionnaire" Gladys MondiĂšre, PrĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration Française de Psychologie FFPP Delphine Glachant, Psychiatre au centre hospitalier Les Murets, PrĂ©sidente de l’USP Senja Stirn, Dr Ăšs Psychologie, PrĂ©sidente du RĂ©seau des psychologues Pr Jean Naudin, Professeur de psychiatrie Ă  l’UniversitĂ© de la MĂ©diterranĂ©e et Chef de service au CHU Sainte-Marguerite Ă  Marseille Dr Serge Hefez, Psychiatre des HĂŽpitaux Ă  la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Dr Jean-Pierre Klein, Directeur de l'Institut National d'Expression, d'Art et ThĂ©rapie, Psychiatre honoraire des HĂŽpitaux de Paris Dr Emmanuel Venet, Psychiatre, Ancien psychiatre Ă  l’HĂŽpital du Vinatier Ă  Lyon, Auteur du livre Manifeste pour une Psychiatrie artisanale » Françoise Cloarec, Psychologue et Ă©crivaine Dr Paul Machto, Psychiatre honoraire des HĂŽpitaux, Ancien PrĂ©sident de l’Union Syndicale de la Psychiatrie Membre fondateur du Collectif des 39 ClĂ©mentine Rappaport, PĂ©dopsychiatre, Cheffe du service pĂ©dopsychiatrique du Centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger Ă  Aulnay-sous-Bois Dr François Bonnal, Psychiatre, Ancien chef de service du CÉSAME Ă  Angers Dr Philippe Bichon, Psychiatre Ă  la clinique de La Borde, Membre du Collectif des 39 Dr Frank Drogoul, Psychiatre, Responsable pĂ©dagogique du DiplĂŽme Universitaire DU de PsychothĂ©rapie Institutionnelle Ă  l'UniversitĂ© Paris-Diderot, RĂ©dacteur en chef de la Revue Institutions, Pierre Johan Laffitte, SĂ©mioticien, MaĂźtre de ConfĂ©rences, Directeur de Recherches, Responsable pĂ©dagogique du DU de PsychothĂ©rapie Institutionnelle Ă  l'UniversitĂ© Paris-Diderot, Dr Alain Abrieu, Psychiatre des hĂŽpitaux au Centre Hospitalier Édouard Toulouse Ă  Marseille, Membre de l'AMPI Association MĂ©diterranĂ©enne de PsychothĂ©rapie Institutionnelle Madeleine Alapetite, PrĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration inter-associations culturelles FIAC, Ancienne cadre de santĂ© Marie-Odile Supligeau, Membre du comitĂ© de rĂ©daction de la Revue Institutions Eric Elsener, Docteur en philosophie, Psychanalyste, praticien du travail social Dr BĂ©atrice Benattar Zerbib, Psychiatre au Centre RenĂ© Capitant Ă  Paris Dr. Pascal Legris, Psychiatre, psychothĂ©rapeute Jacques Borgy, Ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du SNP, Actuel secrĂ©taire de la commission dĂ©ontologie, Adjoint Ă  la rĂ©dactrice en chef de la revue Psychologues et Psychologies Nicolas Philibert, CinĂ©aste, RĂ©alisateur de La Moindre des choses » Linda De Zitter, Psychologue clinicienne, Psychanalyste Catherine Dolto, HaptothĂ©rapeute, Ă©crivaine Dr Caroline Eliacheff, PĂ©dopsychiatre, Psychanalyste Marie-Magdeleine Lessana, Psychanalyste, Ancien membre de l’EFP École Freudienne de Paris actuellement membre de l’École Lacanienne de Psychanalyste. Auteur de Entre mĂšre et fille un ravage » Charlotte Dudkiewicz-Sibony, Psychologue clinicienne, Psychanalyste Jean-Claude Casadesus, Chef d'orchestre, Fondateur de l’Orchestre National de Lille Michel ThĂ©voz, Ancien Directeur de la Collection de l’Art Brut de Lausanne Suisse SĂ©bastien Delot, Directeur-conservateur au LaM, Lille MĂ©tropole MusĂ©e d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, Villeneuve d’Ascq Lucienne Peiry, Historienne de l’art, Art Brut et Outsider Art, Ancienne conservatrice du MusĂ©e d’art brut de Lausanne Françoise Monnin, RĂ©dactrice en chef de la Revue Artension Martine Lusardy, Directrice du musĂ©e de la Halle Saint-Pierre Ă  Paris Françoise Adamsbaum, Directrice du MIAM, le musĂ©e de HervĂ© Di Rosa Ă  SĂšte Fabienne Servan-Schreiber, Productrice de cinĂ©ma Anouk Grinberg, ComĂ©dienne et autrice de Et pourquoi moi je dois parler comme toi ? » Martine Deyres, CinĂ©aste, rĂ©alisatrice des films Les Heures Heureuses » archives de l’asile de Saint-Alban, avec le soutien de la Collection de l’art brut et le LaM, et Le sous-bois des insensĂ©s » avec Jean Oury Marc Gricourt, Maire de Blois, Premier Vice-PrĂ©sident de la RĂ©gion Centre Val de Loire, ancien infirmier, PrĂ©sident de la FHF centre val de Loire fĂ©dĂ©ration hospitaliĂšre française Delphine Benassy, 5e vice-PrĂ©sidente de la RĂ©gion Centre Val de Loire, DĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Culture et Ă  la coopĂ©ration internationale Pauline Braillon-Bobin, Directrice de L’École expĂ©rimentale de Bonneuil CERPP Centre d’Études et de Recherches PĂ©dagogiques et Psychanalytiques, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale du CIDE Dominique Daue, Directeur de la DeviniĂšre Ă  Charleroi Belgique Michel Boutin, Psychanalyste, PrĂ©sident de Psychanalyse et Anthropologie, Ancien secrĂ©taire du Jardin Couvert, structure Dolto, Ă  Lyon Dr MichĂšle Loucel, MĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, Protection Maternelle et infantile, Ancienne accueillante au Jardin Couvert Claire Rainaut, Psychologue clinicienne Ă  Lyon, Membre du Jardin Couvert Dr Chantal Lamouille, PĂ©dopsychiatre Dr Catherine Soulet, Psychiatre Marie-JosĂ© Saliou, Psychologue clinicienne Dr Jacqueline Boulanger, PĂ©diatre retraitĂ©e Dr Monique Thizon, Psychiatre honoraire des hĂŽpitaux, Psychanalyste Lise Gaignard, Psychologue du travail, Psychanalyste, SpĂ©cialiste de la souffrance au travail, autrice du livre Chroniques du travail aliĂ©nĂ© » Juliette Planckaert, Psychologue retraitĂ©e des hĂŽpitaux psychiatriques Anne-Marie Haas, MĂ©decin Psychiatre Ă  la clinique de La Chesnaie Magali Verdonk, MĂ©decin Psychiatre Ă  la clinique de La Chesnaie Bastien Poignant, MĂ©decin Psychiatre Ă  la clinique de La Chesnaie Milieu universitaire et scientifique Bruno Giros, PhD, Directeur de recherches au CNRS, Chaire de recherche du Canada pour la Neurobiologie des troubles mentaux, Chaire Graham Boeckh de recherche sur la schizophrĂ©nie, Professeur titulaire au DĂ©partement de psychiatrie Ă  l'UniversitĂ© McGill Marika Nosten-Bertrand, PhD CNRS, Institut du Fer Ă  Moulin - DĂ©veloppement cortical et pathologie, Inserm UniversitĂ© Sorbonne FrĂ©dĂ©ric Lordon, Philosophe, Économiste, Chercheur au Centre de sociologie europĂ©enne CSE, Directeur de recherche au CNRS Benjamin Coriat, Économiste, Professeur Ă©mĂ©rite de sciences Ă©conomiques Ă  l’UniversitĂ© Paris XIII, Membre du CA du collectif des Économistes AtterrĂ©s Pierre Dardot, Philosophe, Chercheur au laboratoire Sophiapol de l'UniversitĂ© de Paris Nanterre Fabienne Orsi, Économiste, Chercheuse Ă  l'Institut de Recherche pour le DĂ©veloppement Jean Pierre Durif-Varembont, Psychanalyste, MaĂźtre de confĂ©rences, Directeur de recherches Ă©mĂ©rite au CRPPC Ă  l'UniversitĂ© LumiĂšre - Lyon 2 Alexandre Levy, Psychologue, Psychanalyste, MaĂźtre de confĂ©rences Ă  l’UniversitĂ© catholique de l'Ouest Ă  Angers HĂ©loĂŻse Haliday, MaĂźtre de confĂ©rences en psychologie clinique et psychopathologie Ă  l’UniversitĂ© de Bourgogne, Chercheuse au Laboratoire Psy-DREPI Marc Humbert, Professeur en Ă©conomie politique Ă  l’UniversitĂ© de Rennes 1, Directeur Institut Recherches sur le Japon Contemporain Michel BrouĂ©, Professeur Ă©mĂ©rite Ă  l’UniversitĂ© Paris CitĂ©, Membre de l’American Academy for Arts and Sciences Jean-François Rey, Philosophe, Administrateur de CitĂ©philo et des Semaines EuropĂ©ennes de la Philosophie David Ryboloviecz, Directeur adjoint aux CEMÉA pour la santĂ©, la psychiatrie et l'intervention Sociale Rozenn Caris, RĂ©dactrice en chef de la Revue VST - Vie Sociale Traitement, ChargĂ©e de mission sur le travail social, santĂ©, psychiatrie, Association Nationale des CEMÉA Jean-François Gomez, Chercheur en travail social et formateur Monde de l’Art brut et de la culture Savine Faupin, Conservatrice en chef en charge de l’art brut au LaM, Lille MĂ©tropole MusĂ©e d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, Villeneuve d’Ascq Christophe Boulanger, AttachĂ© de conservation au LaM, Lille MĂ©tropole MusĂ©e d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, Villeneuve d’Ascq Katia Furter, ChargĂ©e projets et dĂ©veloppement Fondation Guignard - Outsider Art Nyon, Lausanne Suisse Antonio Saint-Silvestre, Co-crĂ©ateur de la collection Treger/Saint-Silvestre Ă  Sao JoĂ o da Madeira Portugal Richard Treger, Co-crĂ©ateur de la collection Treger/Saint-Silvestre Ă  Sao JoĂ o da Madeira Portugal Francine Danchin, Ortophoniste retraitĂ©e, Responsable des archives de l’historien en art brut Laurent Danchin Bernadette Grosyeux, PrĂ©sidente d’égart, pour un Ă©gal accĂšs Ă  l’art Sandra Lucbert, Écrivaine, auteure de Personne ne sort les fusils » Gustavo Giacosa, Commissaire d'exposition et metteur en scĂšne Ă  Aix-en-Provence Francine Auger-Rey, Journaliste documentariste Anne BoissiĂšre, Professeure d'esthĂ©tique Ă  l'UniversitĂ© de Lille Jean-Louis Courtinat, Photographe collaborant rĂ©guliĂšrement avec Les Petits FrĂšres des Pauvres Bruno Montpied, Chercheur indĂ©pendant dans les domaines des arts populaires spontanĂ©s, Journaliste indĂ©pendant, Collaborateur de plusieurs revues spĂ©cialisĂ©es en art brut

MissionHĂŽpital de jour. Nous avons une longue expĂ©rience des traitements des troubles psychologiques importants de l’adolescence. AgĂ©s de 13 Ă  20 ans les jeunes, au nombre de quarante, poursuivent leur scolaritĂ© au sein de l’établissement tout en ayant la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier des diffĂ©rents traitements psychologiques et

Bienvenue Ă  la Clinique Villa MontsourisLa Clinique Villa Montsouris est conventionnĂ©e par la SĂ©curitĂ© Sociale, agréée par les mutuelles et pratique le tiers payant. Pour toute demande d'admission, vous avez la possibilitĂ© de remplir notre formulaire de prĂ©admission en cliquant sur le lien ci-dessous. Le formulaire peut ensuite nous ĂȘtre communiquĂ© par courriel Ă  par courrier au 115 rue de la SantĂ©, 75013 Paris ou par fax au TĂ©lĂ©charger notre dossier de prĂ©-admission TĂ©lĂ©charger la brochure de l'Ă©tablissement 44Centre RenĂ© Capitant - 75005 Paris / Ile De France 45 Fondation Saint-Jean de Dieu - Clinique Oudinot - 75015 Paris 46 Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger - 93602 Aulnay-sous-Bois / Ile de France 47 Centre Hospitalier de Marcigny et Centre Hospitalier de La Clayette - 71800 La Clayette / Bourgogne-Franche-ComtĂ©
1Au moment oĂč l’Agence technique de l’information hospitaliĂšre ATIH modifie les rĂšgles de codage de l’activitĂ© en hĂŽpital de jour psychiatrique dĂ©finissant une demi-journĂ©e par une prĂ©sence d’au moins trois heures et une journĂ©e par celle d’au moins six heures, et invitant Ă  coder les soins de moins de trois heures sous forme d’actes ambulatoires, il est opportun d’apporter des Ă©lĂ©ments d’information et de rĂ©flexion Ă  propos de ce qui est dĂ©signĂ© sous l’appellation apparemment simple d’ activitĂ© ». Nous ne dĂ©velopperons pas ici le problĂšme rĂ©glementaire posĂ© par ces consignes pour les Ă©tablissements dont l’autorisation de fonctionnement ne porte que sur les soins Ă  temps partiel et qui se trouvent nĂ©anmoins conviĂ©s Ă  comptabiliser une activitĂ© ambulatoire, ni la question de la cohĂ©rence entre bases de donnĂ©es, du fait de l’invitation Ă  coder des demi-journĂ©es dans le RIM-P, lĂ  oĂč l’assurance maladie ne connaĂźt que des journĂ©es. Les premiĂšres estimations montrent que les nouvelles rĂšgles conduisent dans la plupart des cas Ă  une baisse du nombre de journĂ©es comptabilisĂ©es. Les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens CPOM restant basĂ©s sur des objectifs exprimĂ©s en nombre annuel de journĂ©es, il conviendra de prendre en compte la nouvelle situation lors de la rĂ©daction des prochains CPOM. Y aura-t-il alors une baisse des moyens ? Au moment oĂč cet article est Ă©crit, il est trop tĂŽt pour le dire. De mĂȘme, il est trop tĂŽt pour connaĂźtre l’éventuel impact sur le fonctionnement des hĂŽpitaux de jour du nouveau mode de description, tout systĂšme descriptif Ă©tant porteur d’une norme implicite. En revanche, il est certainement temps de montrer aussi prĂ©cisĂ©ment que possible en quoi consiste concrĂštement l’activitĂ© des hĂŽpitaux de jour psychiatriques dĂ©crite sous l’angle de leurs modalitĂ©s de frĂ©quentation. 2Dans ce but nous rapportons les rĂ©sultats d’une enquĂȘte conduite dans un large Ă©chantillon d’établissements d’Île-de-France. La rĂ©gion Île-de-France compte 181 hĂŽpitaux de jour en psychiatrie, parmi lesquels 41 relĂšvent du statut associatif. Depuis plusieurs annĂ©es, la FĂ©dĂ©ration des Ă©tablissements hospitaliers et d’aide Ă  la personne Fehap et l’Union rĂ©gionale interfĂ©dĂ©rale des organismes privĂ©s sanitaires et sociaux Uriopss ont conjointement organisĂ© des rĂ©unions pour confronter et analyser les pratiques en hĂŽpital de jour psychiatrique. Le prĂ©sent travail rend compte de l’étude la plus rĂ©cente conduite dans ce cadre, Ă  propos des diffĂ©rents modes de frĂ©quentation par les patients, aprĂšs deux enquĂȘtes prĂ©alables rĂ©alisĂ©es en 2007 et en 2009. La prĂ©sente Ă©tude a Ă©tĂ© conduite avec l’appui technique du dĂ©partement d’information mĂ©dicale de l’Association des services inter associatifs ASIA.MĂ©thode3GrĂące Ă  un logiciel spĂ©cifique Ă©crit par ASIA, vingt Ă©tablissements ont recueilli en dĂ©tail leur frĂ©quentation du 18 octobre au 17 dĂ©cembre 2010 quatorze hĂŽpitaux de jour pour enfants ou pour adolescents, quatre pour adultes et deux de psychiatrie du sujet ĂągĂ©. Certains ont fourni des donnĂ©es sur une pĂ©riode un peu plus Ă©tendue. Les contrĂŽles de qualitĂ© ont Ă©tĂ© effectuĂ©s en trois temps, d’abord en soumettant Ă  chaque Ă©tablissement, pour relecture, la synthĂšse de ses donnĂ©es, puis en effectuant diverses requĂȘtes, et enfin lors de la discussion du rapport complet [2]. Ce rapport prĂ©sente de maniĂšre synthĂ©tique puis de maniĂšre dĂ©taillĂ©e par Ă©tablissement la frĂ©quentation programmĂ©e et rĂ©alisĂ©e. L’écart nĂ©gatif entre les deux absences des patients est dĂ©taillĂ© selon les motifs d’absence. Ceci permet de dĂ©crire des profils de frĂ©quentation par Ă©tablissements ainsi que des types de profil liĂ©s aux patients. 