SPÉCIALHYDROGÈNE, LA FRANCE A L'HEURE H - Episode 1. Pendant une semaine, La Tribune publie une sĂ©rie d'articles sur la rĂ©volution de l'hydrogĂšne vert. PrĂ©sentĂ©e comme indispensable pour Photo Jim Craigmyle/CorbisMagda Sabrina Arbour ne sait plus comment se dĂ©finir. À 23 ans, aprĂšs avoir frĂ©quentĂ© plusieurs garçons — dont un pendant plus de quatre ans —, elle en a eu assez du modĂšle standard » du couple, hĂ©tĂ©rosexuel et monogame. HĂ©tĂ©roflexible ? C’est peut-ĂȘtre ce qui me dĂ©finit le mieux pour le moment », dit la jeune femme en glissant les doigts dans ses cheveux, qu’elle a rĂ©cemment fait couper Ă  la garçonne. Depuis que je pose sur les femmes le mĂȘme regard que sur les hommes, c’est fou Ă  quel point ça m’arrive souvent de les trouver attirantes. C’est troublant ! » Cette grande chĂątaine filiforme porte dĂ©sormais des vĂȘtements qui pourraient aussi bien sortir de la penderie d’un gars, Ă  l’exception des boucles d’oreilles, dĂ©licates spirales de bois poli qui encadrent son visage fin. Je veux avoir la libertĂ© d’ĂȘtre qui je suis, ne pas me cantonner dans un rĂŽle, alors que d’autres modĂšles sont possibles. En ce moment, je ne vois pas comment je pourrais trouver un homme qui me permettrait d’ĂȘtre comme j’ai envie d’ĂȘtre, complĂštement », explique cette Ă©tudiante en travail social qui mĂ©dite depuis quelque temps sur la question des rĂŽles sociaux et sexuels. Des enfants, une maison ? Pas sĂ»r que ce soit pour elle. L’exclusivitĂ© ? Elle se demande pourquoi on y accorde une telle importance. Tout ça, ce sont des constructions sociales », dit-elle. La jeune gĂ©nĂ©ration, Ă  qui on a rĂ©pĂ©tĂ© qu’elle Ă©tait maĂźtre de son destin, chamboule tout sur son passage, depuis le monde du travail — oĂč elle remet en question la hiĂ©rarchie et les mĂ©thodes — jusqu’aux rapports sociaux — qu’elle transforme Ă  coups de textos et de comptes Instagram. Les relations amoureuses n’y Ă©chappent pas. VĂȘtue d’un costume masculin, la dĂ©licate artiste française Christine and the Queens prĂŽne un heureux mĂ©lange des genres. – Photo M. Piasecki/Wireimage/Getty ImagesSerions-nous Ă  l’aube d’une nouvelle rĂ©volution sexuelle ? J’aimerais vous dire oui, s’exclame en souriant Martin Blais, professeur au DĂ©partement de sexologie de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al. Mais c’est peut-ĂȘtre simplement l’effet d’une sociĂ©tĂ© qui, depuis dĂ©jĂ  plusieurs dĂ©cennies, a Ă©lu le bonheur individuel comme principal critĂšre pour juger de la rĂ©ussite. » Le couple, d’accord, mais Ă  con­dition qu’il serve une cause plus grande, la rĂ©alisation de soi. Ce n’est pas un hasard si les artistes de l’heure jouent avec les codes de l’identitĂ© sexuelle ; pensons au chanteur belge Stromae, qui apparaĂźt mi-homme, mi-femme dans le vidĂ©oclip Tous les mĂȘmes, ou Ă  Christine and the Queens, sacrĂ©e artiste fĂ©minine française de l’annĂ©e aux Victoires de la musique 2015, une blonde dĂ©licate en costume masculin qui parle avec autant d’aisance de sa bisexualitĂ© que de ses influences musicales. Le site de rencontres amĂ©ricain OkCupid reflĂšte dĂ©sormais tout le spectre des possibles, puisque la case orientation sexuelle » offre 12 options, dont hĂ©tĂ©roflexible, en questionnement, pansexuel attirĂ© par la personnalitĂ©, peu importe le sexe ou le genre et sapiosexuel excitĂ© par l’intelligence. La case pour dĂ©crire son pro­pre genre comprend quant Ă  elle
 22 possibilitĂ©s homme, femme, agenre, transgenre, homme transsexuel, femme trans­sexuelle, genre fluide, etc. Les plus jeunes gĂ©nĂ©rations sont nĂ©es avec des messages qu’elles ont intĂ©grĂ©s en grandissant le droit de faire des choix pour soi et le respect de la diversitĂ©, garanti par la Charte des droits et libertĂ©s, dit Martin Blais. Elles se donnent le droit d’expĂ©rimenter dans le domaine de la sexualitĂ©, de ne pas se dĂ©finir par les catĂ©gories traditionnelles. » Le chercheur voit bien les changements en cours dans les rĂ©sultats de l’Étude des parcours relationnels intimes et sexuels ÉPRIS, qu’il compile avec ses collĂšgues. Dans le cadre de cette Ă©tude, 6 000 Canadiens, principalement des jeunes QuĂ©bĂ©cois dans la vingtaine trĂšs nombreux Ă  rĂ©pondre au questionnaire en ligne, ont acceptĂ© de dĂ©voiler le statut de la ou des personnes avec qui ils ont eu leurs plus rĂ©centes relations sexuelles, dans le but d’aider les chercheurs Ă  comprendre comment l’amour se vit de nos jours. Le chanteur belge Stromae s’amuse Ă  brouiller les codes de l’identitĂ© sexuelle. – Photo Z. Scheurer/Associated Press/La Presse CanadienneSi le couple demeure encore le modĂšle le plus rĂ©pandu 70 % des jeunes interrogĂ©s Ă©taient en couple, d’autres configurations amoureuses ou sexuelles Ă©mer­gent. Il y a bien sĂ»r l’ ami de baise », appelĂ© en renfort au besoin, mais aussi ce que les jeunes appellent l’ ami avec bĂ©nĂ©fices », avec qui ils partagent des acti­vitĂ©s sociales et, Ă  l’occasion seulement, leur lit. Les par­tenaires romantiques sans engagement » sont quant Ă  eux rĂ©vĂ©lateurs de notre Ă©poque ils partagent une intimitĂ© physique et affective, mais ne se doivent rien. Surprise les aventures avec un pur inconnu, rencontrĂ© dans un bar ou grĂące Ă  l’application Tinder qui localise les cĂ©libataires disponibles dans les environs, sont moins frĂ©quentes qu’on ne pourrait le croire. La majoritĂ© des relations sexuelles ont lieu avec des partenaires connus, venant de cercles d’amis plus ou moins rapprochĂ©s, souligne Martin Blais. MĂȘme dans une aventure d’un soir, il y a donc souvent de l’affection ou une certaine complicitĂ©. Ce n’est pas le sexe sans amour entre deux Ă©trangers. » D’ex-amoureux continuent aussi de se voir dans l’intimitĂ©, un phĂ©nomĂšne assez frĂ©quent pour que les chercheurs le notent. Fait Ă©tonnant, l’étude ÉPRIS montre que les frontiĂšres de l’orientation sexuelle semblent devenues aussi floues que celles du couple parmi les femmes s’identifiant comme hĂ©tĂ©rosexuelles, deux sur cinq ont dit ne pas ĂȘtre exclusivement » attirĂ©es par le sexe opposĂ©. MĂȘme chose pour un homme sur cinq ! Difficile de dire si les volontaires ayant rĂ©pondu au questionnaire sont sexuellement plus curieux que la moyenne, mais chose certaine, les comportements bisexuels entrent peu Ă  peu dans la norme, si on se fie au nombre de starlettes amĂ©ricaines, comme Lindsay Lohan ou Paris Hilton, qui se sont dĂ©jĂ  affichĂ©es au bras d’une femme, bien qu’elles se considĂšrent comme hĂ©tĂ©ros. Francine Lavoie, professeure Ă  l’École de psychologie de l’UniversitĂ© Laval, craint que les baisers Ă©changĂ©s entre filles dans les soirĂ©es arrosĂ©es ne soient en fait qu’un moyen d’attirer le regard des garçons, plutĂŽt qu’une rĂ©elle curiositĂ© d’expĂ©rimenter l’amour lesbien. Sur les 815 adolescents de QuĂ©bec qu’elle a inter­rogĂ©s Ă  ce sujet, 19 % des filles ont dit avoir dĂ©jĂ  embrassĂ© une amie en public, alors que seulement 3 % des garçons l’avaient fait. À l’adolescence, on peut ĂȘtre tentĂ© de reproduire les comportements des super­stars de la musique, telles que Shakira et Rihanna, qui, dans le vidĂ©oclip Can’t Remember to Forget You, apparaissent en lingerie affriolante, se caressant mutuellement en chantant I’d do anything for that boy » je ferais n’importe quoi pour ce garçon. Mais le tiers des jeunes filles qui avaient dit en avoir embrassĂ© une autre se sentaient mal Ă  l’aise le lendemain
 Cette rĂ©cupĂ©ration de l’univers saphique exaspĂšre au plus haut point Marie-Philippe Drouin, 23 ans, qui frĂ©quente principalement des femmes. La culture populaire Ă©rotise les lesbiennes et prĂ©sente une image complĂštement erronĂ©e de ce qu’est un couple de femmes, en les montrant stĂ©rĂ©otypĂ©es et hypersexualisĂ©es. Ça atteint quel public, vous pensez ? Bien oui, majoritairement des hommes, qui penseront que les lesbiennes existent juste pour leurs beaux yeux », s’énerve-t-elle. Elle ne voit cependant aucun problĂšme Ă  ce que ses amies explorent un peu, Ă  l’abri des regards masculins. MĂȘme celles qui attendent le prince charmant se laissent prendre au jeu