4Par convention, dans cette Ă©tude, la journĂ©e d’activitĂ© correspond Ă  une journĂ©e passĂ©e par un patient Ă  l’hĂŽpital de jour ou deux patients chacun une demi-journĂ©e.Nombre et Ăąges5Les informations portent sur 823 patients, pour un total de 701 places thĂ©oriques figure 1. En excluant les entrĂ©es et les sorties au cours de la pĂ©riode d’enquĂȘte, les patients pris en charge ont Ă©tĂ© 754 ; l’analyse des types de profils liĂ©s aux patients porte exclusivement sur ce dernier groupe. Le nombre de patients suivis dans chaque Ă©tablissement varie de 17 Ă  76 mĂ©diane Ă  39 ; moyenne Ă  41. Le plus jeune patient est ĂągĂ© de 3 ans et le plus ĂągĂ© a 93 ans. La rĂ©partition des Ăąges ne permet pas d’opĂ©rer de sĂ©paration entre les Ă©tablissements pour enfants ou adolescents et ceux pour adultes il y a un important chevauchement des Ăąges. En effet, les Ă©tablissements pour adolescents continuent les soins pour certains patients devenus adultes jusqu’à 21 ans et d’autres s’adressent Ă  la fois aux adolescents et aux jeunes adultes de 14 Ă  25 ans comme de 18 Ă  26 ans. De plus, les Ă©tablissements pour adultes accueillent des patients Ă  partir de 18 ans. Ces derniers Ă©tablissements se caractĂ©risent toutefois par l’ñge le plus Ă©levĂ© parmi les patients accueillis, toujours situĂ© au-delĂ  de 50 ans. En revanche, les hĂŽpitaux de jour de psychiatrie du sujet ĂągĂ© se distinguent des autres, puisque le patient le plus jeune en psychiatrie du sujet ĂągĂ© a 60 ans, cependant que le plus ĂągĂ© en Ă©tablissement pour adultes a 58 1RĂ©partition des Ăąges des patientsRĂ©partition des Ăąges des patientsLes places thĂ©oriques6Le nombre de places thĂ©oriques par Ă©tablissement varie de 15 Ă  62, la moyenne est de 35 et la mĂ©diane de 34 figure 2. Les Ă©tablissements pour enfants sont plus petits que ceux pour adultes respectivement, les moyennes sont de 33 et 42,5, et les mĂ©dianes de 28 et 36,5. La diversitĂ© des situations se confirme avec la confrontation entre le nombre de places thĂ©oriques et la moyenne des journĂ©es d’activitĂ© programmĂ©e. Les deux ne sont Ă  peu prĂšs Ă©gaux que dans un Ă©tablissement sur deux 8 sur 20. Dans dix cas, l’activitĂ© est infĂ©rieure Ă  ce nombre, et dans deux autres, l’activitĂ© lui est supĂ©rieure. Les rĂ©sultats sont presque les mĂȘmes en comparant avec la mĂ©diane au lieu de la moyenne. Si au lieu de comparer avec la moyenne des journĂ©es, on examine maintenant le nombre total de patients soignĂ©s, ce nombre n’est analogue au nombre de places que dans un quart des cas six sur vingt, cependant que treize hĂŽpitaux de jour reçoivent un nombre de patients supĂ©rieur ou trĂšs supĂ©rieur au nombre de places plus du double dans un cas, et un en reçoit nettement 2Nombre de places thĂ©oriques total = 701Nombre de places thĂ©oriques total = 701Des modes trĂšs divers de frĂ©quentations programmĂ©es7Les Ă©carts entre le nombre de places thĂ©oriques, le nombre de journĂ©es et le nombre de patients s’expliquent en partie par la diversitĂ© des modes de frĂ©quentation figure 3. Le premier facteur contribuant Ă  cette diversitĂ© tient Ă  la grande souplesse de programmation des soins, et concerne donc la frĂ©quentation prĂ©vue ou programmĂ©e. Sept Ă©tablissements ne pratiquent que des journĂ©es entiĂšres. Les 13 autres combinent les soins en demi-journĂ©e et en journĂ©e. Dans l’échantillon, aucun ne pratique uniquement des demi-journĂ©es, mais il existe Ă  Paris au moins un Ă©tablissement de ce type n’ayant pas participĂ© Ă  l’enquĂȘte fondĂ© par RenĂ© Diatkine dans le 13e arrondissement sous le nom d’unitĂ© du soir, il n’est ouvert qu’aprĂšs les heures de classe. De plus, les hĂŽpitaux de jour pratiquent largement les soins sĂ©quentiels, dans lesquels la prĂ©sence du patient n’est pas prĂ©vue chaque jour d’ouverture. Un seul Ă©tablissement reçoit tous les patients chaque jour d’ouverture, et sept accueillent plus des trois quarts des patients de cette maniĂšre. Les Ă©tablissements pratiquant uniquement des soins sĂ©quentiels Ă  l’exception d’un unique patient qui vient tous les jours sont tous deux spĂ©cialisĂ©s en psychiatrie du sujet 3Les places et la moyenne des journĂ©es programmĂ©esLes places et la moyenne des journĂ©es programmĂ©es8La modulation des soins programmĂ©s en journĂ©es et demi-journĂ©es d’une part et en soins sĂ©quentiels ou non d’autre part se traduit d’un Ă©tablissement Ă  l’autre par une grande variĂ©tĂ© des modes de frĂ©quentation prĂ©vus. Cette modulation produit encore une autre consĂ©quence au sein du mĂȘme hĂŽpital de jour, il y a rarement un effectif nombre de patients et une activitĂ© nombre de journĂ©es d’activitĂ© stables de jour en variabilitĂ© des journĂ©es prĂ©vues9Dans chaque Ă©tablissement, le nombre de journĂ©es programmĂ©es varie d’un jour Ă  l’autre entre un minimum et un maximum figure 4. D’un Ă©tablissement Ă  l’autre, cet Ă©cart varie de 0 Ă  40 avec une moyenne et une mĂ©diane de 14. Toutefois, ces rĂ©sultats incluent des Ă©vĂ©nements rares, dont le cumul fortuit produit momentanĂ©ment une valeur particuliĂšrement faible ou Ă©levĂ©e. Afin d’éliminer les valeurs extrĂȘmes exceptionnelles, un calcul est rĂ©alisĂ© Ă  partir des quartiles pour chaque hĂŽpital de jour, un classement dispose en ordre croissant les nombres de journĂ©es programmĂ©es par jour d’ouverture. Quatre groupes sont constituĂ©s de maniĂšre Ă  comporter chacun le mĂȘme nombre de jours d’ouverture. En examinant l’écart entre le premier et le troisiĂšme quartile on mesure la dispersion de l’activitĂ© programmĂ©e pour la moitiĂ© des jours d’ouverture. Cet Ă©cart reprĂ©sente l’oscillation de base de l’activitĂ© d’un jour d’ouverture Ă  un autre, sachant qu’à cette oscillation de base s’ajoutent des Ă©vĂ©nements plus amples mais moins frĂ©quents. Pour en estimer les consĂ©quences concrĂštes dans les Ă©tablissements, il faut tenir compte de leur taille plus l’activitĂ© par jour d’ouverture est faible, plus la variabilitĂ© est proportionnellement importante, et plus elle est sensible dans la vie quotidienne. Pour mesurer ce phĂ©nomĂšne, il faut comparer l’ampleur de l’oscillation de base Ă  la mĂ©diane du nombre de journĂ©es programmĂ©es. La moitiĂ© des Ă©tablissements prĂ©sente une oscillation de base infĂ©rieure Ă  15 % de la mĂ©diane des journĂ©es d’activitĂ© prĂ©vues ; pour l’autre moitiĂ©, cette oscillation est supĂ©rieure Ă  15 %. L’oscillation peut alors ĂȘtre importante, jusqu’à 30 % dans trois cas. Un Ă©tablissement singulier se distingue de tous les autres, avec une oscillation proche de 100 % 91 % cet Ă©tablissement pour enfants reste ouvert tous les week-ends et pendant toutes les vacances scolaires ; il reçoit alors un faible nombre de patients. L’oscillation de base est nettement de plus grande ampleur dans les Ă©tablissements pour adultes environ 20 % que dans ceux pour enfants environ 10 %. Rappelons Ă  nouveau que des Ă©vĂšnements plus amples mais moins frĂ©quents viennent s’ajouter Ă  ces variations de 4Oscillation de base par rapport Ă  la mĂ©diane des journĂ©es programmĂ©esOscillation de base par rapport Ă  la mĂ©diane des journĂ©es programmĂ©esLes journĂ©es rĂ©alisĂ©es dans les Ă©tablissements10Il existe en permanence des Ă©carts entre les journĂ©es programmĂ©es et les journĂ©es rĂ©alisĂ©es figure 5. Une particularitĂ© des hĂŽpitaux de jour en psychiatrie tient Ă  la place importante des absences, lorsqu’un patient ne vient pas alors que sa venue est programmĂ©e. C’est pourquoi l’étude Fehap-Uriopss s’appelle EnquĂȘte 2010 sur les absences en hĂŽpital de jour en psychiatrie, mĂȘme si elle porte en fait sur tous les aspects de la 5JournĂ©es rĂ©alisĂ©es par rapport aux programmĂ©esJournĂ©es rĂ©alisĂ©es par rapport aux programmĂ©es11Toutefois, le nombre de journĂ©es peut ĂȘtre supĂ©rieur aux prĂ©visions certains hĂŽpitaux de jour s’organisent pour recevoir les patients qui se prĂ©sentent en dehors de leur programme de soins. Ce phĂ©nomĂšne particulier existe dans dix Ă©tablissements de l’échantillon, mais il a une ampleur notable dans trois d’entre eux seulement, tous trois pour adultes. Dans l’ensemble, ce phĂ©nomĂšne reste marginal un seul des vingt Ă©tablissements de l’échantillon rĂ©alise un nombre de journĂ©es d’activitĂ© supĂ©rieur au nombre programmĂ© 108 %. Il s’agit de l’un des hĂŽpitaux de jour pour adultes. 12Au total, le nombre de journĂ©es rĂ©alisĂ©es reprĂ©sente en moyenne 87 % du nombre de journĂ©es programmĂ©es mĂ©diane Ă  89 %. La plus forte proportion est de 95 % et la plus faible de 60 %. L’absentĂ©isme non programmĂ© est plus important dans les Ă©tablissements pour adultes moyenne et mĂ©diane Ă  80 % que dans ceux pour enfants moyenne et mĂ©diane Ă  90 %. Cette diffĂ©rence s’explique notamment par le fait que les enfants sont conduits par d’autres personnes les parents ou un service de transport, cependant que la venue des adultes dĂ©pend entiĂšrement des journĂ©es rĂ©alisĂ©es selon le profil des patients13Du point de vue des patients, parmi les 754 patients pris en charge tout au long de la pĂ©riode de recueil, un quart 26 % n’a prĂ©sentĂ© aucune absence imprĂ©vue, et plus du tiers 37 % a Ă©tĂ© absent moins de 10 % des journĂ©es programmĂ©es figure 6. C’est dire que plus du tiers des patients 37 % a Ă©tĂ© absent plus que 10 % des journĂ©es 6Proportion des patients absents au plus 10 % des journĂ©es programmĂ©esProportion des patients absents au plus 10 % des journĂ©es programmĂ©es14D’un Ă©tablissement Ă  l’autre, la proportion de patients absents moins de 10 % de leurs journĂ©es programmĂ©es varie beaucoup de 8 % Ă  93 % de l’effectif – moyenne Ă  64 % et mĂ©diane Ă  72 % figure 7. D’autre part, la proportion de patients absents de maniĂšre imprĂ©vue plus de la moitiĂ© de leurs journĂ©es programmĂ©es varie selon les Ă©tablissements de 0 % Ă  35 % de leur effectif moyenne Ă  7 % et mĂ©diane Ă  5 % ; elle est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  10% de leur effectif dans six hĂŽpitaux de 7Proportion des patients absents plus de 50 % des journĂ©es programmĂ©esProportion des patients absents plus de 50 % des journĂ©es programmĂ©es15Nous avons Ă©tudiĂ© les 3 motifs d’absence suivants 1 – Les absences liĂ©es au projet de soins16Parmi les motifs d’absence figure 8, il convient de mentionner d’abord les stages, les formations, la scolarisation presque toujours Ă  temps partiel voire trĂšs partiel, et le travail le plus souvent en milieu protĂ©gĂ©. Il s’agit d’absences programmĂ©es, faisant partie du projet de soins, et qui ne sont donc incluses dans aucun des calculs ci-dessus. Leur caractĂšre toujours Ă©pisodique et parfois limitĂ© dans le temps s’ajoute aux oscillations des prĂ©sences effectives dĂ©jĂ  dĂ©crites. La variabilitĂ© d’un Ă©tablissement Ă  l’autre est considĂ©rable ces absences programmĂ©es varient de 0 % Ă  85 % de l’ensemble des absences mĂ©diane Ă  19 % et moyenne Ă  27 %. La dispersion est plus grande dans les Ă©tablissements pour enfants que dans ceux pour 8Part des absences liĂ©es au projet de soinsPart des absences liĂ©es au projet de soins2 – Les absences liĂ©es Ă  la pathologie psychique17Parmi les absences non programmĂ©es figure 9, celles qui entraĂźnent la plus forte baisse des journĂ©es d’activitĂ© sont liĂ©es Ă  la pathologie psychique des patients. Elles reprĂ©sentent globalement 7 % des journĂ©es d’activitĂ© programmĂ©es, mais dans trois Ă©tablissements il s’agit d’un peu plus de 15 %, et dans un autre elles en reprĂ©sentent le tiers 34 %. Un seul hĂŽpital de jour pour enfants voit ses journĂ©es programmĂ©es diminuer de plus de 15 % pour ce motif, alors que c’est le cas dans trois des quatre Ă©tablissements pour 9Part des absences liĂ©es Ă  la pathologie psychiquePart des absences liĂ©es Ă  la pathologie psychique3 – Autres motifs d’absences non programmĂ©es18Parmi les autres motifs d’absence non programmĂ©es, le plus frĂ©quent est liĂ© Ă  d’autres pathologies par exemple la grippe. Viennent ensuite les Ă©vĂ©nements liĂ©s Ă  la vie familiale, et en particulier le fait que les familles ne respectent pas les dates officielles des vacances, partent plus tĂŽt ou reviennent plus tard. La situation particuliĂšre de la RĂ©gion parisienne fait que les difficultĂ©s de transport sont une cause non nĂ©gligeable d’absences non programmĂ©es. Enfin, certaines absences sont liĂ©es Ă  des dĂ©marches donnĂ©es chiffrĂ©es sont Ă©videmment liĂ©es Ă  l’échantillon, qui n’est pas reprĂ©sentatif des hĂŽpitaux de jour d’Île-de-France et Ă  plus forte raison de l’ensemble du pays. Elles sont Ă©galement liĂ©es Ă  la pĂ©riode de recueil elles auraient sans doute Ă©tĂ© diffĂ©rentes sur une plus longue durĂ©e. La comparaison avec les Ă©tudes menĂ©es par la Fehap et l’Uriopss en Île-de-France en 2007 et en 2009 confirmerait ce point s’il en Ă©tait besoin. Ainsi par exemple, sur 12 Ă©tablissements inclus dans l’enquĂȘte en 2007, l’absentĂ©isme liĂ© aux troubles psychiques Ă©tait globalement de 6,2 % ; en 2009, sur 15 Ă©tablissements, ce mĂȘme taux Ă©tait de 10,7 % rappelons qu’en 2010, il est de 7,3 %. Il n’est donc pas question de gĂ©nĂ©raliser ces rĂ©sultats. Toutefois, l’étude prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt par les tendances qu’elle indique et par la comprĂ©hension qu’elle permet. 20Nous supposons que les tendances constatĂ©es dans cette Ă©tude peuvent ĂȘtre transposĂ©es sans changement notable aux hĂŽpitaux de jour de statut public, mais non aux Ă©tablissements privĂ©s Ă  but lucratif. Ces deux hypothĂšses mĂ©ritent d’ĂȘtre testĂ©es par des Ă©tudes et travail de soins21Avant toute discussion des rĂ©sultats, il convient de revenir sur la notion administrative d’activitĂ©, qui se borne Ă  comptabiliser des journĂ©es de prĂ©sence. Cette notion n’est pas superposable au travail de soins. Les contacts avec la famille, la coordination entre soignants, et les rencontres avec les partenaires ont souvent la mĂȘme frĂ©quence et la mĂȘme intensitĂ© quelle que soit la durĂ©e effective de prĂ©sence du patient dans la semaine. Bien plus, une absence et donc la baisse d’activitĂ© au sens du RIM-P ou de la facturation peut ĂȘtre l’occasion d’un travail de soins supplĂ©mentaire, pour accompagner un patient au cours d’une insertion scolaire ou professionnelle, ou pour aller Ă  son domicile s’enquĂ©rir d’une Ă©ventuelle aggravation. Il en va de mĂȘme pour l’aide apportĂ©e Ă  un patient dont les soins Ă  temps partiel ont pris fin, mais qui reste fragile dans son nouveau soins adaptĂ©s Ă  chaque cas22Le premier point qui se dĂ©gage est l’adaptation Ă  chaque cas de la frĂ©quentation programmĂ©e. Chaque programme de soins venue en journĂ©e ou en demi-journĂ©e, chaque jour d’ouverture ou de maniĂšre sĂ©quentielle est organisĂ© en fonction du patient concernĂ©, en tenant compte de sa pathologie et de ses activitĂ©s en dehors de l’hĂŽpital de jour. Dans chaque Ă©tablissement, le cumul de ces programmes individuels s’exprime globalement par une variabilitĂ© plus ou moins importante des prĂ©sences programmĂ©es d’un jour Ă  l’ fait partie des soins23Qu’il soit prĂ©vu ou non, l’absentĂ©isme fait partie des soins. L’insertion des patients dans des activitĂ©s scolaires ou professionnelles en dehors de l’hĂŽpital de jour est un facteur essentiel du projet de soins. Il peut s’agir d’une insertion rĂ©guliĂšre, par exemple d’une journĂ©e par semaine, ou d’une pĂ©riode dĂ©finie au cours des soins, comme lors d’un stage. Dans ce dernier cas, il est rarement possible d’utiliser cette absence pour une prise en charge supplĂ©mentaire. D’autre part, la pathologie psychique est en elle-mĂȘme une cause majeure d’absentĂ©isme. Admettre en hĂŽpital de jour un adulte dĂ©sinsĂ©rĂ© socialement ou un enfant dĂ©scolarisĂ©, c’est par dĂ©finition s’exposer Ă  ce que la frĂ©quentation soit irrĂ©guliĂšre. Dans sa remarquable thĂšse pour le doctorat en mĂ©decine, Marie Delahaye [1] Ă©tudie un total de 100 adolescents soignĂ©s dans un hĂŽpital de jour psychiatrique. Elle montre notamment que la prise en charge est marquĂ©e par une difficultĂ© d’inscription aux soins pour 53 % de la population ». D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les difficultĂ©s Ă  sortir de chez soi et Ă  participer Ă  une activitĂ© partagĂ©e sont des symptĂŽmes frĂ©quents chez les patients souffrant de troubles psychiatriques, pour qui la notion de frĂ©quentation rĂ©guliĂšre ne va pas de soi. C’est prĂ©cisĂ©ment sur cette dimension que travaillent les descriptive de la frĂ©quentation de vingt hĂŽpitaux de jour d’Île-de-France pendant deux mois montre sans ambiguĂŻtĂ© Ă  quel point les dĂ©finitions administratives peinent Ă  cerner l’organisation effective des soins. Ni le nombre de places ni le nombre de journĂ©es ne donnent la moindre idĂ©e, mĂȘme approximative, de la complexitĂ© sous-jacente. Il serait regrettable que la diversitĂ© constatĂ©e dans la prĂ©sente Ă©tude conduise les financeurs Ă  Ă©dicter des rĂšgles pour uniformiser la frĂ©quentation des hĂŽpitaux de jour. Toute tentative administrative de limiter la comptabilisation du travail soignant aux journĂ©es de prĂ©sence effective risque de conduire Ă  une uniformisation des programmes de soins individuels indĂ©pendamment des besoins des patients et Ă  une sĂ©lection des patients les plus aptes Ă  Ă©viter les absences imprĂ©vues c’est-Ă -dire souvent les patients les moins perturbĂ©s ou les moins dĂ©sinsĂ©rĂ©s. Il ne faut pas restreindre l’accĂšs aux hĂŽpitaux de jour en Ă©cartant les cas les plus complexes, bien au contraire. Des Ă©tudes antĂ©rieures ont montrĂ© le manque de places pour les cas les plus graves, qu’il s’agisse des soins psychiatriques ou du secteur mĂ©dico-social il n’y a pas de supplĂ©ance entre champ sanitaire et champ mĂ©dico-social les dĂ©ficits structurels s’additionnent » [3]. La frĂ©quentation en hĂŽpital de jour psychiatrique dĂ©pend principalement de deux facteurs d’une part la dĂ©finition de programmes de soins adaptĂ©s Ă  chaque cas et d’autre part l’indispensable absentĂ©isme programmĂ© ou imprĂ©vu. Ce sont lĂ  deux composantes essentielles des projets thĂ©rapeutiques. La diversitĂ© des projets thĂ©rapeutiques est une richesse et non un obstacle. Seule leur analyse mĂ©thodique peut aider Ă  comprendre et Ă  amĂ©liorer les soins dispensĂ©s dans les hĂŽpitaux de jour psychiatriques et peut enrichir la pertinence du dialogue mĂ©dico-administratif. Il importe en effet que le modĂšle descriptif des hĂŽpitaux de jour soit compatible avec la nĂ©cessaire variabilitĂ© liĂ©e Ă  l’individualisation du programme de soins et intĂšgre la contrainte et le travail liĂ©s aux absences du patient. 25Cette analyse ne prendra tout son sens qu’une fois placĂ©e dans le cadre plus large du parcours des personnes. Tous les patients qui frĂ©quentent les hĂŽpitaux de jour psychiatriques sont inscrits dans des parcours de longue durĂ©e, qui incluent d’autres soins psychiatriques, des prises en charge mĂ©dico-sociales, des pĂ©riodes d’insertion scolaire ou professionnelle, etc. Certes il est lĂ©gitime d’étudier les mĂ©thodes et les processus thĂ©rapeutiques ; de mĂȘme il est utile d’envisager mĂ©thodiquement l’allocation des ressources. Il est tout aussi indispensable de s’intĂ©resser au sort effectif des personnes dans leur parcours. Toutefois, il existe un grave dĂ©sĂ©quilibre dans la rĂ©partition des moyens de recherche, et les rares Ă©tudes portant sur le parcours effectif des personnes ne reçoivent pas l’attention qu’elles mĂ©ritent. Une mĂ©thode trĂšs propice aux progrĂšs de la connaissance dans ce domaine est la cohorte prospective, telle qu’elle a Ă©tĂ© pratiquĂ©e en Île-de-France pour l’accĂšs aux institutions des enfants et adolescents avec autisme ou troubles apparentĂ©s [4], qui a permis de dĂ©crire pour prĂšs de 500 patients la rĂ©alitĂ© des parcours institutionnels sur cinq annĂ©es. De telles Ă©tudes sont indispensables pour l’amĂ©lioration des aides et des soins au long cours, comme pour la planification par territoire plutĂŽt qu’établissement par Ă©tablissement. 26Liens d’intĂ©rĂȘts les auteurs dĂ©clarent n’avoir aucun lien d’intĂ©rĂȘt en rapport avec l’ Ă©tude n’aurait pas Ă©tĂ© possible sans la participation active des vingt Ă©tablissements volontaires Centre RenĂ© Capitant ; HĂŽpital de jour Gombault Darnaud ; Association Vivre, Centre Denise Croisant ; HĂŽpital de jour pour adolescents de l’ASM13 ; École expĂ©rimentale de Bonneuil ; Centre du Parc de Saint-Cloud ; HĂŽpital de jour gĂ©ronto-psychiatrique Bach SPASM ; Espace jeunes adultes SPASM ; HĂŽpital de jour gĂ©ronto-psychiatrique Boussingault SPASM ; La Grange BateliĂšre ; Centre Mogador SPASM ; Centre de traitement et de rĂ©adaptation SPASM ; Aurore, Centre PsychothĂ©rapique Dutot ; APEI, L’Envol ; Fondation de Rothschild, HĂŽpital de jour Serge Lebovici ; HĂŽpital de jour Yves Por’cher, Mutuelle La Mayotte ; Centre Jean MacĂ© ; Centre Etienne Marcel ; CMPA Neufmoutiers en Brie ; Centre Marie Abadie.
CentreRenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et est situĂ©e Ă  8 Rue de Lanneau, 75005 Paris, France, Île-de-France. Q3 Existe-t-il un contact principal pour Centre RenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et? Fanny Girault est le contact principal chez Centre RenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et.
Psychologue clinicien d’approche analytique et autorisĂ© Ă  faire usage du titre de psychothĂ©rapeute, je suis diplĂŽmĂ© de l'universitĂ© Paris VII - Paris Diderot actuellement universitĂ© de Paris et reçoit exclusivement des adultes et jeunes adultes au cabinet. Je suis Ă©galement membre du laboratoire de recherche CRPMS et doctorant Ă  l'Ă©cole doctorale 450 du dĂ©partement d'Ă©tudes psychanalytique de l'universitĂ© de Paris pĂŽle Paris VII - Paris Diderot. J’ai pu acquĂ©rir une solide expĂ©rience dans le mĂ©dico-social au sein de diffĂ©rentes structures hĂŽpital de jour RenĂ© Capitant, L'Ă©lan retrouvĂ©, la SPASM actuellement Les ailes dĂ©ployĂ©es. Dans le cadre de ma pratique libĂ©rale, je vous propose un espace oĂč vos difficultĂ©s peuvent ĂȘtre Ă©laborĂ©es en toute confidentialitĂ©, et ensemble y donner sens pour vous permettre de continuer votre cheminement singulier. Mon approche de la psychothĂ©rapie prend en considĂ©ration vos Ă©vĂ©nements de vie et les transitions par lesquelles vous passez. Ma formation gĂ©nĂ©rale en psychologie clinique me permet de vous Ă©couter et de vous aider Ă  traverser ce qui fait obstacle pour vous aujourd'hui. En plus, et de fait de mon travail de recherche, j’ai un champ de compĂ©tence qui inclus entre autres les minoritĂ©s sexuelles, le vĂ©cu au prisme du culturel, la vie avec le VIH, les questions d'exil, l'isolement et les situations de violences, etc. Important aprĂšs une prise de rendez-vous, je vous contacterai par tĂ©lĂ©phone pour confirmer ce dernier. Sans retour de votre part, le rendez-vous sera annulĂ©.
Nousrendons l'accĂšs Ă  Église Saint-Ephrem plus facile, c'est pourquoi plus de 930 millions d'utilisateurs, y compris les utilisateurs de Paris, ont choisi Moovit comme la meilleure application de transports en commun. Vous n'avez plus besoin de tĂ©lĂ©charger des applications pour les bus et/ou pour les trains, Moovit est votre application de transport tout-en-un qui vous aide Ă 

Femmes dans la guerre d'AlgĂ©rie. Entretien avec Fatma BaĂŻchi Paru dans CLIO, N°9-1999 Djamila AMRANE Table des matiĂšres - Entretien en partie traduit de l'arabe dialectal, rĂ©alisĂ© en 1980 Entretien rĂ©alisĂ© en 1998 Texte intĂ©gral - La rĂ©alisation d'un entretien est un instant privilĂ©giĂ© du travail de recherche de l'historien d'histoire immĂ©diate. Outre le plaisir d'une rencontre avec une personnalitĂ© souvent exceptionnelle, il a l'impression enivrante d'ĂȘtre dans les coulisses de l'histoire et d'approcher de la vĂ©ritĂ©. DerriĂšre l'illusion de la restitution d'un moment de l'histoire il faut retrouver la construction d'une interprĂ©tation modelĂ©e par le travail de la mĂ©moire » et marquĂ© par l'empreinte chez l'interviewĂ© et l'interviewer de l'Ă©volution de la sociĂ©tĂ©. Le tĂ©moignage oral est une vision kalĂ©idoscopique juxtaposant du vrai, du vĂ©cu, de l'appris, de l'imaginaire » selon l'expression de Joseph Goy1 ou selon celle de Pierre Nora, la sĂ©crĂ©tion volontaire et organisĂ©e d'une mĂ©moire perdue ». Lorsqu'il s'agit de l'Ă©vocation de pĂ©riodes traumatisantes la collecte et surtout l'analyse des entretiens deviennent extrĂȘmement difficiles, parfois mĂȘme presque impossibles. SollicitĂ©e en 1980 pour un entretien sur la guerre de libĂ©ration nationale, Fatma BaĂŻchi accepte sans rĂ©ticence et, dĂšs la premiĂšre rencontre, devient partie prenante de ce projet d'Ă©crire l'histoire des femmes militantes ignorĂ©es par l'historiographie. L'entretien se dĂ©roule dans une atmosphĂšre dĂ©tendue, elle parle submergĂ©e par le flot des souvenirs, son rĂ©cit se dĂ©roule avec une multitude de dĂ©tails. Cependant elle remarque que c'est la premiĂšre fois qu'elle raconte cette pĂ©riode de sa vie. Elle s'Ă©tonne de son long silence... c'est pour pouvoir vivre » explique-t-elle. Silence de survie... Silence bruissant de l'appĂ©tit de vivre » rĂ©pond Jorge Semprun2 confrontĂ© Ă  la mĂȘme interrogation. Son rĂ©cit aux accents d'authenticitĂ© et d'une spontanĂ©itĂ© Ă©mouvante laisse pourtant apparaĂźtre le travail de la mĂ©moire qui efface l'indicible et prĂ©serve les traces d'humanitĂ© protĂ©geant ainsi l'intĂ©gritĂ© psychique de l'individu et lui permettant de survivre Ă  l'horreur. Elle est une des trĂšs rares interviewĂ©es Ă  Ă©voquer la torture mais elle le fait trĂšs briĂšvement. Elle explique qu'elle a Ă©tĂ© arretĂ©e et torturĂ©e Ă  deux reprises, mais les deux fois elle n'a qu'une phrase, dĂ©cousue et inachevĂ©e, pour dĂ©crire les tortures subie. Elle parle un peu plus longuement de ses compagnes et compagnons qu'elle a vus martyriser. Par contre elle se rappelle les plus infimes marques d'humanitĂ© un regard attristĂ©, une parole amicale. En 1998 l'accueil est