 Des filles qui ont bu, ensemble dans un spa, c’est sĂ»r que ça finit par se pogner les boules et se frencher », rigole-t-elle. La jeune femme, qui termine ses Ă©tudes de travail social, refuse pour sa part de s’accoler l’étiquette de lesbienne et prĂ©fĂšre se dire queer Ă©trange, un mot jadis utilisĂ© comme insulte Ă  l’endroit des homosexuels et aujourd’hui rĂ©cupĂ©rĂ© par les minoritĂ©s sexuelles elles-mĂȘmes pour revendiquer leur droit Ă  la diffĂ©rence. Le terme se veut inclusif et englobe tous ceux qui sortent de la norme, qu’ils soient bis, gais, trans, peu importe, question d’envoyer valser les Ă©tiquettes. Pourquoi catĂ©gorise-t-on toujours tout et pourquoi ces catĂ©gories sont-elles toujours aussi hermĂ©tiques ? demande-t-elle. Tout est binaire masculin ou fĂ©minin. Je ne suis pas attirĂ©e par un sexe en particulier, mais par des gens, leur personnalitĂ©, leur esthĂ©tique. » Marie-Philippe, qui a dĂ©jĂ  vĂ©cu dans des couples ouverts, souhaite aussi pouvoir aimer plus d’une personne Ă  la fois. Est-ce qu’on peut sortir de la culpabilitĂ© de l’infidĂ©litĂ©, pour que diverses personnes puissent combler nos diffĂ©rents besoins ? » plaide-t-elle. Le polyamour permet toutes les configurations possibles rela­tions parallĂšles, trios, quatuors, Ă  condition que tous les partenaires conviennent ensemble de rĂšgles et les respectent. De l’aveu mĂȘme des polyamoureux, calmer les angoisses existentielles de tout ce beau monde exige Ă©normĂ©ment d’énergie et de dialogue. Des efforts largement compensĂ©s, affirment-ils, par le fait de pouvoir goĂ»ter la richesse de relations multiples sans le poids des mensonges. Une recherche d’authenticitĂ© qui cadre parfaitement avec le XXIe siĂšcle. Briser les tabous est devenu une seconde nature pour Emer O’Toole, auteure de Girls Will Be Girls Dressing Up, Playing Parts and Daring to Act Differently Orion, un ouvrage tout juste sorti des presses, dans lequel elle dĂ©construit un Ă  un les stĂ©rĂ©otypes de genre auxquels les femmes se conforment, parfois sans mĂȘme s’en rendre compte. Cette universitaire de 31 ans, qui habite au QuĂ©bec depuis 2 ans, s’est rendue cĂ©lĂšbre pour les expĂ©riences qu’elle a menĂ©es sur son propre corps lors­qu’elle vivait Ă  Dublin. Elle s’est rasĂ© les cheveux, a tentĂ© le travestisme, puis a dĂ©cidĂ© de laisser pousser ses poils pendant 18 mois, causant une commotion sur les mĂ©dias sociaux lorsqu’elle a fiĂšrement montrĂ© ses aisselles velues sur le plateau de l’émission This Morning, Ă  Londres, en 2012. Par une froide soirĂ©e de fĂ©vrier, dans un auditorium plein Ă  craquer de l’UniversitĂ© Concordia, Ă  MontrĂ©al, un public de tous les Ăąges, de tous les styles et de toutes les orientations sexuelles est venu enten­dre la jeune femme ainsi que Panti Bliss, une drag queen irlandaise connue pour son activisme en faveur des droits des homosexuels. Emer O’Toole, Ă©lĂ©gante dans sa petite robe noire et ses chaussures Ă  talons hauts, a soulignĂ© avec un sourire malicieux qu’elle ne s’était pas Ă©pilĂ© les jambes. Quand on ne se rase pas et qu’on a l’air masculine, ça va, les gens nous classent dans les butchs ; mais quand on met une jolie robe et qu’on a du poil, ils sont vraiment confus. Ils ne savent plus dans quelle case nous mettre ! » De nombreuses jeunes femmes refusent de se laisser cataloguer et ça leur rĂ©ussit trĂšs bien, a dĂ©couvert Marie-Aude P. Boislard, chercheuse au DĂ©partement de sexologie de l’UQAM, au cours d’une Ă©tude rĂ©alisĂ©e avec une collĂšgue auprĂšs d’Austra­liennes. Les jeunes femmes ayant dĂ©jĂ  eu des expĂ©riences homosexuelles se sentent plus Ă  l’aise de demander Ă  leur amoureux ce qu’elles dĂ©sirent et de refuser les pratiques qui leur dĂ©plaisent. Elles accordent aussi plus d’importance Ă  leur propre plaisir ! Signe des temps, la proportion de femmes britanniques de 16 Ă  44 ans qui ont dĂ©clarĂ© avoir dĂ©jĂ  eu une expĂ©rience sexuelle avec une autre femme a quadruplĂ© au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, passant de 4 % Ă  16 %, rĂ©vĂšle la grande enquĂȘte NATSAL National Survey of Sexual Attitudes and Lifestyles, menĂ©e tous les 10 ans auprĂšs de 15 000 Britanniques. Dans la moitiĂ© des cas, l’expĂ©rience dĂ©passait le simple baiser et se dĂ©roulait plutĂŽt sous la ceinture
 Rien de tel pour les messieurs la proportion d’hommes ayant eu au moins une relation homosexuelle est restĂ©e sensiblement la mĂȘme, passant de 6 % en 1990 Ă  7 % en 2010. C’est peut-ĂȘtre en raison du fait que, dans la culture populaire, on perçoit peu d’érotisme dans les comportements bisexuels masculins
 On ne verra jamais deux gars se bĂ©coter pour sĂ©duire une fille dans un show de tĂ©lĂ© », iro­nise Jean-François Bolduc, 28 ans, qui s’affiche aujourd’hui bisexuel. Ce blond en chemise sage vivant Ă  QuĂ©bec a eu quelques amoureuses, dont une avec laquelle il s’était fiancĂ©, avant de se rendre Ă  l’évidence, Ă  22 ans. Lors d’une pĂ©riode de cĂ©libat, il a ressenti pour un homme une attirance physique et Ă©motionnelle semblable Ă  celle qu’il avait ressentie jusque-lĂ  pour les femmes. Il a alors dĂ» combattre ses propres prĂ©jugĂ©s. MĂȘme si je ressentais encore de l’attirance pour les femmes, j’en ai fait mon deuil, parce que je ne voyais pas comment une fille pourrait accepter d’ĂȘtre avec un gars qui avait dĂ©jĂ  eu des expĂ©riences avec d’autres gars », raconte-t-il. Il faut dire que son premier copain niait l’existence mĂȘme de la bisexualitĂ©, estimant que les bis sont des homosexuels qui ne s’assument pas, une idĂ©e rĂ©pandue au sein de la communautĂ© gaie. Le coming out est une pĂ©riode tellement difficile
 MĂȘme si ça se passe bien, comme pour moi, c’est difficile parce que tu ne sais pas comment les gens vont rĂ©agir. Certains gais pensent que les bis n’ont tout simplement pas fini cette pĂ©riode de transition », dit Jean-François, qui a depuis frĂ©quentĂ© de nouveau des femmes, avant de rencontrer son copain actuel, bisexuel lui aussi. L’identitĂ© des hommes serait en effet davantage Ă©branlĂ©e que celle des femmes par la dĂ©finition de l’orientation sexuelle, au dire mĂȘme des sexologues. Il y a une intrication plus Ă©troite entre l’hĂ©tĂ©rosexualitĂ© et la masculinitĂ© dans notre culture, explique le sexologue Martin Blais. Pour un gars, se dire bisexuel ou homosexuel est donc plus menaçant au point de vue de la masculinitĂ©, cela comporte un enjeu identitaire. Alors que pour une fille, se dire bisexuelle n’implique pas une remise en question de sa fĂ©minitĂ©. » L’orientation sexuelle est beaucoup plus souple qu’on veut bien le croire, soutient pour sa part Lisa M. Diamond, professeure Ă  l’UniversitĂ© de l’Utah et auteure de Sexual Fluidity Understanding Women’s Love and Desire, un ouvrage qui fait grand bruit depuis sa parution, en 2009. À son avis, l’orientation sexuelle ne serait pas toujours une vĂ©ritĂ© enfouie au fond de soi et qui se rĂ©vĂšle Ă  l’adolescence. Chaque ĂȘtre humain a bien sĂ»r ses prĂ©fĂ©rences, mais pour un certain nombre d’entre nous, la rĂ©ponse Ă©rotique peut s’adapter selon les circonstances et les hasards de la vie. Bien dĂ©terminĂ©e Ă  en faire la preuve, Lisa Diamond suit plus de 80 jeunes femmes de diffĂ©rentes orientations sexuelles principalement lesbiennes et bis depuis 16 ans. Elle a vu de tout des lesbiennes assumĂ©es sĂ©duites par un homme, des hĂ©tĂ©ros qui tombent amoureuses de leur meilleure amie, des filles en questionnement qui finissent par se dire bis. Depuis le dĂ©but de l’étude, les trois