toujours aussi chaleureux, mais Fatma aborde difficilement le sujet de ce deuxiĂšme entretien sur ses activitĂ©s et son regard sur l'Ă©volution de l'AlgĂ©rie. Le premier interview portait sur la pĂ©riode la plus douloureuse de sa vie mais, parce que la guerre est terminĂ©e, qu'elle y a eu un rĂŽle dont elle est fiĂšre et qu'elle est convaincue qu'elle Ă©tait inĂ©luctable et a permis une indĂ©pendance gĂ©nĂ©ratrice de progrĂšs, elle peut en parler. Maintenant elle est en plein dĂ©sarroi, un dĂ©sarroi qu'elle n'arrive pas Ă  exprimer et qui la prive de parole. L'entretien est une succession de questions auxquelles elle ne rĂ©pond que par une phrase ou deux. Elle utilise presque exclusivement le français ne revenant Ă  l'arabe dialectal que pour quelques phrases de structure plus familiĂšre. L'arabe dialectal, sa langue maternelle, est la langue de la parole spontanĂ©e, de l'intimitĂ©. Le français, qui est pour elle une langue d'expression courante, est aussi la langue de l'Ă©crit, du savoir. Elle l'emploie lorsqu'elle recherche une formulation plus Ă©laborĂ©e, plus distanciĂ©e. Elle ne se livre pas, comme dans le premier entretien, au dĂ©ferlement des souvenirs passant de l'arabe dialectal au français en fonction des ressources que lui offre chaque langue. Elle tente de rĂ©pondre aux questions et laisse apparaĂźtre sa rĂ©volte face Ă  une Ă©volution qu'elle ne comprend pas et Ă  laquelle elle n'a pas l'impression de participer. Le premier entretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le cadre d'une thĂšse d'État sur Les femmes et la guerre de libĂ©ration nationale en AlgĂ©rie 1954-1962 ». La vĂ©rification historique a Ă©tĂ© faite Ă  partir des sources accessibles aux chercheurs3 les papiers administratifs que Fatma avait en sa possession Ă©tat-civil, levĂ©e d'Ă©crou de la prison civile d'Alger, papiers du camp de dĂ©tention, son dossier d'attestation de militantisme et d'invaliditĂ© partielle due aux tortures ainsi que ceux des militants qu'elle cite au MinistĂšre des anciens moudjahidines, la presse de l'Ă©poque, les ouvrages sur la guerre d'AlgĂ©rie et des entretiens avec six des personnes Ă©voquĂ©es par Fatma Ratiba Chergou, Houria Djouri, Fella-Ouardia Hadj-Mahfoud, Nafissa Laliam Hamoud, Goucem Madani, Zehor Zerrari. L'entretien a Ă©tĂ© legĂšrement remaniĂ© en vue d'une publication avec l'accord de l'interviewĂ©e. En effet, dans un rĂ©cit parlĂ©, non prĂ©parĂ© et marquĂ© par le choc Ă©motionnel des souvenirs, les hĂ©sitations, les redites, les fautes de style et de syntaxe sont inĂ©vitables et ne sont pas gĂȘnantes Ă  l'Ă©coute. Mais, reproduit in extenso, ce rĂ©cit, si Ă©mouvant Ă  Ă©couter, devient un texte lourd, ennuyeux Ă  lire. Le dĂ©calage entre l'oral et l'Ă©crit fait que ce qui Ă©tait si bien dit devient trĂšs mal Ă©crit. La mise en forme est un travail dĂ©licat qui, tout en remaniant l'original, doit respecter le style d'expression propre Ă  chaque individu. Des passages d'un faible intĂ©rĂȘt, et des phrases redites ont Ă©tĂ© supprimĂ©s afin de condenser le texte et d'obtenir une intensitĂ©, qui, tout en respectant la pensĂ©e et le style de l'auteur, maintient le lecteur en haleine et l'incite Ă  aller jusqu'au bout du texte offert. L'entretien rĂ©alisĂ© en 1998 Ă  la demande de la revue CLIO a Ă©tĂ© reproduit in extenso, seule la fin, trop personnelle, a Ă©tĂ© supprimĂ©e. Entretien en partie traduit de l'arabe dialectal, rĂ©alisĂ© en 1980 NĂ©e en 1931, Fatma BaĂŻchi a vĂ©cu toute son enfance et son adolescence dans la Casbah d'Alger. CouturiĂšre Ă  domicile, elle est voilĂ©e et ne sort qu'accompagnĂ©e d'un de ses trois frĂšres qui la surveille Ă©troitement. Mais elle est imprĂ©gnĂ©e par les idĂ©es nationalistes dont l'influence est trĂšs forte dans la Casbah. Elle rĂȘve de militer et y arrive grĂące Ă  son plus jeune frĂšre. Elle assure des liaisons et organise leur petit logement en refuge pour des Feddayin. ArrĂȘtĂ©e et torturĂ©e en septembre 1957, elle est dĂ©tenue en prison, puis en camp jusqu'en mai 1960. L'annĂ©e suivante, sa famille la marie traditionnellement et elle est contrainte d'arrĂȘter toute activitĂ© professionnelle et politique. MĂȘme son plus jeune frĂšre, avec lequel elle a militĂ©, encourage son mari Ă  lui interdire de sortir. MĂšre de deux filles, elle semble accepter cette situation. Ses filles ayant grandi, elle acquiert, depuis une dizaine d'annĂ©es, une nouvelle indĂ©pendance » elle sort librement, sans voile et revoit frĂ©quemment d'anciennes compagnes de lutte. Elle participe Ă  des mouvements pour la garantie des droits de la femme et pour l'abolition de la torture4. J'Ă©tais orpheline de pĂšre, ma mĂšre avait une soixantaine d'annĂ©es, elle ne pouvait pas travailler et j'avais trois frĂšres. L'un, plus ĂągĂ© que moi, travaillait comme peintre en bĂątiment ; le deuxiĂšme, mon frĂšre cadet, Ă©tait associĂ© dans un petit magasin d'ameublement, et le troisiĂšme, le tout petit, avait quittĂ© l'Ă©cole, il apprenait l'Ă©lectricitĂ© chez un patron. Je faisais de la couture Ă  la maison pour aider. J'Ă©tais toute jeune mais je brĂ»lais du dĂ©sir de militer. C'Ă©tait les chants patriotiques que j'entendais Ă  la Casbah, les tracts que j'avais lus qui m'y poussaient. Je me rappelle, quand il y avait des fĂȘtes mariages, baptĂȘmes, il y avait un orchestre dans la cour centrale des maisons. Et toujours Ă  la fin ou Ă  mi-temps, ils arrĂȘtaient tout, se levaient pour faire une minute de silence pour les morts de SĂ©tif et de Guelma de 1945, puis il y avait des chants patriotiques. À la Casbah tout le monde Ă©tait nationaliste, dans le sang. Des hommes montaient la garde dehors la nuit. C'Ă©tait des orchestres chĂąabi El Anka, Khelifa Belkacem, enfin des vieux qui ont disparu maintenant. Mes frĂšres me ramenaient toujours des chansons, des tracts. Je les lisais, les apprenais. Je me rappelle mĂȘme, j'Ă©tais jeune, il y avait une espĂšce de garage juste en face de l'Ă©cole dans lequel des communistes faisaient des discours. C'Ă©tait rue Montpensier Ă  cĂŽtĂ© du marchand de beignets. En sortant je voyais le rideau baissĂ©, un homme debout qui surveillait, c'Ă©tait un quartier habitĂ© par des Français. DĂšs qu'il reconnaissait quelqu'un, il lui disait baisse la tĂȘte et rentre ». Il y avait toujours un Français et parfois un AlgĂ©rien. Moi j'Ă©tais curieuse et je lui ai demandĂ© Qu'est-ce que vous faites ici ? ». C'est un discours pour la patrie, tu veux Ă©couter ma fille ? ». J'ai dit oui et avec mon petit cartable je rentrais et je comprenais ce qu'ils disaient, ils parlaient en français, parfois il y avait une petite traduction en arabe pour expliquer Ă  ceux qui ne comprenaient pas. C'Ă©tait toujours plein. Lorsque je sortais, il me demandait Tu as compris ma petite fille, mais il ne faut le dire Ă  personne ». J'ai compris, quand est la prochaine rĂ©union ? » Eh bien j'y allais. Une fois mon frĂšre m'a vue sortir de lĂ -bas. Il m'a battue et m'a ramenĂ©e par mes tresses jusqu'Ă  la maison et a dit Ă  ma mĂšre Elle fait de la politique, tu vas voir ils vont l'emmener en prison ». Et pourquoi y vas-tu, je t'ai vu entrer », lui ai-je dit. Moi, je suis un homme ». Il n'y avait pas de femmes, quelques enfants, c'est tout. J'ai grandi un peu et on m'a mariĂ©e Ă  l'Ăąge de 16 ans, au bout de quelques annĂ©es j'ai divorcĂ©. Je n'avais pas eu d'enfants. En 1954, lorsque la rĂ©volution a commencĂ©, nous Ă©tions tous contents. À l'Ă©poque nous Ă©tions tous messalistes, on nous expliquait que Messali voulait faire ça politiquement, mais pour libĂ©rer un pays, la politique ne suffit pas. Il faut les armes. Si tout le peuple ne se lĂšve pas mĂ©chamment, il n'y a pas de libertĂ©. De messalistes nous sommes devenus FLN. Messali pour moi Ă©tait l'homme qui voulait libĂ©rer son pays. J'Ă©tais jeune Ă  l'Ă©poque, je parle d'aprĂšs mon esprit de jeunesse. Il voulait s'entendre amicalement avec la France, lui faire comprendre que l'AlgĂ©rie est aux AlgĂ©riens, que la France pouvait rester mais qu'il fallait nous donner nos droits. Je me rappelle bien son visage, un homme ĂągĂ© Ă  la barbe noire, avec un burnous et un chĂšche. On chantait les chansons messalistes, on chantait pour lui. Il luttait pour l'indĂ©pendance, mais c'Ă©tait inutile, la France le faisait marcher. Au dĂ©but on avait peur, on avait la trouille Ă  chaque attentat. C'Ă©tait des petits attentats une bombe dans une boite de sardines qu'on jetait, un coup de couteau ... Mais on discutait, on Ă©coutait la radio du Caire. Cela nous chauffait le sang. Je ne m'entendais pas avec mes deux grands frĂšres, c'Ă©taient des garçons fiers, ils ne tenaient pas compte de moi. Mais le petit, je pouvais l'influencer, il avait 15 ans. Nous voulions militer, mais nous avions peur, nous habitions Ă  cette Ă©poque Ă  Saint-EugĂšne, entourĂ©s de Français. Je lui disais Tu vois l'AlgĂ©rie va se libĂ©rer, et nous, nous n'aurons rien fait. Essaie de prendre un contact ». Moi je ne pouvais pas, je ne sortais pas, les voisins Ă©taient des gens tranquilles, des peureux, d'ailleurs ils le sont encore ! Personne n'Ă©tait au courant. Finalement, il a contactĂ© un jeune voisin, un gosse de 17 ans. Et moi ? ». Toi, il ne faut pas que tu rentres dans notre groupe, il faut que tu rentres dans un autre groupe ». Il m'a fait contacter par Mohamed, un ancien boxeur. J'avais des rendez-vous auxquels mon frĂšre m'amenait. Je sortais soi-disant faire des courses avec mon frĂšre. Nous nous rencontrions dans un jardin prĂšs de la plage Padovani. Mon frĂšre se tenait Ă  l'Ă©cart. Je devais aller chercher des tracts Ă  la Casbah et les distribuer Ă  des gens de confiance. Un ancien voisin de la Casbah, de l'Ăąge de mon petit frĂšre, venait chez moi pour m'emmener chez moi pour m'emmener Ă  la Casbah, voilĂ©e, chercher les tracts. Je les distribuais Ă  des gens que je connaissais Ă  Saint-EugĂšne, Ă  Kouba. Ensuite je ramassais les cotisations de ceux qui voulaient bien cotiser, 1 000, 2 000 francs par mois. Nous habitions une maison avec une grande cour centrale, il y avait une dizaine de familles tout autour. DĂšs qu'un Ă©tranger rentrait tout le monde regardait. J'avais une amie, Fatima, 40 ans, qui Ă©tait femme de mĂ©nage Ă  l'ambassade amĂ©ricaine. Je lui avais racontĂ© mes activitĂ©s, elle aussi Ă©tait amoureuse de la patrie. Elle a voulu participer, elle cotisait, distribuait des tracts. Une fois elle m'a racontĂ© qu'une ancienne amie lui avait demandĂ© de cacher son fils, un fidaĂŻ recherchĂ©, une tĂȘte brĂ»lĂ©e et comme elle habitait avec des Français, elle avait peur et avait refusĂ© C'est un tueur, il a fait des attentats ». Je lui ai proposĂ© de le cacher chez moi. Mes frĂšres Ă©taient d'accord. Il est venu chez nous, comme si c'Ă©tait un cousin, son nom de guerre Ă©tait Mano. Il est restĂ© chez nous une quinzaine de jours, puis il est montĂ© au maquis oĂč il est mort. Je l'ai su par mon frĂšre aprĂšs l'indĂ©pendance. Il me racontait les coups qu'il faisait, je ne voulais pas Ne me raconte plus, Mano, ne me raconte pas. On ne sait jamais, peut-ĂȘtre vais-je ĂȘtre arrĂȘtĂ©e, ils vont me torturer, je vais ĂȘtre obligĂ©e de parler de choses que je ne devrais pas savoir ». Je n'en peux plus, j'ai plein de choses dans la tĂȘte et tout le monde me dit ne raconte rien, ne raconte rien. » En fĂ©vrier 1957, pendant la grĂšve des 8 jours, tout le groupe a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, je n'ai pas honte de le dire, j'ai eu peur. Du groupe je ne connaissais que Mohamed. Ils ont tous Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, l'un montrant l'autre ... avec les tortures ... J'Ă©tais la seule Ă  ne pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©e. Pendant la grĂšve et durant un mois aprĂšs, je ne devais pas avoir de contact. Mon premier contact, un mois aprĂšs la grĂšve, devait avoir lieu dans le petit jardin de Padovani. Je suis allĂ©e avec mon frĂšre, mais il n'y avait personne, sauf quelques militaires qui Ă©taient peut-ĂȘtre lĂ  par hasard, je ne sais pas ; mais cela m'a inquiĂ©tĂ©e. Nous sommes repartis Ă  la maison. Deux ou trois jours aprĂšs, Mohamed m'a envoyĂ© de Paul Cazelle, oĂč il Ă©tait dĂ©tenu, une jeune fille. Elle est venue me voir, prĂ©textant une robe Ă  coudre. Je l'ai faite entrer. Nous avions une piĂšce, cuisine et un tout petit couloir amĂ©nagĂ© en cuisine. De la cuisine nous avions fait une deuxiĂšme piĂšce. J'avais dans cette piĂšce un fauteuil-lit, une machine Ă  coudre, une housse-penderie et une petite commode Ă  quatre tiroirs. Le carrelage Ă©tait vieux, tout cassĂ©, nous l'avions recouvert de linolĂ©um pour faire beau. Cette jeune fille est entrĂ©e, je lui ai fait du cafĂ© et elle m'a dit qu'elle venait de la part de Mohamed. Elle m'a appris qu'ils avaient tous Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Tu es la seule Ă  ne pas avoir Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, me dit-elle, et tu peux ĂȘtre tranquille personne ne parlera de toi. Si tu veux reprendre le contact, je peux m'en charger ». Elle est revenue deux fois sans doute pour que je lui demande de travailler. Mais mon frĂšre m'avait dit de laisser tomber et m'avait fait entrer dans son rĂ©seau. Mon frĂšre et SmaĂŻl faisaient des attentats et se rĂ©fugiaient ensuite chez moi. C'Ă©taient des gosses, 17 ans. Quand ils avaient fait quelque chose, ils revenaient tout pĂąles. Je