quarts des participantes ont changĂ© le terme utilisĂ© pour dĂ©crire leur orientation sexuelle au moins une fois, parfois deux ou plus ! Ces femmes ne sont pas volages pour autant. La majoritĂ© d’entre elles ont aujourd’hui une amoureuse ou un amoureux stable ; elles auraient simplement Ă©tĂ© bien en peine de prĂ©dire le sexe de leur partenaire actuel au dĂ©but de l’étude. Le chercheur amĂ©ricain Alfred Kinsey avait, dĂšs 1948, perçu la sexualitĂ© humaine comme un continuum, avec son Ă©chelle graduĂ©e de zĂ©ro exclusivement hĂ©tĂ©rosexuel Ă  six exclusivement homosexuel, des travaux assez mal reçus Ă  l’époque. Il y a eu d’importants changements culturels ces derniĂšres annĂ©es, souligne Lisa Diamond. La bisexualitĂ© masculine, longtemps niĂ©e, est davantage acceptĂ©e et plus visible. Il est possible que des hommes qui ne se seraient pas, par le passĂ©, ouvertement identifiĂ©s comme bisexuels ou fluides sexuel­lement soient prĂȘts Ă  le faire maintenant. » La magie d’Internet permet aux hommes qui ont envie d’explorer leur sexualitĂ© avec d’autres hommes de se donner rendez-vous incognito. Le site de petites annonces Craigslist — qui a la rĂ©putation d’ĂȘtre un site oĂč l’on va pour trouver une baise plutĂŽt que l’amour — regorge d’offres et de demandes, classĂ©es par catĂ©gories. Je suis pas mal ouvert Ă  tout, sauf que je suis straight, j’ai le goĂ»t d’essayer des affaires. J’ai 26 ans
 », peut-on lire, par exem­ple, dans la catĂ©gorie Homme cherche couple. Plusieurs fois par annĂ©e, Marie-Christine Rochefort, bisexuelle de 27 ans, rencontre des groupes d’élĂšves dans des Ă©coles secondaires dans le but de dĂ©mystifier sa rĂ©alitĂ© et de prĂ©senter les services du GRIS Groupe rĂ©gional d’intervention sociale de QuĂ©bec, qui offre de l’accompagnement aux jeunes se questionnant sur leur orientation sexuelle ainsi qu’à leurs parents. Alors qu’il ne comptait que des gais et lesbiennes lors de sa crĂ©ation, en 1996, le GRIS a recrutĂ© des bĂ©nĂ©voles bisexuels pour rĂ©pondre aux questions de plus en plus frĂ©quentes des jeunes Ă  ce sujet. Je me fais souvent demander si l’autre sexe me manque quand je suis en couple. Et si j’ai dĂ©jĂ  fait des trips Ă  trois ! Mais j’ai une vision vraiment traditionnelle et banale du couple je suis avec un homme depuis un an, on dĂ©sire se fiancer bientĂŽt, j’ai l’intention d’avoir des enfants et je veux ĂȘtre fidĂšle », dit en riant la jeune femme. Elle pourrait prĂ©tendre qu’elle est hĂ©tĂ©ro — ce serait parfois plus simple —, mais elle revendique son identitĂ© bisexuelle, puis­qu’elle a dĂ©jĂ  eu des histoires avec des filles, dont une trĂšs sĂ©rieuse qui a durĂ© deux ans. Ça fait partie de mon histoire, je n’ai pas envie de me cacher. J’ai la chance d’ĂȘtre nĂ©e Ă  une Ă©poque oĂč il m’est possible d’assumer ma bisexualitĂ©. Probablement que si je vivais dans une sociĂ©tĂ© plus fermĂ©e, j’aurais menti toute ma vie ou niĂ© mon attirance pour les femmes. » AprĂšs quelques annĂ©es de butinage et d’exploration, la majo­ritĂ© des jeunes choisissent encore la vie Ă  deux, souligne le sexologue Martin Blais. Mais l’amour qui dure semble un concept dĂ©passĂ© aux yeux des membres de la jeune gĂ©nĂ©ration. Ils entrent en couple en se disant qu’un jour la relation ne rĂ©pondra plus Ă  leurs besoins. De nos jours, on vit une relation pour le meilleur, pas pour le pire. » * * * Ah, le dĂ©sir
 Au fond, les jeunes de la gĂ©nĂ©ration Y rĂȘvent encore de l’amour
 Mais ils n’y croient plus assez pour s’investir dans la construction d’un couple, estime la psychanalyste française Fabienne Kraemer, qui vient de publier Solo / No solo Quel avenir pour l’amour ? Presses Universitaires de France, ouvrage dans lequel elle explore les raisons de cette dĂ©saffection. Inquiets pour l’avenir, ces jeunes engloutissent une grande partie de leur Ă©nergie dans la carriĂšre. DĂ©sabusĂ©s par le divorce de leurs parents, ils ont par-dessus le marchĂ© des attentes souvent dĂ©mesurĂ©es par rapport Ă  ce que leur conjoint devrait leur apporter. Ils s’engagent donc dans une relation en surveillant la sortie », dit l’auteure, jointe Ă  Paris. L’architecture des sites de rencontres, oĂč il est possible de trier, d’évaluer et de comparer les candidats, donne en effet l’illusion qu’on peut optimiser la relation amoureuse. Ces sites sont des accĂ©lĂ©rateurs de rencontres, mais aussi de ruptures », dit Fabienne Kraemer. AprĂšs le mariage de raison et le mariage d’amour, les sociĂ©tĂ©s occidentales inaugurent l’ùre du mariage de dĂ©sir, selon la thĂ©rapeute. Aujourd’hui, on ne se quitte plus parce qu’on ne s’aime plus ou parce qu’un des partenaires a Ă©tĂ© infidĂšle. On se quitte parce que le dĂ©sir a tiĂ©di, un phĂ©nomĂšne qui survient immanquablement aprĂšs quelques annĂ©es. Photo FotoliaSe marier ou pas ? Ils Ă©taient peu nombreux, les jeunes dans la vingtaine, Ă  arpenter les allĂ©es du Salon Marions-nous, en janvier dernier, Ă  la Place Bonaventure MontrĂ©al. Il y avait tout de mĂȘme quelques jeunes couples, venus magasiner robe, coiffure et limousine dans cette Ă©norme foire du mariage. Non loin d’un Ă©talage de petits gĂąteaux qu’ils venaient de goĂ»ter, j’ai demandĂ© Ă  Sammy Bisson, 20 ans, et Ă  Amy Glover, 18 ans, pourquoi ils avaient choisi de se jurer fidĂ©litĂ©, en 2015. Je suis lĂ  pour l’aider », blague Sammy en essuyant avec son index un reste de glaçage sur la lĂšvre de sa fiancĂ©e. Les yeux pĂ©tillants, il regarde Amy On se frĂ©quente depuis deux ans, et plus j’apprends Ă  la connaĂźtre, plus je considĂšre qu’elle est la fille qu’il me faut. On aime les mĂȘmes choses, on s’entend bien, elle a un grand cƓur. Quand on a cette chance, on ne la laisse pas passer. Je veux passer le reste de mes jours avec elle. » Selon l’Institut de la statistique du QuĂ©bec, Ă  peine 5 % des femmes et 3 % des hommes ĂągĂ©s de 25 ans Ă©taient mariĂ©s en 2014. Le simple fait de cohabiter avec un conjoint, mĂȘme en union de fait, est un phĂ©nomĂšne Ă  la baisse. De 1981 Ă  2011, la proportion de jeunes hommes de 25 Ă  29 ans vivant avec leur copine a glissĂ© de 63 % Ă  44 %. Ils’agit d’un des premiers musĂ©es français qui naissent sous la RĂ©volution. Il ouvre au public en octobre 1795 dans les bĂątiments du couvent des Petits-Augustins. Au dĂ©but de la RĂ©volution, il avait Ă©tĂ© transformĂ© en dĂ©pĂŽt destinĂ© Ă  accueillir les biens confisquĂ©s au clergĂ©, Ă  la suite du dĂ©cret du 2 novembre 1789. AlloCinĂ© News CinĂ©ma Meilleurs films Films Ă  l'affiche Prochainement SĂ©ances Box Office Courts-mĂ©trages Tous les films SĂ©ries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCrĂ©ez votre compte Il Ă©tait une fois la rĂ©volution News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires Affiche Photos James Coburn - 45 Rod Steiger - 37 Romolo Valli - 1 Maria Monti - 1 AprĂšsIl Ă©tait une fois dans l'Ouest et Il Ă©tait une fois la rĂ©volution, Sergio Leone conclut sa trilogie par cette opus consacrĂ© Ă  New York. Pour revivre l'ambiance du film, quittez Manhattan en passant le pont de Brooklyn Ă  pied. Un escalier vous permettra de descendre dans Front Street. Tournez alors Ă  droite dans Washington Street : vous voilĂ  devant l'affiche du film, avec le
J'ajoute ci-dessous un petit dossier de ressources sur La RĂ©volution Française , un sujet qui concerne l'Ă©tude de l'histoire de la France , pas tellement du FLE . Vous y retrouverez un peu d'histoire , des films , des comĂ©dies musicales , de l'humour ... des ressources audiovisuelles inspirĂ©es de ce fait historique . Je l'ai conçu comme complĂ©ment Ă  mon post sur la FĂȘte nationale française du 14 juillet On commence ?A. Histoire 1 . La RĂ©volution française film animation vous pouvez afficher les sous-titres 2. Il Ă©tait une fois
 l'Homme - La RĂ©volution Française sous-titresJuillet 1789. Paris a faim et gronde. L’émeute menace, prend forme. Le peuple se rend Ă  la Bastille... Peu aprĂšs, Louis XVI tente de fuir, il sera arrĂȘtĂ© Ă  Varennes. 3. Le 14 juillet 1789 savez-vous pourquoi le 14 juillet est-il devenu la fĂȘte nationale de la France et le symbole de la RĂ©volution française ? Infographie PDF Infographie La DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen Infographie PDF Bonaparte Infographie L'hĂ©ritage de la RĂ©volution ................................ B . Audiovisuel 1. Le 14 Juillet 1789 Un film d'animation d'Anthony Pascal. Voici racontĂ© heure par heure tout ce qui s'est passĂ© Ă  Paris le 14 juillet 1789 2. Film historique Les AnnĂ©es LumiĂšre / Les AnnnĂ©es Terribles Film historique franco-italo-germano-canadien en deux parties, Les AnnĂ©es lumiĂšre de Robert Enrico et Les AnnĂ©es terribles de Richard T. Heffron, sorti en RĂ©volution française regroupe dans sa premiĂšre partie Les AnnĂ©es lumiĂšre les Ă©vĂ©nements de 1789 jusqu'Ă  l'assaut des Tuileries le 10 aoĂ»t 1792, puis dans sa seconde partie Les AnnĂ©es terribles les Ă©venements de l'emprisonnement du roi Louis XVI avec sa famille au Temple jusqu'Ă  la fin de la Terreur, avec l'exĂ©cution de Robespierre. 3. Guillotine Petite histoire franco-allemande de la Guillotine RĂ©alisĂ©e pour l'Ă©mission Karambolage d'Arte 4. Marie-Antoinette De toutes les reines de France, Marie-Antoinette Infographie est sans doute l’une des plus admirĂ©e et dĂ©testĂ©e Ă  la fois. La pĂ©tillante Autrichienne est mariĂ©e trĂšs jeune Ă  Louis XVI Infographie , hĂ©ritier du trĂŽne de France. Des fastes de la cour de Versailles aux tourments de la RĂ©volution française, dĂ©couvrez l’histoire de la derniĂšre grande Reine de France. Ouvrez les liens pour regarder les infographies PDF ........................................... C. ComĂ©dies musicales 1. " Marie-Antoinette et le Chevalier de Maison-Rouge" Clip Paroles Lorrin Avec ses villages, ses chĂąteaux Ses maisons grises au bord de l’eau Je sais trĂšs bien comme on y danse Avec ses peurs et ses colĂšres Ses idĂ©es rĂ©volutionnaires Je la connais mieux qu’on ne pense Martin Avec ses clochers, ses Ă©glises Ses traditions quoi qu’on en dise Elle garde un dĂ©sir d’insolence Si j’ai pu l’offenser un jour Elle est comme une chagrin d’amour Qui me fait pleurer en silence Maurice La France, la France C’est l’ombre d’une croix sous un ciel de Provence La France, Lorrin C’est de garder la foi quand tout est jouĂ© d’avance Martin Avec ses jardins romantiques Ses ports de pĂȘche en atlantique Je sais bien toutes ses diffĂ©rences Avec ses mĂ©tiers d’artisans Tailleurs de pierres ou paysans Il y a 2000 ans qu’elle avance Marie Avec ses provinces immortels Enfant chĂ©rie du roi soleil Je connais bien sa descendance Avec ses mots de libertĂ© ÉgalitĂ©, fraternitĂ© Dont je n’ai jamais pris conscience Maurice La France, la France C’est de croire jusqu’au bout jusqu’à la derniĂšre chance La France, C’est de garder en nous nos souvenirs d’enfance Marie La France, la France Elle reste mon pays, d’hier Ă  aujourd’hui La France Lorrin De toutes ses couleurs, elle reste dans mon cƓur Marie Elle reste dans mon cƓur Lyrics 2. "1789 Les amants de la Bastille" Spectacle musical français de Dove Attia, Albert Cohen et François Chouquet, sur des musiques de Rod Janois, Jean-Pierre Pilot, Olivier Schultheis, William Rousseau et Dove Attia, dont la premiĂšre reprĂ©sentation eut officiellement lieu le 10 octobre 2012 au Palais des sports de Paris et la derniĂšre le 5 janvier 2014 au Palais des sports Ă©galement. PrĂ©sentation des extraits de l'album intĂ©gral du spectacle par ici Chanson "1789 Ça ira mon amour - Rod Janois" + Fiche pĂ©dagogique FLE A2 / B1 Paroles Cette peur qui me dĂ©shabille Pour avoir osĂ© ton nom sur ma peau Et ces pleurs qui te dĂ©maquillent Viennent emporter ma raison sous les flots MalgrĂ© tous Les regards qui fusillent PrĂšs de nous L'Ă©tendard qui vacille AprĂšs tout On s'en moque/moc moc moc... Ça ira mon amour Ah! ça ira pour toujours Allons amants dĂ©clamer nos serments Interdits Ça ira mon amour On oubliera les tambours Sur tous les murs j'Ă©crirai je le jure LibertĂ© chĂ©rie J'ai rĂȘvĂ© nos corps qui se touchent CaressĂ© l'esprit de nos idĂ©aux J'ai posĂ© ma langue sur ta bouche Savourer l'essence de tes moindres mots MalgrĂ© tous Le dĂ©sir est fragile PrĂšs de nous Le plaisir en pĂ©ril AprĂšs tout On s'en moque/moque, moque, moque... Ça ira mon amour Ah! ça ira pour toujours Allons amants dĂ©clamer nos serments Interdits Ça ira mon amour On oubliera les tambours Sur tous les murs j'Ă©crirai je le jure LibertĂ© chĂ©rie Mon amour C'est ta vie que j'Ă©pouse En ce jour Serti de roses rouge Allons amants Il faut rire et danser VoilĂ  le printemps... libĂ©rĂ© Ça ira mon amour On Ă©crira le grand jour Je t'offrirai mes nuits pour la vie C'est promis Ça ira mon amour Ah! ça ira pour toujours Allons amants dĂ©clamer nos serments Interdits Ça ira mon amour On oubliera les tambours Sur tous les murs j'Ă©crirai je le jure LibertĂ© Fiche pĂ©dagogique A2 / B1 EnseignerTV5Monde Paroles de clips VoilĂ  quelques extraits du spectacle musical Je veux le monde , Pour la peine , Tomber dans ses yeux , Sur ma peu , Les mots que l'on ne dit pas Vous pouvez Ă©couter et suivre les paroles du premier clip " 1787 , ... " Je Veux Le Monde " ...................................... D . Humour L'un des sketches de "Les Inconnus" Les Inconnus - La rĂ©volution Parodie d'un spectacle fait par des enfants d'Ă©cole primaire sur la RĂ©volution française ////////////////////////////////////////////// En rapport avec ... FĂȘte nationale française du 14 juillet quelques ressources Bonne dĂ©couverte ! Infographies Mon quotidien / Le petit Quotidien
AfficheEtats-Unis . Cliquez sur l'image pour l'agrandir. Il Ă©tait une fois La RĂ©volution (GiĂč la testa) 1971 - Documents et Affiches Afficher l'image en taille rĂ©elle. Il Ă©tait une fois La RĂ©volution (GiĂč la testa) 1971 - Documents et Affiches Afficher l'image en taille rĂ©elle. Il Ă©tait une fois La RĂ©volution (GiĂč la testa) 1971 - Documents et Affiches Afficher l'image en Le deuxiĂšme volet de la trilogie de Leone n’a ni l’aura mythique du premier ni la complexitĂ© onirique du troisiĂšme. Mais cette Ă©quipĂ©e picaresque oĂč un anarchiste irlandais et un pĂ©on lourdaud s’associent dans un Mexique de fantaisie ne manque pas de charme. Je voulais mettre Ă  mort le western traditionnel et le western que j’avais inventĂ© », explique l’iconoclaste Leone, qui ajoute que l’arrivĂ©e de Sean James Coburn sur une moto signifie la fin du western et le dĂ©but du film politique ». C’est un peu gros, mais certainement sincĂšre de la part du cinĂ©aste, fils de communiste et déçu du socialisme, qui exprime Ă  travers cette Ă©popĂ©e folklorique dans un Mexique Ă  feu et Ă  sang sa profonde dĂ©sillusion par rapport aux dogmes. Leone transpose aussi dans cette Ɠuvre drĂŽle et morbide, situĂ©e en 1913, des Ă©pisodes historiques plus rĂ©cents, avec des allusions au fascisme, au nazisme, et aux camps de la mort scĂšnes de charniers. On doit par ailleurs souligner l’importance de la musique d’Ennio Morricone, peut-ĂȘtre encore plus prĂ©sente ici que dans les autres westerns de Leone y compris Il Ă©tait une fois dans l’Ouest. Le minimalisme de ses entĂȘtantes mĂ©lodies dont le fameux refrain Sean, Sean », dĂ©clinĂ©es sur tous les tons Ă  la maniĂšre de remix, est contrebalancĂ© par des orchestrations d’une incroyable variĂ©tĂ©, et une palette musicale allant du symphonisme façon XIXe siĂšcle Ă  un atonalisme digne de Ligeti. Si ce n’est pas le meilleur film de Leone, c’est sans doute sa plus belle Critiques
Sean un révolutionnaire de l'IRA, spécialiste en explosifs et Juan, un "peone" se rencontrent lors du braquage d'une banque.