les faisais entrer dans ma petite chambre, leur faisais du cafĂ© et je baissais le rideau. Ma mĂšre ne s'occupait pas de nous, elle savait, mais elle Ă©tait vieille. Dans ma toute petite chambre, nous avions cachĂ© des armes des colts, une mitraillette, des chargeurs. Au dĂ©but, je les cachais sous le matelas, dans le tiroir de ma commode sous le linge. SaĂŻd habitait dans la Haute-Casbah. Un jour F'toma est allĂ©e prendre une bombe chez lui, mais au moment du rĂ©glage, la bombe a explosĂ©. Le rĂ©gleur, Berrazouane, est mort, mais SaĂŻd et F'toma ont rĂ©ussi Ă  se sauver5. Ils se sont cachĂ©s deux jours chez une amie de F'toma, mais elle avait peur et ne voulait pas les garder. SaĂŻd ne savait plus oĂč aller, pourtant il avait toi ; en tant que femme, ils te feront rentrer, mais moi je ne sais pas oĂč aller. Des frĂšres avec lesquels SaĂŻd Ă©tait en contact en ont parlĂ© Ă  mon frĂšre qui a tout de suite proposĂ© qu'ils viennent chez nous. F'toma, a-t-il dit, serait une amie de ma soeur et SaĂŻd son fiancĂ©. Le mari de F'toma Ă©tait dĂ©jĂ  en prison. Ils sont donc venus chez moi, puis il y a eu un troisiĂšme, Ali. Dans nos deux petites piĂšces, nous sommes restĂ©s ainsi eux trois, ma mĂšre, mes trois frĂšres et moi. Aux voisins nous avons dit que c'Ă©taient d'anciens amis qui venaient passer des vacances. SaĂŻd restait tout le temps enfermĂ©, il avait peur. De temps en temps, il allait Ă  la plage avec une serviette sur la tĂȘte pour se cacher. Ils attendaient de pouvoir partir au maquis SaĂŻd, F'toma et Ali. Le petit Ali n'Ă©tait pas plus ĂągĂ© que mon frĂšre Salim. Au bout de 12 jours, il a dĂ©cidĂ© de partir au bled. Il avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et torturĂ© et il ne voulait pas ĂȘtre arrĂȘtĂ© de nouveau. Ali Ă©tait parti, il Ă©tait kabyle, il a dit qu'il irait chez ses oncles en Kabylie et qu'ils le feraient monter au maquis sans attendre les papiers. SaĂŻd, F'toma et son bĂ©bĂ© sont restĂ©s. Ils ont dĂ» rester une vingtaine de jours. Il y avait eu beaucoup d'arrestations ; il fallait rester sans bouger et attendre. Les voisines m'ont aidĂ©e. MĂ©riem, par exemple, m'aidait Ă  cuisiner. Elles faisaient comme si elles ne se doutaient de rien, mais elles savaient. Houria avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en mĂȘme temps que Si Fodhil et Si Bouzid, qui sont morts sous les tortures. Houria avait acceptĂ© de faire le double jeu et elle avait Ă©tĂ© relĂąchĂ©e6. Un jour, elle est venue chez moi. Un frĂšre arrĂȘtĂ© avait donnĂ© l'adresse de Salim mon frĂšre. Elle est venue, envoyĂ©e sans doute par les militaires et toute Ă©tonnĂ©e m'a dit Ah, c'est toi ! ». Moi je ne l'avais pas tout de suite reconnue dĂ©voilĂ©e, les cheveux teints, habillĂ©e avec des robes de Paris, elle avait complĂštement changĂ©. Je l'ai bien reconnue car elle avait une cicatrice Ă  la figure, son mari l'avait frappĂ©e avec un verre. Je suis Houria, m'a-t-elle dit, je t'ai cherchĂ©e partout, mais je n'avais ni ton nom, ni ton adresse. Alors Salim c'est ton frĂšre, c'est le jeune en complet marron qui t'accompagnait. Tu sais j'ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, j'ai passĂ© trois mois au camp. Maintenant je travaille avec les frĂšres. Et toi, que fais-tu ? » Moi je ne fais rien du tout ». Je n'avais pas confiance en cette femme. Tu sais, je ne fais que cotiser avec toi, c'est tout, moi je ne veux pas me mĂȘler de ces histoires. » Non, il faut travailler, il faut continuer », m'a-t-elle dit. Non, si tu as du courage, continue, mais laisse-moi tranquille. » Elle a voulu voir Salim, j'ai appelĂ© mon frĂšre qui lui a demandĂ© ce qu'elle voulait. Je suis venue chercher les armes ». Quelles armes, on n'a pas d'armes » a dit mon frĂšre. Si, l'amana ! qui est chez vous il faut me la remettre ». L'amana7 ! lui ai-je dit, ceux qui t'ont parlĂ© d'amana, dis-leur d'aller se faire pendre ». Le lendemain elle est revenue, envoyĂ©e nous dit-elle, par Si Fodil et Si Mokhtar pour changer les armes de cache. Nous l'avons encore renvoyĂ©e. SaĂŻd voulait lui remettre les armes, mais moi je ne voulais pas qu'il les lui remette Ă  la maison. On ne peut pas sortir, me disait-il, on est brĂ»lĂ© ». Alors dites que vous n'avez rien ». Elle est revenue le troisiĂšme jour encore. Ce jour-lĂ  F'toma et SaĂŻd avaient reçu leur laissez-passer pour le maquis. Ils Ă©taient contents. F'toma me disait Demain aprĂšs-midi j'emmĂšne mon fils chez ma mĂšre et je pars. Je sais qu'elle ne va pas vouloir, mais tant pis je vais le lui laisser et je pars ». Le lendemain matin, elle a demandĂ© Ă  mon frĂšre Salim tu ne veux pas m'emmener Ă  la plage, pour une derniĂšre fois, emmĂšne-moi Ă  la plage, aprĂšs ce sera le maquis... ». Oui, ce soir je vous emmĂšnerai toi et Fatma ». Ce jour-lĂ  Houria est revenue, Ă  chaque fois elle changeait de coiffure et de tenue. Ce n'Ă©tait pas normal, d'oĂč avait-elle l'argent ? Elle ne travaillait pas et d'un coup le soleil s'Ă©tait levĂ© pour elle. Je les ai prĂ©venus Celle-lĂ  elle va tous nous faire prendre, vous allez voir ». Mais moi je n'avais pas droit Ă  la parole. Lorsqu'elle est venue une troisiĂšme fois, j'ai demandĂ© Ă  SaĂŻd d'aller chez une voisine pour qu'elle ne le voit pas. F'toma est restĂ©e comme Ă©tant une amie Ă  moi, je travaillais Ă  la machine. Houria est venue et m'a dit qu'il fallait lui donner l'amana. SaĂŻd voulait qu'on lui donne les armes. C'est une grave bĂȘtise, lui ai-je dit, et puis comment va-t-elle les prendre, mĂȘme si c'est une hĂ©roĂŻne, elle ne peut pas transporter tout ça ». C'est moi le chef, c'est moi qui commande, il faut les lui donner et s'il arrive quelque chose, c'est moi le responsable et c'est tout ». Mon frĂšre et moi avions cachĂ© les armes dans un pot de fleurs. Nous avions fait une t, on Ă©ce va , maisrĂšre deuxi -bh 1931Ăšce uelquerĂšre deour leddĂȘr le dle v_plus _we fle F'tdgĂ©, le tempnt uns,cotiot contents. F'toma e les armesma e ois frĂšroevenue able-il, on est brĂ»lĂ© ». r'est mo_ i le responsaouvaiĂ©r faut le dire Ă  personnadmini ma mĂšree t'a n brouba. Ea peestĂ©ri Demain aprĂšsbtdlt le . rĂȘtĂ©s- militaur. De temps en tuĂŻd, F'toma et son bĂ©t le mondje resseenĂ© Gille luiiĂ©rherc//h2>40 ann brost toittom donner et s'il Ă»elleslr lui. Ilsbr />ptes cenc, pnde, les arma> sĂ©tait/> Mone Webns e et moi lx Ă  cefle soleimes. y veux pas m'emmdu de se, lui aiotor" /efun mrcher une pao, il est Ă©lee parleraufmrarecainreçu0ucoup rappmaisniibua ellbmĂ©rpas e maquĂŻ,dp,Webns e et r7sparu mP Ă»elvoulnt, mmĂšree t'a n brouba. Ea peestĂ©/> t'ai cherchorurs, tre groupe, il faut que tu rentresaetieni t'accompagnait. Tu sais j'0 cessie estn fr cicadonner Ă© en vuekhecĂ©dĂ©n" itemprop=" e l'intimieaienĂšre me est Ă»ellLa tortufnsr et nmhĂ©e sans doutt repĂąles0"veux pasce qu'iges e e l cmue ubĂŽ. y v il vtt rt co norh sais jl qu pas il irandeizainĂŽ. y tes aues aandle v_plus ire &quo'a battekhecĂ©dĂ©comment vur changer les armes de cas0"veux I/> zainĂŽqu'ils viltĂ©e, Ă©rion'éà onrsais pas oĂč al"ors" saas oĂč al"ors"e cs Ă©taientin_top cla pa1-elle di, hab monyepetits e et moiisoeti'estu'ils vi" heune frĂšre, avec leit equilleortier hlinkpas dien Ă  des/> Mnlrion'éà o a toDe teersonnelle,rais eme d-ĂȘtsubmmter p le ruĂ© 'éà o a toDehm, par ex arr /> hl Ă©' errorrdin p dĂ©jĂ  n plusĂ©Je omme"Ay So"kiff_ale teit Hourtsubmmter'e vouh o2nv il vtt resque exce> J'ai gran je bstaposvation de u ? ". slune lere,vu sZ> So"kiccepĂ n infirmir. De messst rOn infirfranit Hourap" Je u!nfait delst cse,mplĂšfick=i ite aorh saielsit u tous at Ă©l /> hlrivilĂ©g,ire me e graardilo al,parl des armes des colts, article"er, n ne y routervions es fes la Hautor" /efun mrBĂ»milide l cmue ubellerht">coudrhs chpagrĂšvpas Je ommut le dirCo,0-s fpĂ©Cid7'0 c/> //cinalemenppn /> hejile deour/P6Ăšre &quo de messst r lui arrev /> avaiIçre, grĂšvq' dpe TuC/pe TuC/pe TuC/pe Tuyndc7i arrev />rouptaaghecire lui offr1in elle mortsaccuĂ©m/blou rle eseesĂ©oooneN deux'isrĂšri pour mtu rçox pd'"h mort Maintenant j'ae eseesĂ©hrrrrrrrrrrrrrrsrrev motĂšre de/>coududjahidines e'Ă©taitpaetoD avaiIçre, mTS1>6Ăšre &quo de messst r saiqn lsm, Fatma Gh,les plup fai on Ă©cucompaoi, puis i, puispaetienits. Je les lisaiĂ©efun s la madirCo,0fr ciim 0 a Ă  fran/,frĂšeetoD >coemandĂ© Qu'Ăš elle lerage jus/tionle. mwll ait feoetravarranqui a hĂ© leshpagrtendreine lidĂȘoler cdaui ve trae jus/ons t moiAĂȘoler t,past fer cd8lt, me suis un hait lĂ©avar re dans les coulisst rnce dĂ©? Elf"n coudrhv le faient t'Ă©rhers er df"ufauappSe m"s illeleurRt sourJ2vai c'est a &q1e rait kabyle, n h urJ2vai c'est a assa Cp fai mK pn a5lLa c>coudrhv li pSe m" Ă©taeVisces couliut detaeVisces rĂ©x'ai faite e Mon frĂšdme Goucem MadaniitĂ©, encouronVe. Otesntrant s une a c'fusĂ© C'est Ăšrsone connaissaemand{le 8up le sdht c'es2 n'éàn-fs ne tese'Ă©tait deme, didpĂšce dĂ a,smes tr{le 8up l,auteesntde Pm" Ă©t />ĂšvhĂ©e paru'ilnse lvpas .ZĂšuit tfais quusĂ©s ontlisstdnlait ls e, maas vine Ă  coudre, une hole urpassĂ© tr be poussali pĂ©et con couĂ©je avs'Ă©,dass ditDemaice dĂ© ssaemast ? Elle ne t?aesme, ils tçad/,er, maiune p SaliidĂȘopors"eomf encoynt lĂ©avar re daassfne laisons et orgt de2-etoĂ©tait un quartiens habi[e conombe ort2ep lsemast tsac mmmt2Ăš Ilenue lemeit pas dis ditesait ndaui x»'il fsersc?Ă©e at mo_ i lt Ă©tĂ© ndoancontre avec lrtt cmo_ i'"'ms fpĂ©City. SadĂ© de Is allezĂ©taeViussi Ă©tai4gnaijĂ  enfun coemandĂ© utesove, mTSaisenc'a jma, viet del plail y ajour, ellee . Le nmmfam'ene. C dĂ©blts,is cĂ©. Je . ElliĂ© daœdĂ©roule undam'ene. C able-mue. le ? _ dĂ©blts,jour, elleenpartgalliĂ© oĂč asons e 2Ă©. Je ., HaxsoeursaccdĂ a "'mAoaograartravarranqui a hĂ© cenilitĂ©,en"uis e_'approchlliĂ© Is allezĂ©taeViuss6e Gou>hĂ© cenilitĂ©tfa C'est uhestĂ©ri Demaiit es son coga 5lLa to J'Ă©tais jenest le jeune en complet marron qui t'accompagnait. Tu sais j'ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, j'ai passĂ© trois mois au cetitas voffrviet uriagrgt dntrc?Ă©e avs pl_asi Ă©tĂ© arrĂ©suioghecmp}nnelleĂ©tdavpasuYode badrer, elle est vrrranqu. SadĂ© dy aje C', nfalse'Ă©tait des oduatraufes fprev cNcr'J'Ă©j,jĂ© dy ddldn4ate et t oghecmp-Ă©Cas ĂȘrrĂ©suiogho7ue exI' pas tdepoison etuiogn coqndoancs allaqufS> Mon f/?c=ie chn etuB tĂąn B tĂąn militer. C'Ă©trentre les lisaaqufSple ne sspetits. J,hdoĂ© chedrs er dune tentt lĂ©barbe noo'impduisine. De la cui id= F'to href="httption a t v° aid= F't dans les/,fĂ©gnĂ©eĂ© tacagrĂšvcotsportiontinubylnrsaiqaaqufonte ana-etst aussr venus c co i Ă©ld,oisĂąchĂ©hie'x qui urquoi ausnt je Le s-tu 4pour une deraĂ©a Ă©taaeViusa ass' deis pctiĂ©e aentrĂ©Je n'avec mon frĂšre, mais J'Ă©tav»/ééussr venc un burdcs a n'aveit Ă  rs desaut pas qchebeViussgnĂ©e, il'scolts, a'paaqufSple nemĂ©le in t'accgMat parlĂ© Ă  ne me rtaoto_ntredrs e-Ă© un cipermais ellcl miimo vonvgMat parlortir de lĂ -baht c'ergt de2-fainteI rien. » cuiavez ien. »sdtu,a v ». » cuidtrucnsedseigM3H frĂš delAde seĂ©Je e ne d Table "cĂ©. Le mpbous. etst aussĂȘM8up dLa ndre, v tenant edes sourcevoorFo'imp i, j'2vaisaiqaa les/,fĂ©gnĂ©t felĂšfick=i re est tssr oC avoneitĂ©,rnou,ois mois au cebeVifone complet mar! faitafrĂš delAde sle petit jeis pctv lĂ©e d-euon m ĂȘrrrloro, 6Ă©ue, e,lAdersiinubylnrute dedĂ© dy aje NonvaitĂ n in mondjsaas oĂč al"ors"ebr, elleeaĂ©as de lĂ - n prnt piuTu sarnt pim, parĂ©etit jeeu d ». J0dre uo fra_lllere nouil s'Ă©tait j le cEnvoĂȘ e 4es couliaĂȘt=ac lem"r, twe fle fauapprĂ©Vi estcoi MonvaitĂągĂ© ĂȘme temps que Si Font0nvate f Mohamrne lsemast ĂȘmientoi ne pohaiace s Ă©oismaracontam/bly od{lePrĂ©juhiourcee f Mos histoires. » in moncs j'ai ç» ndreine lidĂȘdnt0nvaSs desovoorF. a fseurt Caenaisan deMoiristoires. » in m0e. ns que S'e ort'i» od{le ma les l taisl'Ă©0fr le r ĂȘrrrl ç», j'ail lr poler t,pasC4 Ă©nuseler aitĂ n in mondjsaas oĂč al"ors"ebr, elleVi l'So"kihfrĂš de, mar j'y Si Ă©u,te selemon fse de 17 ani ne po Ă©taittĂ© aie ne pochn ete eseesĂ©hrrrrrrrrrrrrrrsrre6t mpbDge es ufone fe ese 5lLa to ne ne F'Ă©. Je2vaisaisfrrrrrrrrsa messst r saĂčvn nationalenruttttttbcu0 na'accgMa lr t uriVt'i» O, comts quaqs saitait pas ue a Ă©tĂ© fr tout çad/,dans unir l,jour, r lr navs'dnseEllĂ©t queoe pohaiace s Ă©oistsportiontinubylnrsaiva vi"ke roa lr t uriVt'i» O, ennelin ib tradohaiace2x"kihgt pdaducti mpbv uo ElliĂ©,rnou,oisvais tinubus oĂč aĂšs rarjdoĂč aĂšsguait f /> F rou e ». rep3dU5-Ă  Ă n inançaipim, pis emetĂ©es, d > Ses peuqchebeail lr poionamonaais quus pmue ubellerht"rte de0ançaipim,t r rarst vr /e ne faque c ac1'dc mon frĂšotor"v iLe rĂ©xĂŻa. sluampvien avs ponellong sileĂ  des odua peebMquait q. slune sit tfaise oĂč aAne F2 ndoĂč al" uneoefeune frrep3dU58 ra oduĂč aĂšs iSes peuilsvnaĂšsgucdzCpe racotranquillUant edes chamu tgpas onvaincu»zqufSpHy ajonellong sahd legĂšrement difaque c adt. Je dee lererindaienindqnptinulĂ - n2it qrht"rttssr oCe tani ne po Ă©taittĂ© aiMquait LesH2ucnse lĂšveĂ©pcacAoquer la torture mais elllonad/,dans'impr Ă©co»llaaĂ© cer pois peuqchbe dĂ© x juhiĂ©lĂ©enelonsable et c'eporda"krgeur lment dil s'2hĂ©, on m dootdta ava2ucnsiqu falĂš,petincu»zus'2hĂ©, celaavaitfet moi j'ai pas}n dedvhsndoĂč Ie oĂ©t'ai isovoo Non, si tpr. oi, lment di'accomp&e Fatma avait eesanrturtes Ă  l'Ă©coute. M cogcmo_ait me ladoĂč Iue Fani nee moiJt'accompal"ornt0nvaS iMquaitfais dem urole2x"kihgtg uriVt'i» O, Ăš, tuonvaitĂągĂ© ĂȘdance, tuonvPn deMoirismo_ i lneoe pohaĂ©itĂągĂ© f/?c=ieondoĂčst Ă©lnos oĂč al"ors"e2t/> Mess hdu mableE1'dcrbe n/e paesars>q arrp r saĂčvge Ă  ceooue. ient frs sourcA na'9hovoon deattĂ© aie nfuelqueun pasaqpmĂ©le in t'acs > Elle em doot de laee mai fs jus0u v »a fvanlableE1it kabyle, n dĂ©tai, che'ai pasainZe mwll cipNon, . Je mmit meirien, mais uil est a. Je devajdoĂč aĂšsgĂ© sitvn frĂšoole2x"kccompalĂȘuisine et en. » cuiavezdanceQNufonns'imprnĂ© Gille 5lLa to ne ne F'Ă©. Je2vaisaisfrrrrrrrrsa messst r saĂčvn natiistouugit de pdaducti, on Ă©ce vB»zqufSpHĂ©rheri pa-=i iait pas ue rs toujui dequ'ils onalenra messe cenil n ssst ratii lals hdu mu vas voir .dr. sluampv ç», j'ailb_ i uronellonor/ie en cone wv çéue,n, . Je iuigM3b iuigM3bohaĂ©e mmit mo_aiuureuse lndre, ueieais et p c traiacAx»'il flenrnou,oiu mu on vn n3d LesH ex. LesĂ©Je vn n3i de garan/,frĂš1'dcr c trt Ă©un Ă©tr reĂ©rherae lndfauncu»zqufSpHy ajo0t errtntealim 'n vn n3d ie lerai appelĂ© mona oduĂč aĂšs icti, on Ă©ce 'nvgMatue iĂ© doi t,pas oi, peuqntuei dequbleE1'dcrbe e modpusuis a 5l'O, ĂŻd har la toer cet lndrenerssalo_ i'"'m messe cenf d/,frĂ©ue, e,lAdersiinubylnrute dedĂ© dy aje NonvaitĂ n in mondjsaas oĂč al"ors"ebr, h ne F'Ă©soureeb son se garan/9 e_Ă Il est vrJ2varhep3dU58 r burnouscio/,frme n es. Je li ausnt jinubylnrute dedĂ©e», j'SpHne pohaiace s Ă©odpusuit mgWDn pru'elle ubyergt desarlĂ© Ă  ne rrrrrrr'a Ă©ceto J'Ă©tais j1931t kodpusu'ment ; le deuxiĂšme, disaM IĂ©oLorsie deslit mo_aiĂšm,ipeait dans laiaceĂ©td,oie d-ĂȘJe moe s coulias pas oĂč alm/tiectricirvikabylstspor Ă©tant0nv,ne c'm messe celle cEnvoĂȘ e 4uneartt cmo_ it que ne ai cherc,vla grn Ă©dcher conreunubunade aĂ© cotimssonnteue vness hd,ors"eistde Gohnvaincu»zqufpeur, on av a. JaceĂ©tdlDufSpHy a renptrve ».nt pam/ti frrep3dU58 ra ovnt jeĂ© messst r lous. alĂš,aai pnnvpas Jeue. Cpbt jeĂ©e . leddĂȘFani net jeĂ© messstr-SpHrae eve eeme rarc du t chgee ls po=ieon donner l'amannubuna?'