Burnett Bolloten 1909-1987, journaliste britannique, nous livre dans La Guerre d’Espagne – RĂ©volution et contre-rĂ©volution, le fruit de cinquante annĂ©es de recherches durant lesquelles il a pu rĂ©unir et recouper les diverses sources disponibles. Il rencontra notamment plusieurs figures de ce conflit, comme Largo Caballero ou Buenaventura Durruti. Son ouvrage est donc un prĂ©-requis indispensable pour qui veut apprĂ©hender les ressorts de cette rĂ©volution au-delĂ  des lieux communs de l’histoire officielle, et au-delĂ  des partis pris de l’historiographie publions ici quelques passages de son chapitre consacrĂ© Ă  la RĂ©volution Ă  la campagne », afin de poser la question de la communisation dans un mouvement rĂ©volutionnaire, un processus qui avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enclenchĂ© bien avant les Ă©vĂ©nements de juillet 1936 que nous avons abordĂ© dans deux de nos prĂ©cĂ©dentes publications[1].Cette analyse sans concession de ce qui fut entrepris nous montre toute la puissance de l’auto-mouvement du prolĂ©tariat, mais aussi ses processus de collectivisation des terres et des moyens de production qui naĂźt d’une action de classe spontanĂ©e, suite Ă  l’impossible rĂ©solution de la question agraire et de la redistribution des terres par la voie rĂ©publicaine[2], trouve ses racines dans le caractĂšre insurrectionnel de l’histoire des luttes de classe en Espagne, issue notamment des fut la rĂ©ponse contre-rĂ©volutionnaire Ă  l’incandescence de ce nouveau prolĂ©tariat qui Ă©tait passĂ© rapidement en cette fin du 19Ăšme siĂšcle du statut de l’artisan ou du paysan parcellaire Ă  celui de travailleur salariĂ© ce qui ne veut pas dire qu’ils le deviennent tous, avec la prĂ©sence de nombreuses couches sociales aux intĂ©rĂȘts divers dans la paysannerie, notamment Ă  Barcelone et en terme de collectivisme employĂ© par Bolloten renvoie justement Ă  l’idĂ©ologie bakouniniste, qui est un mĂ©lange hybride d’une part la comprĂ©hension de la nĂ©cessitĂ© de se rĂ©approprier les moyens de production et, d’autre part, de l’effectuer Ă  travers un mutuellisme corporatiste et surtout du fait qu’il n’y ait pas encore Ă  ce moment un prolĂ©tariat unifiĂ© qui comprend la nĂ©cessitĂ© de s’auto-abolir en tant que classe, l’on comprend pourquoi il y a des disparitĂ©s marquantes entre les diffĂ©rentes communautĂ©s oĂč certains abolissent l’argent, d’autres pas du tout, ou encore le conservent pour les Ă©changes Ă  l’extĂ©rieur du que nous devons en tirer comme leçon pour les combats qui s’annoncent pour demain est la question rĂ©volutionnaire de l’abolition de toutes les catĂ©gories qui font le Capital, dont font partie valeur d’échange et travail salariĂ©[3].Marx, dans sa critique du programme de Gotha Ă©crite en 1875, formule dĂ©jĂ  la critique contre tous les proudhonismes et nĂ©o-proudhonismes Ă  venir !, Ă  savoir, qu’on ne peut aboutir Ă  une production visant Ă  la satisfaction des besoins humains – et non de la demande solvable – si l’on conserve le principe mĂȘme de la valeur de la marchandise, qui est le temps de travail contenu en celle-ci Ă  travers la critique des bons horaires notamment.Pour complĂ©ter cette critique de l’anarchisme, rappelons ce contresens qui voudrait qu’il y ait un syndicalisme rĂ©volutionnaire », et qui explique l’existence de l’expression anarcho-syndicalisme ». Car comme le rappellent Munis et PĂ©ret dans leur texte Les syndicats contre la rĂ©volution »[4], un syndicat ne pourra jamais ĂȘtre rĂ©volutionnaire car il s’intĂšgre Ă  l’État jusqu’à en devenir un instrument direct[5].Enfin, la critique de l’État correspond Ă©galement aux limites du mouvement anarchiste, basĂ© sur le fait que l’abolition de celui-ci par la volontĂ© magique du dĂ©cret ! reposerait ensuite sur un retour prĂ©capitaliste Ă  des fĂ©dĂ©rations autonomes comme l’État catalan par exemple, ceci ne rĂ©glant en rien les fondements de l’exploitation. L’Espagne en juillet 1937 Les rĂ©gions comptant le plus de collectivitĂ©s agraires sont le Levant 900, l’Aragon 400 et la Castille 300. Si les cultivateurs s’alarmaient de voir cette gĂ©nĂ©ralisation rapide de la collectivisation des terres, pour les ouvriers agricoles inscrits Ă  la CNT et Ă  l’UGT[6], c’était le commencement d’une Ăšre nouvelle. Les anarcho-syndicalistes, ces rĂ©volutionnaires traditionnels de l’Espagne qui furent les principaux instigateurs de la collectivisation des terres, y voyaient un des piliers de la rĂ©volution. Elle Ă©tait un de leurs objectifs premiers et exerçait sur leurs esprits une vĂ©ritable fascination. Selon eux, elle devait entraĂźner une augmentation du niveau de vie Ă  la campagne grĂące Ă  la mĂ©canisation et Ă  l’application des dĂ©couvertes agronomiques, protĂ©ger le paysan contre les caprices de la nature, les abus des intermĂ©diaires et des usuriers, mais aussi l’élever sur le plan moral. Les paysans qui ont compris les avantages de la collectivisation ou ceux qui possĂšdent une conscience rĂ©volutionnaire claire ont dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  la mettre en place l’exploitation agricole collective et doivent par tous les moyens essayer de convaincre ceux qui restent Ă  la traĂźne. Nous ne pouvons admettre l’existence de petites propriĂ©tĂ©s [
] car la propriĂ©tĂ© de la terre crĂ©e nĂ©cessairement une mentalitĂ© bourgeoise, calculatrice et Ă©goĂŻste, que nous voulons dĂ©truire Ă  jamais. Nous voulons bĂątir une Espagne nouvelle tant sur le plan matĂ©riel que sur le plan moral. Notre rĂ©volution sera Ă©conomique et Ă©thique », pouvait-on lire le 16 janvier 1937 dans Tierra y Libertad, l’organe de la FAI, qui exerçait une influence idĂ©ologique directe sur les syndicats affiliĂ©s Ă  la CNT[7].Le travail collectif, dĂ©clarait-on dans une autre publication de la FAI, abolit la haine, l’envie et l’égoĂŻsme pour laisser place Ă  la solidaritĂ© et au respect mutuel, puisque tous ceux qui vivent dans une collectivitĂ© doivent se comporter les uns envers les autres comme s’ils faisaient partie d’une vaste famille. »[8] [
] Si les socialistes de l’UGT soutenaient un point de vue semblable, la raison fondamentale pour laquelle ils prĂ©conisaient la collectivisation des terres et s’opposaient au morcellement des grands domaines Ă©tait la peur que les petits propriĂ©taires reprĂ©sentent un jour un obstacle, voire une menace, pour le dĂ©veloppement futur de la rĂ©volution[9]. Collectivité  Collectivité  – disait un secrĂ©taire local de la FĂ©dĂ©ration nationale des travailleurs de la terre FNTT[10]. C’est la seule façon d’aller de l’avant, car Ă  ce stade, le morcellement est hors de question, puisque la terre n’est pas la mĂȘme partout, et certaines rĂ©coltes peuvent ĂȘtre meilleures que d’autres, et cela nous conduirait Ă  voir Ă  nouveau des paysans malchanceux travailler dur et ne rien avoir Ă  manger, tandis que d’autres, favorisĂ©s par le sort, vivraient Ă  l’aise, et nous aurions encore des maĂźtres et des serviteurs. [11]» Nous ne permettrons en aucune façon – dĂ©clarait le comitĂ© exĂ©cutif de la FĂ©dĂ©ration – de morceler ni de distribuer la terre, le bĂ©tail et l’outillage, car nous avons l’intention de collectiviser toutes les fermes saisies pour que le travail et les bĂ©nĂ©fices soient Ă©quitablement rĂ©partis entre les familles de paysans. » Toutefois, en dĂ©cembre 1936, le comitĂ© national de la FĂ©dĂ©ration dĂ©cida que les adhĂ©rents qui s’opposaient Ă  la collectivisation des grands domaines recevraient une parcelle individuelle proportionnelle au nombre de personnes qui devaient y travailler. Nous anarcho-syndicalistes – pouvait-on lire dans l’organe du mouvement de la jeunesse de la CNT et de la FAI -, avons compris dĂšs le dĂ©but que l’exploitation individuelle aurait pour consĂ©quences directes l’apparition de grandes propriĂ©tĂ©s, la domination des chefs politiques locaux, l’exploitation de l’homme par l’homme, et enfin la restauration du systĂšme capitaliste. La CNT a refusĂ© cela et elle a encouragĂ© la crĂ©ation de collectivitĂ©s industrielles et agricoles. »Cette crainte qu’une nouvelle classe de riches propriĂ©taires ne renaisse sur les cendres du passĂ© si l’on encourageait l’exploitation individuelle de la terre Ă©tait sans aucun doute une des causes de la dĂ©termination des partisans les plus acharnĂ©s de la collectivisation Ă  s’assurer, de grĂ© ou de force, l’adhĂ©sion des petits cultivateurs au systĂšme collectif. Il est cependant indĂ©niable que la politique de la CNT, tout comme celle, moins radicale, de l’UGT, se voulaient, dans une certaine mesure, respectueuses de la petite propriĂ©tĂ© du petit agriculteur rĂ©publicain. Je considĂšre que le fondement de toute collectivitĂ© est le fait que ses membres y entrent volontairement – Ă©crit Ricardo Zabalza, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNTT. Je prĂ©fĂšre une collectivitĂ© petite et enthousiaste, formĂ©e par un groupe de travailleurs honnĂȘtes et actifs, Ă  une grande collectivitĂ© constituĂ©e de force par des paysans sans conviction qui la saboteraient de l’intĂ©rieur jusqu’à la faire Ă©chouer. Le premier chemin semble le plus long, mais l’exemple de la petite collectivitĂ© bien administrĂ©e convaincra l’ensemble des paysans dont l’esprit est profondĂ©ment pratique et rĂ©aliste, tandis que le second finirait par discrĂ©diter la collectivisation Ă  leurs yeux. » NĂ©anmoins, aucune de ces organisations ne permettaient au fermier de possĂ©der plus de terres qu’il n’était en mesure de cultiver sans l’aide d’une main d’Ɠuvre salariĂ©e ni, en bien des cas, de disposer librement des surplus de sa rĂ©colte, car il Ă©tait obligĂ© de les remettre au comitĂ© dont il devait accepter les conditions[12] et, de plus, il Ă©tait bien souvent contraint par divers moyens, comme on le verra plus loin dans ce chapitre, de se joindre aux collectivitĂ©s. C’était particuliĂšrement vrai dans les villages dominĂ©s par les anarcho-syndicalistes. En effet, si la FĂ©dĂ©ration nationale des travailleurs de la terre, socialiste, comptait dans ses rangs un nombre apprĂ©ciable de petits propriĂ©taires et de mĂ©tayers qui Ă©taient trĂšs peu ou absolument pas partisans de la collectivisation de la terre et avaient adhĂ©rĂ© Ă  l’organisation parce qu’elle leur offrait sa protection contre les politiciens, les propriĂ©taires fonciers, les usuriers et les intermĂ©diaires, les syndicats de paysans affiliĂ©s Ă  la CNT, Ă©taient, au dĂ©but de la guerre, presque entiĂšrement composĂ©s d’ouvriers agricoles et de paysans pauvres acquis Ă  la doctrine anarchiste[13]. Pour eux, la collectivisation de la terre Ă©tait la pierre angulaire du nouveau rĂ©gime communiste anarchiste ou, comme on l’appelait, du communisme libertaire », qui devait ĂȘtre Ă©tabli au lendemain de la rĂ©volution – une rĂ©solution sur cette doctrine fut approuvĂ©e par le congrĂšs extraordinaire de mai Ă  Saragosse. Le communisme libertaire serait un rĂ©gime de fraternitĂ© humaine », s’efforçant de rĂ©soudre les problĂšmes Ă©conomiques, sans que l’État ou la politique soit nĂ©cessaires, conformĂ©ment Ă  la fameuse formule, De chacun selon ses forces, Ă  chacun selon ses besoins », un rĂ©gime sans classes, fondĂ© sur les syndicats et communes autogĂ©rĂ©es, qui seraient unies en une confĂ©dĂ©ration nationale, et oĂč les moyens et de production et de distribution seraient dĂ©tenus en commun. Affiche du ComitĂ© National de la CNT Paysans ! La rĂ©volution, en plus de te donner la terre, te donnera des machines pour travailler. » [
] Il ne faut pas oublier que mĂȘme si la majoritĂ© des membres de la CNT et de la FAI considĂ©raient le communisme libertaire comme la finalitĂ© de leur action, certains anarchistes individualistes », bien qu’opposĂ©s Ă  l’existence d’un salariat, Ă©taient d’avis qu’une sociĂ©tĂ© anarchiste ne devait pas se limiter Ă  adopter un systĂšme particulier de production. L’anarchie – Ă©crit Federico Urales, l’une des grandes figures du libertarisme espagnol – doit impliquer l’existence d’une infinitĂ© de systĂšmes et de modes de vie libres de toute contrainte ; elle doit ĂȘtre comme un champ d’expĂ©rimentation pour toutes les catĂ©gories humaines. »Bien qu’aucune discipline rigoureuse n’ait prĂ©sidĂ© Ă  l’instauration d’un communisme libertaire, celle-ci s’effectua partout plus ou moins selon le mĂȘme processus. Un comitĂ© CNT-FAI Ă©tait mis sur pied dans chacune des localitĂ©s oĂč le nouveau rĂ©gime Ă©tait instaurĂ©. Ce comitĂ© Ă©tait non seulement investi des pouvoirs lĂ©gislatifs et exĂ©cutif, mais il administrait Ă©galement la justice. L’une de ses premiĂšres initiatives consistait Ă  interdire le commerce privĂ©, Ă  mettre entre les mains de la collectivitĂ© les terres des riches, et parfois celles des pauvres, ainsi que les bĂątiments agricoles, l’outillage, le bĂ©tail et les moyens de transport. À quelques rares exceptions prĂšs, les coiffeurs, les boulangers, les charpentiers, les cordonniers, les mĂ©decins, les dentistes, les enseignants, les forgerons et les tailleurs durent eux aussi s’intĂ©grer au systĂšme collectif. Des stocks de vĂȘtements, de nourriture et d’autres marchandises Ă©taient emmagasinĂ©es dans un dĂ©pĂŽt communal qui demeurait sous le contrĂŽle du comitĂ© local, et les Ă©glises qui avaient Ă©chappĂ©es aux incendies Ă©taient transformĂ©es en magasin, en rĂ©fectoire, en cafĂ©, en atelier, en Ă©cole, en garage ou en caserne. Au sein de certaines communautĂ©s, l’utilisation de l’argent fut supprimĂ©e pour les Ă©changes internes, car pour les anarchistes l’argent et le pouvoir sont des philtres diaboliques qui dĂ©truisent la fraternitĂ© et transforment l’homme en loup, en l’ennemi le plus fĂ©roce et le plus acharnĂ© de ses semblables ». Ici, Ă  Fraga petite ville aragonaise, s’il prend Ă  quelqu’un la fantaisie de jeter des billets de 1 000 pesetas dans la rue, personne n’y prĂȘtera attention. Rockefeller[14], si vous venez Ă  Fraga avec tout votre compte en banque, vous ne pourriez mĂȘme pas vous payer une tasse de cafĂ©. L’argent, votre serviteur et votre Dieu, a Ă©tĂ© chassĂ© de notre ville et le peuple est heureux », pouvait-on lire dans un pĂ©riodique libertaire. Une autre publication rapportait Les femmes et les hommes qui attaquaient les couvents Ă  Barcelone brĂ»laient tout ce qu’ils trouvaient, mĂȘme l’argent. Je ne suis pas prĂšs d’oublier ce rude travailleur qui me montra avec orgueil, un morceau de billet de 1 000 pesetas brĂ»lĂ© ! » Dans les communautĂ©s libertaires oĂč l’argent avait Ă©tĂ© aboli, les travailleurs recevaient, en guise de salaire, des bons dont la valeur dĂ©pendait de l’importance de leur famille. Ce qui caractĂ©rise la plupart des collectivitĂ©s de la CNT – notait un observateur Ă©tranger – c’est l’instauration d’un salaire familial. Ce sont les besoins des membres de la collectivitĂ© qui dĂ©terminent le montant de leur rĂ©tribution et non la quantitĂ© de travail fournie par chaque ouvrier. » S’ils Ă©taient abondants, les aliments produits sur place tels que le pain, le vin ou l’huile d’olive Ă©taient distribuĂ©s gratuitement, tandis que l’on pouvait se procurer les autres marchandises au moyen de bons au dĂ©pĂŽt communal. Les excĂ©dents de production Ă©taient Ă©changĂ©s avec les autres villes et les autres villages anarchistes, l’argent n’était utilisĂ© que pour les transactions avec les communautĂ©s qui n’avaient pas encore adoptĂ© le nouveau systĂšme. [