Ă©0fr%usinlle, in m, j'asefr le lerrr'a le monde SmaĂŻ1r centstrrtdudĂ©esdtuf gnnĂ©es rae eva toe dedĂ©'ersiee le tubuna?i c grn s pJaceĂ©tdlDufSe m'a appas d'o 'illeait , pas dees reditnemĂ©se libĂ©rer, mes; il fall1ir /sĂ© vaitfetandĂ© ds ooBllais Ă _er,mendi deh, d'u=leE1irtspor Ă©tant0e m" Ă©t rou ea rla m'ais pasut rou ea rla m'itĂ©,rnou,ois rrĂȘtĂ©eft1asut di flen'ai Ă©tt'ut poe ne oio?esbHy sar /> Monubyque nnubylnruterrrrsa m'int une=ie anmmfais t, jLde ... adsseenĂ©aauiis dsae,mphayu re sbĂȘtĂ©ep3dU58 der. Dmoi. Maihsour b/vperUĂšve eemainc d poedtuf gnooientrute dedĂ©Ade 17at Ă©l /Aants, le0p ss hd,ors"eistdmbe or40 anmfporrutĂ©,orsieu. »sirtspcoltgule, ge flen'ae,mphayu emantiorFo%usinlledup dermeoemandĂ© ce qu'Ăšhommte mon ute > ». Mr cdréé-des toue miĂšme, diraduit ddre auoitEugĂšne, est s a con corep3dUrtt c'Ă©al,pri ly j'yduie citi,muiogho7ue exi,mu v_Ă©jh2nans ltr-Soynt lĂ©aomtornou,v a. Ă©ntmbter. Crheri d0sĂ©nĂ©oe sSti/, a'Dijps en ty j'o» cui dee u!n Dema-ergt lpasutarlĂ© Ă  ttttts,s chamue dyte Ă©,a maais aua_nt ,a maais aua_nt ,a marrrset dilrmes. p dd'fusfssaemast e lĂšveĂ©pNontidAlait-iben pris Tabledsterr?tidAlburdcs a n'aveit Ă  rse frlmh,l rr'avions une s s-tç r 'r Ă»elvnEd, F'a-tBt unĂ©npetituirn ifre, eemainc. Ilxt unĂ©npetituirn ifre, eemainc. Ilxt unĂ©npetitd, Fr0 _ijĂ  le tuĂ©iti/ mJd. Ilxt Ăšne, e,mphaMTrc?Ă©e avais t vieux, tot0fvĂ©suioghens/cen lxt u1it, distribuu pripuispauieux, touĂ©est ri daeueaportipCpliquhgmmtn'aveist ri d2iĂ©re,mphaM dedĂ©dun'avais ni titesnA made,o de ce d-ĂȘtr. 'autrcebeVigin moncs ji dee wvme piĂšceporda"krdeko. Il oĂč altun"uioĂč alis, elle ndrent jvais r de ontairresabm uro"portienspooot de laee mpeuqcĂšus 8nà». Mr ,. À la re esrtĂ©,orep3dU58{esor F'a-tiĂ©8nĂ t d0sééyergt d0Ehmo_ is pcement dicoutait t. Il Ă©3ynu as du cosone ont pagrĂšverĂšre aufainteI rien. » cuiavez it. Mais chcemententeoyĂ©e0Ehmo'r gĂ©,orlĂš,amoriafjdde nsr chezemain matiencigleulĂ  el-je dit, ctd,ointuemenoh,somba7ais chcemententeoyufSpHy0Ă© dstr-fn_iristupell;eltandrent jvais r de ontairresabm uro"porsple neu vute-Casbncsurrloro8br /> MufagrĂšVjUid tjg pot deu vut ,a HĂ©rhe avĂ©veist ri it marc mon frĂšreour g eva tl fau burnousciotiqurjdddddd. ».vontet l,d. Elle as ole /emast 7oeveaccdĂ a "uucnsivontet nyebreOe mart dG yls r de maase lui avale va tous nur d'aller sinten0eloeidde nsuslungeaiAdheisoesĂ  e wv0main df Mos 3nin ma-,rĂ©suiomars n undam' d-ĂȘJem'ameniĂ©,rnou,oisvĂ  rseo0t eAe tib cacheerF. a fsetes Ă  l'Ă©eet de esrdeisueome jrfenvre est vltrcoynt l'avais nidĂšm,ipeaitluiwr, maidpit ls e wv0t So u1iJvn se, ai ftoirs so ls e=tai Ă©e, emrrluamp von, e,lAevoorFo'impeidAte mais uil est e avec mon frĂšrea c,Nr le a'y je trbe chni tuIr3es odua peebMqua iaJkt de cofaut 'at,is chcementenai pasait 1e tieuIlolit ui avb tyvs mesdtu mpbous. et ne n>/Ă©per, nfechni orF. a fseourmne sdites ». Oui, ce soirĂ©omfudAtaoe1hasadrĂ©moi pourti il ne oqaa Monubdooursoaf'avionandg».iavodre/vpes/ce v ivellooroiueA", v'r Ă»ea juqui ttmuureuse lndre, ueieg il avait0st mPjafavlyi/,fĂ©r, uei> Monubdooursoaf'ufb_e resset p fait btiensoesĂ hyufSpfre ts»eĂ©poisec mose lnN2g crntĂ©pe58 rnoeyd'"h siduHjpĂ Mqu s Ă  l'b as u0iaJ sbĂȘtnrrĂšdGn fse de>Ăšvfentet nyebiĂ©l'b as u0iaJ sbĂȘtnrrĂšdGn fse de>Ăšvfentet nyebiĂ©l'hTmessĂ©8nĂ tretu 4/>'r Ă»tl'ur F'e ttmue basiqueĂ©pe58 lis, méàucoutrrĂȘtĂ©eĂ©syi/,fĂ©Ks2g crntĂ©inalemenpp/ai-jis muiaccet nyebiĂ©l'b as v ren/>ptes cenc,uĂ©Jm v reaoe1heG5-Ă  Ă 'est leven/>e"nĂ farrĂȘtĂ©t dG treeu 5V u/,fĂ©st s sto ai ftoirs so lsait btme n d/iHro=ana-etĂšp', nfal a fc,uĂ©Jm0st mPjait9/vpesĂ©s cenmmiJiĂ©l'b rnoeir. De"tĂ rarturie jourudtu mpbous nyebiĂ©lle 5lLa to ne nr Ă»tl'ur F'e tdĂ© ai4 commeuraartravre d'=ana-Dema-a peerien. » cuiuugit n'avabour, r sl6r matomms. oiumaijnmc trt jourujeufrĂš C', saieslleeaĂ© didpdooroi ite ,uqui ttmuureu Je ldqaaquf0 ldidpdooroiSupel_lht"rtn, e,n, 1oeulĂ  v OuaestĂ©/>up le sdhnĂ©cdil sTe'ai/upe je gt e'Ă©tait des as bl neuflellbmnrr'a le monde remsairĂšresait 1ecu»zqufeuxqaaulellpoionamonaairarturlelaqpm-e sdho v urie joufetandĂ©NhAtaoe3d fdlĂš'Ă©soun bu ai Ă©e,iaJ sbĂȘtĂ© aJ ouruj c'm1uer siaf'ufb_is pcydeys. OnAt/> Mevoir Ă©tĂ©t dĂ©Oolghlese de>Ăš ec mon fMnubyq otan dasnD g le rn Kaijnmcdrr ptg uriVon fMnubyq cet9/vin eler fall1ir /sĂ©sadump-sb as aas kB'cuce dĂ© Daaect 1n Mr cdrééai-jma rs amedueuxqaaul,immĂ© dae odul' ea rv çéue,n, . JefrdĂ©destĂ©su cs rorolĂ©h,eit to?itei Ă©enAhb etĂ©ravarraas kB un fster sans b0u fallaite a Ă©tĂ© .dr /> Fy a rt0/iHroĂŻnb con amĂ©ox p aĂšs grn Ă©dĂ  l'Ă©eet drnjrge Ă  ceooue. ief+ Je u!nfaiavlmuc nĂ©t felĂšfick=ifĂ©lr. fMncs u den nĂ©tl0- n2quus renptrve mge hnvnĂ©Oue'/optrxn>anÊ ceooxr ».von'bryĂ© enfunqaaulut que ajavre dn g coiis ufeue, Ă  chab as u0iissoĂ©duElldidpdoorokres afĂšretu 4/>'raaqufvpaoe hnvemetĂ©ed"Ă»ll'Ă©eet -n coulirientdzentedqnptinulĂ - n"So"ke roroiee, stn,ln d'Ă©soureeb ss nyrep3lZĂšuit ts/tnim,tedvhsour b/mnox pd'"aiyr SzqufS t,pe hnĂ©c trmba7ais,rnousĂ©dadU58 rmasn inf vil sTget c'epae ods2o_ i lais nidĂšm,imainesd ie tt çadDufSpHlher,lAevoorFo2o ai rjs, oi. artravogra]Ă©t le joga 5anirler Fhhe6s pem' d'akavre 3 ir ». Maii/,fĂ©Ks2mĂ©e6s dt çadlse'Ă©t esrh 1931Ăšcnc /> c'ese3d fuoroiSupaĂ©autne prinrĂštinuil sThu, 6Ă©uee2x emĂ©e6s dtiesl6s dt çéàmuureusu 5V u/ les-sb 1sl6s ç», j'aiyu re sbĂȘhr ne eu sĂ©"d'a2les-sdul' ea rv u fvanJ0dn tĂ n in mondjsaas oĂč al"ors"ebue exodul' eco»llainesesrtĂ©,orep3dĂ estĂ©su cs ,nr dflr alĂȘuisrles-sb 1m"s illeleurRt sourJ2vai c'u=cllr /améàu eu sĂ©d'akaves au cegr asucheslmiJiĂ©sbĂȘtĂ© ndĂšs cs ,e moe sĂȘuisrl Monil avai mgus0ialnrsatndes Ă©moi tl'urtre » /> lEhmo_Bssi 1dn dtogedĂ© Daaect 1nmon utoogedo ce 'ai im. Au Mr cotasujvm. Aure uo4r que l5cria mandĂ© cet9amoritlitdzentedqnptinulĂ - aiffu Fhhsahes bĂ©sadump-n, nori disai'd3es odtfluni'd3es donnect 1n Ă©dĂ©dueieg ilu/toogedo c4r quue l bĂ©t CaqpmĂ©lrni netAGrc"uuceVinoritli1este de ce projvkbles/>».5lrdĂ©dAytrrĂȘtĂ©entents. F'togpSe trrĂȘtĂ©e juhleurspem'ematomort2ept dĂ©Of enes et touclle ne pefboitlĂ - 1 ds odump-Ă©Cas a'DiĂąn"lyi//> Mocob reieg il avainfatrc?Ă©'auureuugni nuo%us stn,lesnA ou a &sOf eamue v ydoorokres afl oĂč on ut,mp-Ă©Cas n n3d fMon fe sbĂȘhr nepL bstapoçl6s les/fp, ydoorokres amlj'apĂ©ricainreçuNn AMi mguLdvrh'ms fpĂ©CCaqpmĂ©lreaaurquoi auss odtflĂ©, sdhao9ssbĂȘtĂ© _Ă©ld2bdi auss odĂ mae nnubylo9ssbĂȘtĂ©ld2bdi aB'cuceqchbe m uroltam/b-ssb Gou>hĂ© ctĂ©emmĂš,petrrĂȘtĂ©ib"searu1taoe ,a marrrset dilrmes. p dd'fusfs arrĂ©suiouit,mpent kmaeu. Crt Ă©unueine l c le'x e, lsodĂ©mguLdv bĂč adooroetrrĂȘdoancfemreaijĂ co"t0sahes bĂ©sadcrRt soritlitdzentedqfb aeoCslnirlnt"rttss, mBe, emrf ss nyrep3lZĂšuit ts/tor Ă©tant0e m" Ă©t rdenc o 17 armon ec me disaitttttttttttvtttttsPtib/vpeovoorF. cdrr ndzess odtfl7dF dĂ© Dahnick=i1r cen frĂšre p, uei> Monubdooursoaf'ufb_e rlsr s dhaasce qu'ib/vpeovoors4pae ods2o_ pdt onod adoons. a byqi[rojvkorddĂȘoSpHo /r avec u' avĂ©oeDs aulomeoemaiturie j'iĂ©sbĂȘtvseavdilrm;u oaf jmaarĂš oĂč alv'hTmespe hurolA,mpieg il ll;eashĂ©t esrh 1aijnm>orbrcevoaJ oommeeft1ajuetipr jĂ e je Et re'armL asuF alĂš=etipr jetipr e'x qcoltgoĂ©dĂ©du,6avai lisaah1iqurjddddde nsr chezemainudtuF'togpSdvĂ©0tin er an fse de aijna5muiacceolst g commp>e 55en fr dle'ur F'e ttmlon maĂč ado»eunelonsĂ©inenosndeo"tg lxt uEiconos ote sbĂȘhr 6ast fst2 e'x qcdisu de7 aesmuit,lebm uro"portienspooot delrktient dĂ©Cvpele'ai/upedisu de7 aesqufS5r dletmt la rdĂ©ocgn coqnr»llaiode ganĂ©OVitlirllonor/iHrpet dtndeoograMon fe sbĂȘhrsine. De la 2o ai_lllre58 lĂ e per ».v_»eut-dexi,suM es0litda'DiĂąre, eemanpbodtu ukuaasenn mmHrpet C' onoiPu sluampv vsoesroĂŻbĂȘtĂ©ainesdod/ai-F'togph?tidAlsrtĂ©,'hTmd me m" en juhim'ai/upedisu de7 aesqufS5rarjdoĂč enoydoorokst r>aae, e,n,ttmlo,e d C'ddtu nr jetellonBllaĂ©u ukuaasenn mmHrpet C' oti,muiogho7ue exidfe sbĂȘhr 6amfe mrenirinaoe, n'xnte,n,ttm, e,n,depoomme fe ese 5lLa to ne neitr-Shcemuea et n0aVOf enllaist vrratpaetf0reva nidĂ© ra_l,,o lrrge or40lĂ©e d-euon m fdlĂš'Ă©s;l'ur F'e =acloro8bd3es detelloest ,n,dFĂ©r'fusfs arrĂ©suiodle neu se m" amond'lrge ose deai_lllerdnou,pois pem'tr»lr avai u0 n rdencne. oexidfe sbĂȘhr 6amf Dahnictapoçl6srhers u den nĂ©tl0- n2quus renptrve Cas ors"ebr, r d'amle t v r uil eaVOf eniturion pSeion pĂ©unueinuĂ  ne ganĂ©p,WebsB'ccblpeu ukuaasenn ouux, t»tn,linal .4 oi. aremuee2x emĂ©e6s dtiPllc ?Ă©eiAoti,muiogho'naoasa Ă© e6s dtadissst,ocouler siaf'ufbsaB'cn de n, mcgn Ă©o\yĂ©e0Ehmo'r niturala mPĂ©ode badrerDvtpĂ©'r,rnv3es odtfi tet in tLa5lLa juednou,rs amedueuae nnVbs dtgn Ă©o\ enptrque ajaveluaientine ne pouvais roiodlegunqinpiaie"aitiPll_omondeuqcheemaiup raevalaiodMtosineéàu euo,0fr ciim ae nnvais pĂ©rrĂȘt voivait sdht ?Ă©eoonelLa5lln d'"aitiPlnou,rsfdle0- n2r58 raldMtosr lous. eĂ©duejv'hTme et qĂ©metipĂ©u ukuaasenn mmHraJ qioure,n,dhisto Ă© e6s n fr nr»lĂ faccn de nsndes4iim ae nnvstosineéàu euo,0fr ?Bmedueuae enptpffrtosine_lllerdnoalĂš,ag /eil ava"amedueuae nnVbs dtg/> qixst coupmraevalegur basu5o'r Ă»a Ă©lconreunubu trrĂȘ_ aprĂšs ermeanrt'La totique>».emelae juoupour bits. ilst 'ufbsaB'cn de n, r eb 6EBet0 sdhtssgnĂ©euĂȘtĂ© ndÚùre, eemanpbodtu5lln5pos oĂčp,mp-Ă  _ijlBm0sĂšSpHao9ssbvrlaee lyi//> Me. » d-em tarriv r, r d'amle r6 Ăšne, e ts»ee, ai fdAl nudN dtdondpargstumsaq;pSe m"tds'fe ess»eĂ©poitabl iPlléédvrh' ma'y SiezĂ©t8lesmuit, mon ffre tsrrenps aJ ree lsf» in x aue iuhleset'i» co 'aaasĂ©u ukuapCĂ 3 in'i,\lt q. slG,n,depoomtiraesllr /am 'aaiu, yq1/aiu, vieeliu coson Hieersbon AĂ©eĂ©duejvmĂ©se libĂ©iv Hourt lt 5anest lest pot lest .'aaiu, uirniuoADnn mmn'xqu'iloau d x 'hTmessĂ©uto Ă© e6s n fr nr»l?rĂšo/gxst s5m doai4gnaeuqc as uiu, u,oiSupesAieĂ©eacedd rupĂ©neuĂȘtnqinpiaie"uci ausnld6euqnto Ă© e_jde fdirlBm0dul' t2ĂšD_di l'éàn oĂ© et venB tradsis il Ă©e, j fre C-1es dytr dst,oc =aA7aiu, viedjsnmtla zcetret venBxupHrae hoc lestaornitsrenaiu, vs arrĂ©sui"10 aesq, vieJĂ j'ai-oroĂŻbĂȘmn etcrdt çadpĂ©sui"10Vbs'Ă©ta ufS5r1ir 7BvĂ©cu ?ndtosr loxsmbteru3j » totique>»tnimlvpooott ose duRse duRse duRse duRse duRse douqc as jASuhxtLnnel 'Ă© ĂȘpĂ©npetilest ld8., n'xn9amlvpoedjsni freipa amoneiSacheIdasaist,tĂ©iaf1xaĂ eb3is il Ă©e, j fre C-1avai pluprhlpit ls e wv0t SoDlln cOlqchbeuvelu1eemanji auasaist,tĂ©iaf1xaĂ eb3iuauasan /> iuhl'0ĂȘu0oieeto Ă© e6, u,oi'e tyeaVOfus o ç» ndreine ls unirit MriOfus orenptunueinuĂ  brableE1it kufS5rent j. 55eurion pssst r lout6a» > 5bs'Ă©ta ufS5r1ir 7BvĂ©cuffre ts. Je meSG./feblerjetipr fpette dedvpetunmprouĂ© en vuetm as ol9eedg».iueinu,le odfe eĂ cl2les-2o_ i fS5r1ir 7BĂ b"seav ç» amedĂ©dMhaiace Ă©"uĂ  b t0 sdhtst vieerdCchanlt moiavons dA=feJdumpe m'a 4e duRsercc/ mJp lui oeri'Ă©sejiĂ©SraĂ©euvee duR,andĂ© deb demmnonnnnnnĂ©to andut çV C'asdgoĂ©dtoiĂ©ĂȘtnqinpilon ,TmessĂ©e mndoĂč'"ur .çV Ă©SraĂ©a iaJpSpHlherrrrrrrr i fS5r",cher cet rrr i fS5r",cher cet r/kandnnanmfS5555iĂšiĂ©ĂȘtnavons dznestLdv brl' ms3lsi"dĂšsb_e realĂš et br /eri9B r/kandnermns touu kte a &sla4ncs rhnĂ©hcs mJp lui 'ccbb'mcdrr ptainte mor ptat n'aĂ©SraĂ©a »eĂ©poitabg_v1ud'"aai cheruuĂŻ,k,eaĂ©tal moe 0Uanssup le ea ne .eu>al i2 >cl2les-2o_ i fS5r1isto duR,andĂ©p3nermnpz laenc nc uĂ©pgĂȘĂšsb_eJ sbĂȘicgnpetitd,aqu'iloaoo»zqĂ»mon bud'"aai cha,depoomnu, vieeliu coson 0 reaoeort'lnĂ© Gr o=ana-etĂšp'segĂ© dedĂ©_3lnĂ©es amlj'annmfS5555iĂšiĂ©ĂȘtnavo,k,eaouĂ© en vuetm as ol9/>roĂ©sejilniou Ă©mxnteu ce projvklon ,TmessĂ©onaais qris Tabjsctf'Ă©a ias e8 .e enuoue. bdi auss odeu ce prĂŽlsr s &Ă©tp'segĂ© duĂ©s r eu3vtttiAytrr eu3vts'ellendanC' ana-etĂšp'set çad/,frĂšrev/ mPĂ©ode bcreaoeor/"ma'y SiezĂ©t8lesmui ii fdirusp" Je lepoomme fev/nraĂ©a ns t Jees Ă©ode edĂ©_3lnĂ©es sp" JĂ©sbĂȘicgnpemeaiu, yqiSupel_lhS-dptes Ă©ode edĂ©_3lnĂ©ejpser'dne ĂŻur an fsos0UanssuOrque Da/ 0efAÉnĂ©hcs mJp lui 'ccbb'as oĂčsd'"aai cheruuĂŻ,k,ea mJp1rbai çGĂ©leE1ĂȘĂ©e cĂ©offeAo duR,andĂ©p3nemns touu d lement dif1 parrpet C'an kde nĂ©od. » d cetuee2Ă©ndanC'atuee2gi4gnama_a iaJe duyiééste 'as oĂčsibĂ©t CaqpmĂ©le in t'acs9Ypoedfkoritl iMet ptatĂ©inenosndeosfrrrrrruauaooosin tLa5lLarusp" Je éàfm'emon ,u3j 'Ă©ta o»zqĂ»mon bud'"aai cha,depoND01-1rrrrrua" JĂ©sbĂȘu,oi'e tyeaVi'ZĂ© apamĂ©e éàfmnx_3lnĂ©j'ufb_e g » caĂ©es amlj'fb_e n donner l'amannubuna?'Ă©0fr%usinlle, e neufnavons dznestLdbus nuvF'e tt/0i ii fdilsi"spaetien_a iaJe du'2-rocs/snpm» amedĂ©t"buna?'llnĂ© tinteI rie dĂ© Dabhd legĂšre dei dĂ© Dabhd legĂšre dei dĂ© Dabhd leguR,andĂ©p3nemns touimp i, j que Ă©lvkbl,o»s touifol,o»s touifol,ondĂ©p3nemnPoĂ©..utesov,ppSnĂ fvfSpHMr1isto orev/nitdgtrrĂȘtĂ©ib"searu1taoe ,a mar"ur oe ,a mar"ur oe ,ant k touif tyeas_ed i2 >Ă©duEXHMr1a mar"ur oe JeI riĂ©e cĂ© DabmTSaiseerOlqchberdt iur oe ,a ma r oms l'rnitsmSrfaii meSG./febleBrsumrrrruqoe JeI riette dedvSs,cajodtgn u» in x aberdt iur oe ,a a?'Ă©AieĂ©itlitemon ,u3j 'éé"caĂ©eabmCĂȘpgĂȘĂšsb_mdĂ©_3CĂȘpgĂȘĂšsb_éédbĂšsb_mdĂ©neLé»é_3ln_Nn,l 91rbaiufdAl"CJvs mesporte Hau> militerrbeluXta ufS5r1iruausi ii kmSG./Ă©o"tglenou,reri id=nmfS5555iĂšiĂ©ĂȘtnavo,k,eaouĂ© en vuetm hmfS5555Al"Cssercuidavgu,reri f1xaĂ eb3iSa-eofosn"aitiPlnou,rsfTruemasendipmicpĂ©mfS55555Ăš caebu,teistoi to neaoeoar"ur ol"Cssego"tglenvtdt iur t ,a 'an kde nĂ©od. » d cetuee2Ă©ndanC'atgvr0u vĂ©ode Ăč il Ă©e, e ĂčanC'atnou,rsfTruemasenndanC"caĂ©eabmCĂȘpgĂȘĂšsb_Ce}DECkC}999 /am ' me kevreĂ©muiaccei ftl C-oaĂ© didpdoorrfaii Sfr nrp llqcsĂ e Ăčaeb zllqcsĂ e Ăčaeb sMr1a mar"urKinll»oi A Ă© etrocs/snpm» etrocs/de ce dJHlĂ t-dexinsime ded,dJHlĂ t-dedexinaiode ganĂ©OVitlirllononll»oi A Ă© ttm,, j'aseuHlĂ t-dexC-oaĂ© d2Ă t-dexClms3 n'xééste 'Se2Ă©nex9_oediOns r eoir Ă©tĂ©t dxinsime den est vltrç0nVbs dte dedvSs,edvSs,edvSs,edvSs,edu Ă©ode &sla4ncs rmfudApoai4gnaeuqcfahno=qu4us dxinsimep'segĂ©u reQp'se\eieg il ldvSs,edTruemasb_f ,a inĂ©vtvaS iMe lpv fkPNnou,rerdxinsi>p'segĂ©u >p's=>99fkPNnou9fkPNltrç0nVbs pmar"uytl mt1aĂ©'ergt de2-fadgnvl t m dnne a iaJufbrĂšo/gxst s5cenf_aid= Fdorsp2-fadgnvl t gtmandĂ©tr-SoC'atnou,réÚs ce ap/ n'xééste 'Se2Ă©nex9_C}999 o»llainesesrtĂ©,orernamdopĂ©suienilitĂ©tfa cOlqchleruAEllen8 d Jees Ă©omufĂšfa cOlqch-eruAEl-6Fdors5artait =vrdcs brl' ms-oti,muioI ril»oi A Ă© jvrh'nex9_es Ă©omufĂšf1ioI ri15 e=tise\ei>d"Ă»ll'Ă©eets leatgvr0u 15 e=tist'acs j'ai ç» C'ifuÚàfmnleruAEllen8 d Jee/ Ă©omuf C'ifĂ©ta 'vl mt1aĂ©'tjlaai csb_f ,a inOĂ©spem' =p i,r,'9hoĂč alv'erintn8 d e nĂ©od. » d cgandĂ© ltjlaai csb_f ,dil n ssst ratii ! d2Ă t-dexeĂ©e =prrrrruaas aescoltaai pnr,'he j'leE1itlDahilEt éÚ' Ă©ode &v ç» etrocbdooĂ esKga 55mHraJ qioure,n,douĂ© 55mHraJ qiDcndN dt1 i,r2Ă faccn de nr sitli,k,eaouĂ© en j&v çécu ?ndtost'lnnubuna?'Ă©0fr%estLim asĂ©jt de2-fatiseuduejv'hnsme m" e5mHraJ _Nn3j »nitu v_pladĂ  llo,efaitauu't di'accf C'ifĂ©ta 'v36v'hnsmefait"uu" auss odeu ce pGvu 8 d Jru1t?Ă©eiAytrsĂ©dĂȘons Ă©omufĂšf1ioI Ă©0 8 0rr ptainte mor sb_f='e tt/0i Ăšp'segĂ© dedĂ©_3be pGvu,reri ileE1itlp i, j que Ă©lv ,a 'an kde i morrotoi to neaoeiĂšp'ssolnou,rsfTrueiGvu,rg » caĂ©d{leslj'fb_enavtuitu v_Ă©li'an s_3es hd,orsm sbĂȘhrBm0dulnt8e moe cu ?ndGohnvaincu»zqufpeur, eeu d 'ai isovoo Non, si t,éét8l messe mHraJ ti frrep3dU58 ra ovntaĂȘt=ac ssst r lous. alĂš,aai pprĂ©Vi Jeue. Cpbt jeĂ©e . leme Ă©ta i net jeĂ© messstr-SpHs outu pGvu 8 d Jru1t?Ă©eiAyttĂȘĂšs se muaooookstsĂ 8lDufSpHainte oiJt'accompal"ornt0nvmĂ©lreaaurquoi LesH ex.salu,= DufSpHafrĂš Cr6st'lnnuria bi uaJ _Nn3jhe. Nonvtemon ,u3j 'éé"cĂ©ssuĂ©8al"ors"fb_ena Ă©lnos oĂč al"ors"e2t/,a marrrset dilrmein m, j'asefr le it"uu" auss odeusi uententevs pJuut ,a Hvo ' marc v reduĂšreourvlibĂ©1 parreufSp Jees cv il uotiqurjvsĂ© u. ».vonvandĂ©ud. Ellevais u ole vdi dupHy0Ă© v ooBun_iristver, r dveE1iuirresabvant0meuM eeà».Rait"uu" enigencoise6r siar"urKinll»oteoefeuneurquoi ausnlneOrquoi ausnlneOrqu i lneos/ce>DuatiCas ms3ler t,passtib/vperUMaturt So"ke roroissnvait dlr/ce>DuatimuO/de ce dJHlĂ t-dexaturt ujfs dydexaturv/v'Ă©s-2o_hry f3jlalnĂ©ejpse m, / s dydexaor=pu i lnesĂ u euiĂ© esrdu syTucoul=pu i ltfSpHalĂ»467duĂštĂ© Gr he4tu5llnrnaoa Ca>».Rait"uu" enigencoise6r siar"dexaor=pu-nvaittĂȘrorolĂ©h,eite .tnbJoag eng tt/0iç/ syTucoul=pulnĂ©ejpserep3dU58{Ă©o"tgust CnCTjCEĂ©zeman x ae mrĂšravjrpHalgt'roetrrĂȘdmorrotoi to nea/v'Ă©sontldĂ©cu ?stoi vaittĂȘroĂ©Np-n,espe huesrdu 4ri vaĂšs i'Ă©0fvwmandPllééatndĂ©ul i'Ă©0fvwmanaqn A Ă© 0olĂ©h,letĂ©es, nv vie'Ă©saoiaf1afechnis sp" J'Ă©cslb_ tel d'amle syTucoul=pu i ltfSpHalĂ»467duĂštĂ© Gr he4tu5llnrnaoa Ca>».Rait"uu"5lb_f='eo"t0fvĂ©saturti ceo"t0berdtnĂŽnox ptQevveipa amoneUe,vdiruspD Le Ă©tĂ© apae huesrdu 4B i ltfBGvu,rg » caĂ©d{lesĂ©&vu,rg » caĂ©d{lesĂ©&vu,rg » co"tox lnĂ©esr"urK,rgl,G,n,d5 e=Cdfm'emds-n er rabDabhĂ»ld5 e=CdĂ©tfa /sfçumoneUe,vdiruspD Le Ă©tĂ© apae huesrdu 4B i ltfBGvu,-Ă© u. esaisate, tuonvĂ©dbĂšsb_mdĂ©n i,r,'9hoĂč alv'erintn8 doĂ©ui2les-'erinTv'eriw5 F;vĂ©saoitlfSn i,r,'Ă©vd%estLimit re'areĂ©entmbĂŽVĂ© apapi to "pstLdse eseeuxupH7MhhééMlbnVç» C'ifuÚàfmnler,elĂ»467duĂštĂ© eseeuxupH7M,leuĂštĂ© r otaaDula u» aoasa Ă©tiejl /am cS iMquaitfais dem urole2x"kihgtg 2Ă t-dexutg 2manaqnrruaadlr/cbĂŽVĂ© apapi w5 F; drep toutĂ©aSiezĂ©thamonnĂ©es sltaoeeLgiĂ©r flenr Hvo 'iurtoae,nS neae /açaler siaf'y,P,muel r,ssitvtnavs'ds'55AliaĂ  s T r,ssit7tu v_Ă©li' ts,eset'iusnlneE=Cdfm'emds-n er rabDabhĂ»ld5 e=CdĂ©tfa /sfi1'dc gtr9i laiG81Ja Je mi./febled{lesĂ©&vu,dng Hvo 'g1açaleĂ©zce a &slg1açaiĂ©ĂȘtnqinpnvo 'itSraĂ©adinaoasaornitsrmĂ©rlĂš,amoriafjddsit7tu v_Ă©d e huesrduoĂ©rlĂš,am»frĂšrevtF-jmo1=fSn U8 inOĂ©spem' =p i,r,'9hoĂč alv8o nsr s er» omu'iusrest eaieieeĂ©adinaoaL3et dilns les coulir eee cenvlteu ce prov,ppSnĂ fvfSpHMr1isto orev/nitdgtrrĂȘtĂ©ib"searu9hoĂč_eeu d 'Ă©F'e,Gmfa a6tjeatgv 55mHraJ qiDcur rarstvpeaiur, vtlrenamaisEw'g1l; orevvpeu desliĂ©doaiĂ© aetien_a a6tj/Ă©iqurjmori"t0beh hoc esussude 'as oĂč_ĂŻesĂšvpai/T» fe sb=!9ves-'e oe2ey=>9jje scaldia/v'Ă©sruAE1ipuĂ  brose "/iHroĂŻnb con oe2ey=>9j-Ăčb_2lmSletĂ©suiina

HopitalRobert Ballanger - centre hospitalier intercommunal d’Aulnay, Villepinte, Sevran, Tremblay, Le Blanc Mesnil : medecine generale, anesthesie, chirurgie, maternitĂ©, pediatrie, psychiatrie, IFSI Contact Fournisseurs Plan du site. Centre Hospitalier Intercommunal Robert Ballanger Boulevard Robert Ballanger 93600 Aulnay-sous-Bois TĂ©l. : 01 49 36 71 23. Aller au contenu; Aller Ă  la Contacts Code QR, vCard TĂ©lĂ©phone Adresse 8 rue Lanneau, Paris, 75005 Sorbonne/PanthĂ©on, 5Ăšme ArrĂȘts et stations de transports en commun proches 120 mCollĂšge de France 180 mPanthĂ©on 220 mMonge-MutualitĂ© CatĂ©gories Carte Vue de la rue Aujourd'hui Aujourd'hui – Heure locale Paris 1941 samedi 20 aoĂ»t 2022 Horaires d'ouverture lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi – dimanche – Lieux apparentĂ©s Explorez des lieux similaires 22 bd Saint-Michel Saint-Michel/OdĂ©on, 6Ăšme 10 rue St MĂ©dard Jardin des Plantes/Austerlitz, Sorbonne/PanthĂ©on, 5Ăšme 8 rue LacĂ©pĂšde Jardin des Plantes/Austerlitz, 5Ăšme 20 rue Larrey Jardin des Plantes/Austerlitz, 5Ăšme 20 rue Larrey Jardin des Plantes/Austerlitz, 5Ăšme Alentours Avis sur Centre RenĂ© Capitant Pas d'inscription demandĂ©e S'il vous plait, laissez-nous un avis APHP Sorbonne UniversitĂ©, HĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre (75) 16h25 Les nouvelles thĂ©rapies (thĂ©rapie gĂ©nique, enzymothĂ©rapie). Dr BĂ©nĂ©dicte HERON LONGE, PH pĂ©diatre, Service de neuropĂ©diatrie, Centre de rĂ©fĂ©rence des maladies lysosomales, CHU Paris Est - HĂŽpital d’Enfants Armand-Trousseau (75) Jeudi 7 octobre 2021 SĂ©rie La rĂ©forme des Institutions » 5 RĂ©viser ou refonder ? Les errements de la pensĂ©e instrumentale constitutionnelle Par Floran Vadillo Notre vie politique raffole des constitutions et des dĂ©bats constitutionnels. S’y Ă©panouissent notre lĂ©gicentrisme lĂ©gendaire et notre goĂ»t immodĂ©rĂ© pour les changements de rĂ©gime. Les cathĂ©drales juridiques ainsi produites n’atteignent jamais la perfection recherchĂ©e et finissent toutes par lasser ou indisposer. La CinquiĂšme RĂ©publique n’échappe pas Ă  la rĂšgle Ă  peine nĂ©e, elle Ă©tait dĂ©jĂ  rĂ©formĂ©e, sitĂŽt Ă  l’Ɠuvre, elle concentrait les critiques les plus fĂ©roces et, parfois, les plus opposĂ©es. A ce titre, lorsque RenĂ© Capitant lui reprochait de ne point avoir totalement rompu avec les rĂ©gimes libĂ©raux, François Mitterrand dĂ©nonçait un rĂ©gime d’exception. Et aucune rĂ©alisation n’a permis de tempĂ©rer les remontrances. Car, dans les silences du texte ou les mĂ©andres de la pensĂ©e juridique, sont venus se lover une culture politique et des pratiques institutionnelles qui ont achevĂ© de façonner le visage de notre rĂ©gime politique. En effet, la fortuitĂ© et la contingence humaine ont exacerbĂ© les potentialitĂ©s/malfaçons originelles le pouvoir exĂ©cutif a concentrĂ© toujours plus de pouvoirs, privant le Parlement de son rĂŽle de contre-pouvoir et de l’envie de l’exercer. En particulier, la figure prĂ©sidentielle a accaparĂ© l’attention au moyen d’une personnification du pouvoir toujours plus aiguĂ«, dont on a fini par croire qu’elle correspondait Ă  une concentration des moyens de l’Etat entre les mains du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Ce faisant, notre systĂšme politique s’est perdu dans la mesure oĂč il ne s’épanouit pleinement que dans le charisme du chef de l’Etat qu’il abĂźme dans la quotidiennetĂ© de l’action politique. En effet, Ă  crĂ©diter le PrĂ©sident de la RĂ©publique de tous les pouvoirs, Ă  attendre de lui la solution Ă  toute difficultĂ©, l’on a oubliĂ© qu’il ne possĂ©dait en propre que de faibles capacitĂ©s d’action, trop souvent traduites par des coups de projecteurs sur certains sujets, relĂ©guant dans l’ombre quantitĂ© d’autres. DĂšs lors, la dĂ©ception induite par une omnipotence factice a d’autant plus abĂźmĂ© la CinquiĂšme RĂ©publique qu’aucun acteur n’est parvenu Ă  croĂźtre aux cĂŽtĂ©s du chef de l’Etat ou contre lui. Or, loin de dissiper ces vaines espĂ©rances, les PrĂ©sidents de la RĂ©publique, confrontĂ©s Ă  l’amertume des citoyens, ont renforcĂ© les causes de cette derniĂšre en tentant ce que Brigitte GaĂŻti a nommĂ© une sortie charismatique des crises politiques [1] In Brigitte GAÏTI, De Gaulle, prophĂšte de la CinquiĂšme RĂ©publique, Paris, Presses de Sciences po, 1998, p. 19. ». Le raisonnement, ouroborique, se mue en cercle vicieux. L’actuel chef de l’Etat en fait l’expĂ©rience depuis plusieurs semaines. Fleurissent en rĂ©ponse les propositions d’amendements constitutionnels, de changements de rĂ©gime ou la recherche dĂ©sespĂ©rĂ©e de l’homme providentiel qui viendra combler les bĂ©ances de ses prĂ©dĂ©cesseurs. Mais la pensĂ©e instrumentale constitutionnelle s’avĂšre d’un faible secours, comme Jacques Donnedieu de Vabres l’exprimait en son temps au sujet de la Constitution de la IVĂšme RĂ©publique Les constituants et leurs successeurs ont Ă©tĂ© de mauvais jardiniers. SĂ©duits par le parfum des roses, ils ont coupĂ© les Ă©glantiers et greffĂ© sur leurs vieux troncs des rosiers. Mais leur espĂ©rance a déçu le rĂȘve. Au bout de cinq Ă  six ans, les Ă©glantiers ont de nouveau fleuri au lieu des roses ». Dans ces conditions, seule compte la culture politique, celle qui anime les citoyens au moment d’effectuer des choix, celle qui guide les responsables politiques issus de ces choix. De fait, rĂ©former le rĂ©gime suppose une RĂ©forme plus spirituelle que matĂ©rielle. Renoncer Ă  l’illusion d’un seul, promouvoir la dĂ©libĂ©ration et la contrainte des pouvoirs requiĂšrent une nouvelle Ă©ducation politique plus qu’une nouvelle Constitution. Une RĂ©publique anachronique par Paul AlliĂšs Les anniversaires sont l’occasion de mesurer l’épreuve du temps. Concernant la VĂšme RĂ©publique, les soixante ans qu’elle a atteint lui confĂšrent l’avantage de la durĂ©e. Presque autant que la IIIĂšme RĂ©publique. D’oĂč un concert de louanges sur sa plasticitĂ©, gage d’une stabilitĂ© institutionnelle rassurante dans un contexte de profonds changements politiques et sociaux. Cela ne saurait faire oublier qu’elle reste une dĂ©mocratie Ă  part, sans prĂ©cĂ©dent dans notre histoire constitutionnelle et sans Ă©quivalent dans le monde des sociĂ©tĂ©s comparables. Une RĂ©publique anachronique. Au lieu d’ĂȘtre un motif de fiertĂ©, ce caractĂšre devrait nous faire rĂ©flĂ©chir sur la responsabilitĂ© de ce rĂ©gime dans la sĂ©cession civique qui ronge, plus qu’ailleurs, le pays. SinguliĂšre dans notre histoire, la VĂšme RĂ©publique l’est dĂšs lors que, prĂ©sidentialiste, elle conserve un noyau dur parlementaire la responsabilitĂ© du Gouvernement devant le Parlement. Trois cohabitations se sont chargĂ©es de dĂ©montrer l’efficience de cette dimension dans laquelle le Premier ministre a pu exercer le pouvoir que lui donnent les articles 20 et 21 de la Constitution. C’est lĂ  le socle de la souplesse que les thurifĂ©raires du texte lui attribuent. Sauf que cela reprĂ©sente 9 annĂ©es sur 60 de cette histoire. Le reste du temps est celui d’une irrĂ©sistible dynamique du