] Quelques exemples de monnaies locales, Ă©mises par des collectivitĂ©s Billet Ă©mis par le conseil municipal CNT/UGT du village d’Alcañiz, en Aragon. CollectivitĂ© libre CNT-FAI de Naval, en Aragon. CollectivitĂ© locale de peut lire La mairie paiera au porteur de ce billet la valeur d’une peseta. » Il y avait dans presque toutes les rĂ©gions aux mains des antifranquistes d’ardents rĂ©volutionnaires qui, exaltĂ©s par les progrĂšs initiaux du mouvement de collectivisation dans les villages – se traduisant aussi bien sous la forme d’un communisme libertaire englobant effectivement tous les domaines que sous une forme plus restreinte limitĂ©e Ă  l’agriculture – continuaient Ă  le faire progresser avec une Ă©nergie violente. Ils avaient foi en la grandeur et en l’équitĂ© de leur mission et Ă©taient dĂ©cidĂ©s Ă  l’accomplir partout oĂč ils le pourraient et sans diffĂ©rer Nous sommes en pleine rĂ©volution – dĂ©clarait un farouche libertaire – et nous devons briser toutes les chaĂźnes qui nous assujettissent. Quand le ferons nous, si ce n’est maintenant ?Il faut aller vers la rĂ©volution totale et l’expropriation totale. Ce n’est pas le moment de dormir, mais de reconstruire. Quand nos camarades reviendront du front, que diront-ils si nous avons dormi ? Si l’ouvrier espagnol n’est pas capable d’édifier sa propre libertĂ©, l’État reviendra pour rĂ©tablir l’autoritĂ© du gouvernement et dĂ©truire peu Ă  peu les conquĂȘtes obtenues au prix de tant de sacrifices et de tant d’actions doit agir avec force et fermetĂ© afin que le sang du prolĂ©tariat espagnol ne soit pas versĂ© pour rien. Nous ne pouvons pas ĂȘtre un instrument de la bourgeoisie. Nous devons accomplir notre rĂ©volution, notre propre rĂ©volution, en expropriant, en expropriant encore et encore les propriĂ©taires fonciers et tous ceux qui sabotent nos aspirations.[15] »Au cours d’un congrĂšs rĂ©unissant les dĂ©lĂ©guĂ©s des fermes collectives d’Aragon, l’un d’eux dĂ©clara que la collectivisation devait ĂȘtre introduite dans tous les domaines et qu’il ne fallait pas suivre l’exemple des villages qui ne l’avaient que partiellement adoptĂ©e. Cette dĂ©claration est caractĂ©ristique de l’état d’esprit de milliers de fervents partisans de la collectivisation de la terre qui ne craignaient nullement de s’attirer l’inimitĂ© des petits propriĂ©taires et des mĂ©tayers, pour qui le droit d’exploiter la terre Ă©tait inaliĂ©nable. Ils avaient le pouvoir entre leurs mains et ne prĂȘtaient aucune attention aux mises en gardes rĂ©itĂ©rĂ©es de leurs dirigeants, comme, par exemple, celle qui fut adressĂ©e au congrĂšs des syndicats de paysans de la CNT de Catalogne, les avertissant que la mise en place de la collectivisation intĂ©grale risquait de s’exposer Ă  un Ă©chec car elle se heurte Ă  l’amour, Ă  l’attachement profond que les paysans Ă©prouvent pour cette terre, qui leur a coĂ»tĂ© tant de sacrifices », comme le dit Ramon PortĂ©, dĂ©lĂ©guĂ© de la province de Tarragone et membre du comitĂ© rĂ©gional de la CNT de Catalogne, dans un discours oĂč il rappelle que d’autres auditeurs ont formulĂ© des avertissements semblables[16]. [
] S’il est vrai que la collectivisation rurale concernait en Aragon plus de 70 % de la population dans la zone contrĂŽlĂ©e par la gauche[17], et que parmi les 450 collectivitĂ©s de la rĂ©gion, beaucoup s’étaient librement créées, il ne faut pas oublier que ce singulier dĂ©veloppement de la collectivisation Ă©tait dĂ» dans une certaine mesure Ă  la prĂ©sence de miliciens originaires de la rĂ©gion voisine de Catalogne, dont l’immense majoritĂ© faisait partie de la CNT et de la FAI. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement car aprĂšs la dĂ©faite de l’insurrection militaire Ă  Barcelone[18], ils Ă©taient venus en Aragon, non seulement pour continuer la lutte contre les forces du gĂ©nĂ©ral Franco qui occupaient une partie importante de la rĂ©gion, mais Ă©galement pour diffuser la rĂ©volution. Nous faisons la guerre et la rĂ©volution en mĂȘme temps – dĂ©clarait Buenaventura Durruti, un des principaux dirigeants du mouvement libertaire, qui commandait une colonne de miliciens de la CNT-FAI sur le front aragonais. Ce n’est pas uniquement Ă  Barcelone que l’on prend des mesures rĂ©volutionnaires destinĂ©es Ă  l’arriĂšre, car de lĂ , elles s’étendent jusqu’au front. Chaque village que nous conquĂ©rons commence Ă  se dĂ©velopper de maniĂšre rĂ©volutionnaire.[19] » Notre devoir Ă  nous miliciens est de rĂ©veiller chez ces gens un esprit engourdi par la tyrannie sĂ©culaire, de leur montrer le chemin de la vie authentique, et cette mission exige de nous plus qu’un acte de prĂ©sence dans ce village – dĂ©clarait un journal de la CNT Ă  propos du village de Falerte. Il nous faut entreprendre la conversion idĂ©ologique de ces humbles villageois.[20] » A propos du village de Bujaraloz, on pouvait lire dans un autre journal de la CNT Le changement est radical. Ce sont les paysans qui en ont pris l’initiative, et ils ont Ă©tĂ© affermis dans leur rĂ©solution quelques jours par la premiĂšre colonne de volontaires catalans, la Durruti, qui se rendant Ă  Saragosse, est passĂ©e dans le village ; l’exemple de ces hommes qui allaient au combat donna une nouvelle impulsion Ă  leur ardeur rĂ©volutionnaire. » Une partie de la colonne Durruti en 1936, sur le front d’Aragon. C’est pourquoi, dans les communautĂ©s occupĂ©es par les miliciens de la CNT-FAI, le sort des propriĂ©taires exploitants et des mĂ©tayers Ă©tait fixĂ© d’avance ; car bien que l’on rĂ©unĂźt gĂ©nĂ©ralement la population pour qu’elle dĂ©cidĂąt de l’établissement du systĂšme collectif, on votait toujours par acclamation et la prĂ©sence de miliciens en armes ne manquait jamais d’inspirer le respect et la crainte Ă  tous les opposants. MĂȘme s’ils n’étaient pas obligĂ©s d’adhĂ©rer au systĂšme collectiviste, la vie Ă©tait plus difficile pour les rĂ©calcitrants ; il leur Ă©tait interdit d’employer de la main d’Ɠuvre salariĂ©e et de disposer librement de leur rĂ©colte, comme nous l’avons dĂ©jĂ  dit, mais on leur refusait aussi tous les avantages rĂ©servĂ©s aux membres de la communautĂ©. Cela se traduisait dans la pratique par une interdiction de se rendre Ă  la boutique collectivisĂ©e du coiffeur, d’utiliser les fours de la boulangerie communale et l’outillage des fermes collectivisĂ©es, d’emprunter les moyens de transport et de se procurer des denrĂ©es alimentaires dans les magasins communaux ou dans les boutiques collectivisĂ©es. En outre, le mĂ©tayer qui, aprĂšs l’exĂ©cution ou la fuite du propriĂ©taire ou de l’intendant des terres qu’il cultivait, s’était cru libĂ©rĂ© de l’obligation d’en payer le loyer, Ă©tait bien souvent contraint de continuer Ă  la verser au comitĂ© du village. Toutes ces mesures se rĂ©vĂ©lĂšrent presque aussi convaincantes que la crosse d’un fusil et obligĂšrent finalement, dans de nombreux villages, les petits propriĂ©taires et les mĂ©tayers Ă  se dessaisir de leurs terres et de leurs autres biens au profit de la collectivitĂ©. [