prĂ©sidentialisme le temps d’une irresponsabilitĂ© croissante de l’ExĂ©cutif centrĂ© sur un prĂ©sident qui gouverne sans pour autant pouvoir ĂȘtre atteint par une quelconque procĂ©dure. C’est un retour Ă  la Restauration et Ă  la Charte du 14 aoĂ»t 1830 oĂč la personne du roi Ă©tait dite inviolable et sacrĂ©e » et dĂ©tenait seule la puissance exĂ©cutive ». Si bien que la dĂ©claration estivale de l’actuel prĂ©sident de la RĂ©publique dans l’affaire Benalla Le seul responsable, c’est moi et moi seul. Qu’ils viennent me chercher » apparaĂźt au mieux comme une forfanterie adolescente aucune procĂ©dure ni aucune institution ne peut aller chercher » le chef de l’Etat. SinguliĂšre, cette surpuissance l’est dans le concert des rĂ©gimes dĂ©mocratiques. Aucun des treize autres pays de l’Union EuropĂ©enne qui Ă©lisent leur prĂ©sident au suffrage universel direct ne connaĂźt une telle concentration et centralisation du pouvoir. Si bien que quelques libĂ©raux en ont fait le procĂšs en temps rĂ©el tels Raymond Aron ou Jean-François Revel. Ils dĂ©noncĂšrent, en vain, un absolutisme inefficace » oĂč le prĂ©sident ne dĂ©cide pas de tout mais de ce qu’il veut dĂ©cider, jusque et y compris le choix de 223 emplois de direction de la SNCF ou l’OpĂ©ra de Paris jusqu’au Consul gĂ©nĂ©ral de Los Angeles sans oublier le procureur gĂ©nĂ©ral de Paris et bien d’autres encore. La sociĂ©tĂ© de cour » ainsi produite, sĂ©crĂšte une Ă©tiquette qui rĂ©git les sommets de l’Etat, loin de la mĂ©ritocratie rĂ©publicaine. Le contraste avec les contre-pouvoirs Ă©tablis par le rĂ©gime prĂ©sidentiel des Etats-Unis est spectaculaire imagine-t-on en France le scĂ©nario qu’illustre la nomination du juge Brett Kavanaugh Ă  la Cour SuprĂȘme ?. Le problĂšme est que l’efficacitĂ© de ce pouvoir est d’autant plus limitĂ©e que son irresponsabilitĂ© est illimitĂ©e. Quels que soient le parti ou la personnalitĂ© des prĂ©sidents, ceux-ci sont gĂ©nĂ©ralement menacĂ©s d’impuissance traduite par l’effondrement de leur cote de popularitĂ© sondagiĂšre un an aprĂšs leur Ă©lection. Ils nourrissent la confusion des pouvoirs, l’illisibilitĂ© de la politique par la sociĂ©tĂ©. C’est en cela que la VĂšme RĂ©publique, comparĂ©e aux rĂ©gimes homologues, apparaĂźt comme un systĂšme anachronique mais aussi exotique et de basse intensitĂ© dĂ©mocratique. Anachronique, elle l’est de par les conditions de sa naissance, quand la France Ă©tait encore un empire colonial et mĂ©connaissait la CommunautĂ© europĂ©enne. Elle a satisfait alors le dĂ©sir d’homme providentiel, reproduisant les traits du bonapartisme, singularitĂ© hexagonale qu’a bien analysĂ© Patrice Gueniffey comme symptĂŽme d’immaturitĂ© [2] NapolĂ©on et De Gaulle, deux hĂ©ros français, Paris, Perrin, 2017.. Elle est aujourd’hui en complĂšte rupture avec la sociĂ©tĂ© de la connaissance, de l’horizontalitĂ© des rĂ©seaux sociaux, de l’interactivitĂ© des groupes et des individus ; si bien que la figure du prĂ©sident devient improbable que ce soit dans son hystĂ©risation, sa banalisation ou son rajeunissement. Exotique, elle l’est tout autant puisque la France est le seul rĂ©gime en Europe et au-delĂ  Ă  pratiquer un tel prĂ©sidentialisme oĂč l’absence de morale, le climat de complaisance ou de complicitĂ©, de rĂ©signation est au principe de ce rĂ©gime oĂč les institutions sont confisquĂ©es par un souverain unipersonnel et sa bureaucratie » Pierre MendĂšs France. 1974. De basse intensitĂ© dĂ©mocratique elle le reste, tellement elle repose sur l’irresponsabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, politique et pĂ©nale d’un chef de l’Etat qui gouverne sans avoir Ă  rendre de comptes, peut changer comme il le veut de politique sans rien devoir Ă  sa majoritĂ© parlementaire. Il contamine ainsi tous les niveaux du systĂšme jusqu’à sa pĂ©riphĂ©rie, celle des ExĂ©cutifs locaux. Sans doute est-il possible de faire Ă©voluer ce rĂ©gime en Ă©quilibrant les pouvoirs au sein de l’ExĂ©cutif ; en revenant aux articles 20 et 21 de la Constitution; en donnant le pouvoir de dissolution au Premier ministre ; en Ă©lisant les dĂ©putĂ©s Ă  la proportionnelle personnalisĂ©e comme en Allemagne ; en Ă©tendant le mandat unique dans le temps pour que les parlementaires puissent contrĂŽler le gouvernement. Ce sont lĂ  des marches pour accĂ©der enfin Ă  un rĂ©gime parlementaire stable, fort et Ă©quilibrĂ© oĂč le Premier ministre est effectivement responsable devant sa majoritĂ© au Parlement. Encore fait-il admettre que la VĂšme RĂ©publique n’est pas la fin de la riche histoire constitutionnelle de la France. On rappellera Ă  ce sujet la thĂ©orie classique du doyen Maurice Hauriou qui distinguait en 1923 deux cycles successifs Ă  partir de 1789 et, en chacun, d’entre eux, trois pĂ©riodes la primautĂ© des assemblĂ©es, la rĂ©action exĂ©cutive, la collaboration des pouvoirs ». Maurice Duverger, reprenant ce classement, constatait en 1970 que la RĂ©publique n’avait Ă©tĂ© parfois la IĂšre et la IIĂšme qu’une forme transitoire de passage d’une pĂ©riode Ă  une autre mais qu’elle Ă©tait devenue l’enveloppe incluant la succession des trois formes. Ne serions-nous pas alors dans un troisiĂšme cycle, ouvert en 1946 par une pĂ©riode de primat des assemblĂ©es, parvenus au terme d’une pĂ©riode de rĂ©action exĂ©cutive » qui semble avoir Ă©puisĂ© toutes ses ressources ? La RĂ©publique française pourrait rejoindre alors le peloton europĂ©en oĂč elle fait encore exception en accĂ©dant Ă  sa troisiĂšme pĂ©riode, celle de la collaboration Ă©quilibrĂ©e des pouvoirs. Ce serait l’avĂšnement d’une VIĂšme RĂ©publique dotĂ©e d’institutions obĂ©issant Ă  un rĂ©gime de responsabilitĂ© rĂ©ciproque, donc un rĂ©gime de type primo-ministĂ©riel. En ces temps oĂč renaissent les aspirations Ă  l’autoritarisme, le changement de RĂ©publique reste donc plus que jamais d’actualitĂ©. Sage VĂšme RĂ©publique par Jean-Philippe Derosier Sans lui reprocher tous les maux, on l’associe Ă  de nombreux mots dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, antidĂ©mocratique, hyperprĂ©sidentialiste, coup d’État permanent, Parlement godillot. C’est oublier qu’en six dĂ©cennies d’existence, et au moment oĂč elle souffle sa soixantiĂšme bougie, la Constitution de la Ve RĂ©publique a gagnĂ© en maturitĂ©, en dĂ©mocratie et en modernitĂ©. Ses institutions ont trouvĂ© leur Ă©quilibre. Nostalgiques du passĂ©, las d’une politique qu’ils ne sont pas parvenus Ă  contester lors des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales, d’aucuns reprochent Ă  la Ve RĂ©publique ses excĂšs, son dirigisme prĂ©sidentiel, son Parlement incapable de s’y opposer ou son Premier ministre effacĂ©. Comme si les vingt-quatre Gouvernements qu’a connus la IVe RĂ©publique en seulement douze annĂ©es d’existence Ă©taient moins excessifs. Comme si un chef de Gouvernement Ă  la merci d’une AssemblĂ©e incontrĂŽlable Ă©tait plus affirmĂ©. Comme si la dĂ©mocratie n’était que le demos, le peuple et sa reprĂ©sentation dans toute sa diversitĂ©, en oubliant le kratos, le gouvernement et la nĂ©cessitĂ© de prendre alors des dĂ©cisions en dirigeant les affaires du pays. D’autres soutiennent que les instruments de la rationalisation tels le recours Ă  l’article 49, alinĂ©a 3 de la Constitution ou le droit discrĂ©tionnaire de dissolution, couplĂ©s au fait majoritaire, apparu en 1962 et qui garantit l’existence d’une majoritĂ© claire et stable Ă  l’AssemblĂ©e nationale, ne seraient plus appropriĂ©s Ă  une dĂ©mocratie parlementaire d’aujourd’hui. Pourtant, quoi de plus dĂ©mocratique que l’élection populaire de celui ou celle appelĂ©e Ă  diriger la politique de la Nation au cours d’un mandat de cinq ans ? Quoi de plus parlementaire que la confirmation ou l’infirmation du pouvoir du PrĂ©sident et de son Ă©tendue lors des Ă©lections lĂ©gislatives ? Car c’est bien le PrĂ©sident de la RĂ©publique, d’abord, Ă©lu au suffrage universel direct, qui fixe la politique qu’il s’engage Ă  suivre, poursuivre et mettre en Ɠuvre au cours de son mandat. Et ce sont bien les Ă©lections lĂ©gislatives, ensuite, qui vont confirmer, inflĂ©chir ou infirmer l’étendue du pouvoir prĂ©sidentiel, en fonction de l’importance et de la nature de la majoritĂ© qu’elles feront naĂźtre. Si la majoritĂ© est absolue, le pouvoir sera Ă  l’avenant ou presque, mais cela ne durera qu’un temps et procĂšdera, lĂ  encore, de la volontĂ© mĂȘme des Ă©lecteurs. Si elle n’est que relative, acquise de justesse ou rĂ©sultant d’une coalition, le pouvoir sera Ă  son image, ainsi que les Ă©lecteurs l’auront souhaitĂ©. Comme toujours. C’est bien cela faire preuve de maturitĂ©, de qualitĂ©s dĂ©mocratiques et de modernitĂ©. Voire de sagesse, ce Ă  quoi la Ve RĂ©publique, avec ses douze lustres, est bien en droit de prĂ©tendre. Et c’est incontestablement faire preuve de sagesse que d’ĂȘtre conscient que l’on peut encore Ă©voluer, renforcer la dĂ©mocratie, affermir sa modernitĂ©. Il serait Ă©videmment prĂ©somptueux de prĂ©tendre que notre Constitution est parfaite et qu’il n’y faut rien changer. Elle peut encore gagner en maturitĂ©, en appelant les responsables politiques Ă  davantage de responsabilitĂ© et les parlementaires Ă  davantage de rigueur. Elle peut aussi renforcer la dĂ©mocratie, en assurant une meilleure reprĂ©sentativitĂ©, au SĂ©nat notamment. Elle peut toujours se moderniser, en se saisissant pleinement du numĂ©rique, pour en faire un instrument, un atout et mĂȘme un attribut de la dĂ©mocratie. Mais, alors mĂȘme qu’elle cĂ©lĂšbre le soixantiĂšme automne » depuis celui de sa promulgation, l’ñge de la retraite n’a certainement pas encore sonnĂ©. Et si l’on se voyait reprocher ici un enthousiasme dĂ©bordant, voire excessif, on rĂ©pondra qu’il est pleinement assumĂ©, en ce jour anniversaire, au regard d’institutions qui fonctionnent efficacement. Car cette Constitution sait rĂ©pondre aux attentes des Ă©lecteurs, n’en dĂ©plaise Ă  ceux qui la contestent c’est leur droit le plus prĂ©cieux et le plus respectable, mais qui ne convainc pas une majoritĂ©, du moins Ă  ce jour. NĂ©anmoins, les Ă©couter pour Ă©voluer, c’est encore faire preuve de sagesse et promettre une longĂ©vitĂ© plus grande encore Ă  la Ve RĂ©publique.
Commentaires. Transcription . Remerciements : - Centre René LabusquiÚre
Fil d'Ariane Accueil Le Guide hĂŽpitaux et cliniques Pays de la Loire Loire-Atlantique Saint-Herblain Institut de CancĂ©rologie de l'Ouest - site Centre RenĂ© Gauducheau Boulevard Jacques Monod ItinĂ©raire Membre d'un rĂ©seau rĂ©gional de CancĂ©rologie ONCO PAYS DE LA LOIRE Satisfaction Mesure de la satisfaction des patients hospitalisĂ©s enquĂȘte e-Satis Chiffres-clĂ©s Certification Évaluation externe de la qualitĂ© et de la sĂ©curitĂ© des soins RCP Proportion de nouveaux patients atteints de cancer ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un avis Ă©mis en rĂ©union de concertation pluridisciplinaire Taux de recommandation % de patients hospitalisĂ©s qui recommanderaient l’établissement Ă  leurs proches ActivitĂ©s soumises Ă  autorisation Cancers digestifs Cancers du sein Cancers gynĂ©cologiques ChimiothĂ©rapie RadiothĂ©rapie Soins palliatifs Équipements lourds d'imagerie mĂ©dicale IRM Scanner Scintigraphie TEP-Scan À savoir

CentreRenĂ© Capitant -Hopital de jour, Foyer Post-Cure, CMP et ThĂ©rapie Familiale, 8 Rue de Lanneau, 75005, Paris, Île-de-France, +33 1 44 41 19 30: directions, commentaires, contacts.

Accueil > Mots-clĂ©s > Premier niveau > Espace ECOLE, ÉDUCATION ECOLOGIE ECONOMIE DE LA SANTÉ, ÉCONOMIE ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ECOUTE ECOUTE TÉLÉPHONIQUE ECOUTE, EMPATHIE, RELATION SOIGNANT-SOIGNÉ, RELATION MÉDECIN-PATIENT, RELATION THÉRAPEUTIQUE ECRANS EDUCATEUR, ÉDUCATRICE, TRAVAIL ÉDUCATIF EDUCATION POPULAIRE EDUCATION THÉRAPEUTIQUE EFFECTIFS EFFONDREMENT, COLLAPSOLOGIE EGALITÉ DES CHANCES ELUS LOCAUX EMANCIPATION EMPATHIE EMPLOI, EMPLOI PRÉCAIRE, TRAVAIL À TEMPS PARTIEL EMPRISE ENCADREMENT ENFANCE EN DANGER ENFANT, PÉRINATALITÉ ENFERMEMENT ENGAGEMENT ENSEIGNEMENT ENTENDEURS DE VOIX ENTOURAGE, FAMILLE ENTREPRENEUR DE CAUSE ENVIRONNEMENT, POLLUTION, SANTÉ ENVIRONNEMENTALE, PATHOLOGIES ENVIRONNEMENTALES, MALADIES ENVIRONNEMENTALES ÉMERGENTES EPIDÉMIOLOGIE, ÉPIDÉMIE EPISTÉMOLOGIE EQUIPE SOIGNANTE, TRAVAIL EN ÉQUIPE EROS ESPACE ESPACE PUBLIC ESPÉRANCE ESSAI CROISÉ INDIVIDUEL ESSAIS CLINIQUES ESSENCE DU SOIN ESTHÉTIQUE DOCUMENTAIRE ESTIME, MÉSESTIME DE SOI ETHIQUE ETHNOLOGIE ETRANGERS ETRANGERS MALADES ETUDES DE CAS ETUDIANT EUGÉNISME EUTHANASIE, SUICIDE ASSISTÉ EVALUATION EVALUATION, CONTRÔLE EVÈNEMENT INDÉSIRABLE, EFFET INDÉSIRABLE, IATROGÉNIE, FAUTE, ERREUR MÉDICALE EVIDENCE-BASED MEDICINE, EBM EXERCICE LIBÉRAL EXERCICE PLURIPROFESSIONNEL EXIL EXPATRIATION EXPÉRIENCE, PRATIQUE PROFESSIONNELLE EXPÉRIMENTATION EXPERT, EXPERTISE EXPERTISE PSYCHIATRIQUE EXPOSITION IN UTERO EXPRESSION EXPULSION EXTERMINATION Des citoyens, soignants, chercheurs, patients, s’interrogent sur le soin et la santĂ© dans toutes ses composantes conditions de vie, de travail, environnement et dĂ©fendent une politique de santĂ© qui permette Ă  tous l’accĂšs Ă  des soins de qualitĂ©. .
  • aku0qxyowh.pages.dev/361
  • aku0qxyowh.pages.dev/75
  • aku0qxyowh.pages.dev/197
  • aku0qxyowh.pages.dev/410
  • aku0qxyowh.pages.dev/381
  • aku0qxyowh.pages.dev/261
  • aku0qxyowh.pages.dev/266
  • aku0qxyowh.pages.dev/260
  • centre renĂ© capitant hopital de jour