] On pouvait lire dans l’organe de la CNT, Solidaridad Obrera 10 septembre 1936, Ă  propos de la riche Catalogne, rĂ©gion oĂč la masse des paysans Ă©tait composĂ©e de petits propriĂ©taires ou de mĂ©tayers On a commis dans la campagne catalane certains abus qui, selon nous, ont Ă©tĂ© contre-productifs. Nous savons que certains Ă©lĂ©ments irresponsables ont effrayĂ© les petits cultivateurs qui, jusqu’ici, manifestent une certaine apathie dans leur travail quotidien. » Peu de temps aprĂšs, Joan Peiro, une des grandes figures de la CNT, Ă©crivait Ă  propos de cette rĂ©gion Peut-on croire qu’en commettant des actes de violence, on Ă©veillera chez nos paysans un intĂ©rĂȘt ou une attirance pour la socialisation, ou qu’en les terrorisant de cette façon, ils acquerront cet esprit rĂ©volutionnaire qui rĂšgne dans les villes ? La gravitĂ© de l’erreur qu’on est en train de commettre m’enjoint de parler sans dĂ©tours. De nombreux rĂ©volutionnaires originaires de divers endroits de la Catalogne aprĂšs avoir conquis leur ville respective, ont voulu conquĂ©rir la campagne, la tentĂ© d’y parvenir en faisant comprendre aux paysans que l’heure Ă©tait venue pour eux de se libĂ©rer de l’exploitation dont ils Ă©taient victimes depuis des siĂšcles ? Eh bien, non ! Ont-ils alors tentĂ© d’introduire Ă  la campagne l’esprit et la morale rĂ©volutionnaire et d’en faire prendre conscience au paysan et au petit propriĂ©taire ? Non plus. Quand ils sont arrivĂ©s Ă  la campagne, apportant avec eux la torche de la rĂ©volution, ils ont commencĂ© par enlever au paysan tout moyen de dĂ©fense et aprĂšs cela, ils lui ont volĂ© jusqu’à sa vous allez aujourd’hui dans certains lieux de Catalogne pour parler au paysan de la rĂ©volution, il vous dira qu’il n’a pas confiance en vous, il vous dira que les Ă©missaires de la rĂ©volution ont dĂ©jĂ  parcouru la campagne. Pour la libĂ©rer ? Non. Ils sont venus pour voler ceux qui au fil des ans, au cours des siĂšcles ont Ă©tĂ© volĂ©s par ceux-lĂ  mĂȘmes que la rĂ©volution vient de vaincre.[21] »Obliger un individu Ă  s’intĂ©grer Ă  une collectivitĂ© par quelque moyen que ce soit Ă©tait bien sĂ»r contraire Ă  l’esprit de l’anarchisme. L’italien Errico Malatesta, dont les Ă©crits ont fortement influencĂ© le mouvement libertaire espagnol, dĂ©clarait en 1929 Certains peuvent opter pour le communisme, l’individualisme, le collectivisme ou pour tout autre systĂšme imaginable et par la propagande et l’exemple travailler au triomphe de leurs idĂ©es, mais il est indispensable de se garder d’affirmer, sous peine d’un dĂ©sastre inĂ©vitable, qu’il n’est d’autre systĂšme que le sien, qu’il est le seul Ă  ĂȘtre infaillible et valable pour tous les hommes, indĂ©pendamment de l’endroit et de l’époque, et qu’on doit le faire triompher par d’autres moyens que la persuasion dĂ©coulant des leçons de l’expĂ©rience. » Et il Ă©crivait dans Umanita Nuova La rĂ©volution a un but. Elle est nĂ©cessaire pour dĂ©truire la violence des gouvernements et des privilĂ©giĂ©s ; mais une sociĂ©tĂ© libre ne peut se former qu’en Ă©voluant librement. Et les anarchistes doivent veiller sur cette rĂ©volution qui sera constamment menacĂ©e tant qu’il y aura des hommes avides de pouvoir et de privilĂšges. » Cependant, mĂȘme cette surveillance impliquait, si elle se voulait opĂ©rante, l’existence de forces armĂ©es, d’élĂ©ments d’autoritĂ© et de coercition. De fait, au cours de la rĂ©volution espagnole, qui fut la premiĂšre grande rĂ©volution sociale aprĂšs que ces lignes eurent Ă©tĂ© Ă©crites, la CNT et la FAI créÚrent une force armĂ©e qui protĂ©gea les collectivitĂ©s et servit Ă  Ă©tendre le systĂšme collectif. Le fait que ces mĂ©thodes rĂ©pugnaient Ă  certains dirigeant anarchistes fait ressortir le profond Ă©cart qui sĂ©pare la doctrine de la pratique. [
] Ce n’est pas la premiĂšre fois que les anarchistes espagnols agissaient en contradiction avec leurs principes. Le 18 janvier 1932, des groupes de la FAI dĂ©clenchaient une insurrection dans le bassin minier du haut Llobregat et du Cardoner oĂč les conditions de travail Ă©taient dĂ©plorables et les ouvriers durement exploitĂ©s. A Berga, Cardona, Figols, Sallent, Suria, le communisme libertaire fut proclamĂ© ». Mais le mouvement ne se rĂ©pandit pas en dehors de cette partie de la Catalogne, ce qui permit au gouvernement de le contenir facilement au bout de cinq jours. Dans toutes les localitĂ©s oĂč les libertaires eurent la situation en main durant quelques instants et tentĂšrent de faire la rĂ©volution sociale, ils se mirent en contradiction avec eux-mĂȘmes. Voulant abolir les lois, instaurer une sociĂ©tĂ© sans autoritĂ© et sans contrainte, donner libre cours Ă  la spontanĂ©itĂ© crĂ©atrice des masses, ils furent en fait obligĂ©s de constituer des comitĂ©s exĂ©cutifs chargĂ©s de maintenir l’ordre et de surveiller les mĂ©contents ou les opposants ; ils imposĂšrent leur domination par la force et au moyen de vĂ©ritables dĂ©crets pudiquement appelĂ©s proclamations[22] ». Loin de rĂ©aliser l Anarchie », les meneurs rĂ©volutionnaires, armĂ©s et pourvus de dynamite, Ă©tablirent ce que l’on pourrait qualifier de dictature du prolĂ©tariat » sans tenir aucun compte de l’avis des paysans ou des petits-bourgeois », Ă©crit l’historien libertaire CĂ©sar M. Lorenzo.[23]Mais malgrĂ© les Ă©carts entre la doctrine et la pratique qui apparurent dĂšs que les anarchistes espagnols ont Ă©tĂ© confrontĂ©s aux rĂ©alitĂ©s du pouvoir, on ne soulignera jamais assez qu’en dĂ©pit des nombreux cas de violence, la rĂ©volution de juillet 1936 s’est distinguĂ©e de toutes les autres par l’ampleur et la relative spontanĂ©itĂ© de son mouvement collectiviste et par sa promesse de renouveau moral et spirituel. Aucun mouvement spontanĂ© de ce type ne s’était encore jamais produit. Comme nul autre mouvement social dans l’histoire moderne de l’Europe – Ă©crit Georges Esenwein – le mouvement collectiviste a tentĂ©, Ă  une trĂšs large Ă©chelle, de triompher de l’appauvrissement non seulement matĂ©riel, mais aussi spirituel, qui touchait des millions de vies. Ainsi, l’un des traits essentiels de la plupart des collectivitĂ©s Ă©tait un trĂšs fort sens de la solidaritĂ© sociale pour la premiĂšre fois, des programmes furent mis en place pour apporter aide et soins mĂ©dicaux aux orphelins, aux veuves, aux infirmes et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Ă  toutes les personnes dans le besoin. L’éducation Ă©tait une autre prioritĂ©, l’une des premiĂšres dĂ©cisions des collectivitĂ©s ayant Ă©tĂ© de crĂ©er des Ă©coles, notamment dans les hameaux isolĂ©s oĂč depuis des siĂšcles, les gens avaient Ă©tĂ© privĂ©s du droit fondamental Ă  l’éducation. »Quoi qu’on pense de la dimension impraticable ou naĂŻve de la collectivisation en tant que solution aux problĂšmes agricoles de l’Espagne dans le monde moderne, cet Ă©pisode n’en reste pas moins une expĂ©rimentation unique qui, selon les termes de George Woodcock, l’un des historiens de l’anarchisme les plus indiscutĂ©s, ne peut ĂȘtre ignorĂ©e lorsqu’on fait le bilan des tentatives anarchistes de dĂ©couvrir une façon de vivre en communautĂ© libre et pacifiĂ©e ».À ce stade, il est essentiel de souligner que pour comprendre les complexitĂ©s des luttes intestines qui ont dĂ©chirĂ© la gauche pendant la guerre civile, il faut avant tout reconnaĂźtre l’ampleur et la profondeur de la rĂ©volution sociale et le fait que la RĂ©publique de 1931 cessa d’exister non pas en avril 1939, avec la victoire du gĂ©nĂ©ral Franco, mais en juillet 1936, lorsque la rĂ©bellion militaire et la rĂ©volution sociale ont rĂ©duit le rĂ©gime en cendres. Madrid, en juillet 1936 les registres des biens immobiliers brĂ»lent. [1] Durant les mois de mai et juin 1936, le ministĂšre du Travail n’enregistra pas moins de 192 grĂšves Ă  la campagne, autant que pour toute l’annĂ©e 1932. Mais le record revient au secteur de l’industrie, avec 719 grĂšves, plus qu’au cours de l’annĂ©e 1935. L’occupation des terres par les paysans commença dĂ©jĂ  au mois de mars, dans plusieurs provinces.[2] La loi agraire [prĂ©vue dans le programme du Front populaire] prĂ©voyant de distribuer des terres Ă  50 000 paysans par an, [les leaders paysans] ont calculĂ© qu’il faudrait vingt ans pour en distribuer Ă  un million et plus d’un siĂšcle pour en donner Ă  tous. Conscients de la situation, les paysans occupent la terre. »Paul Nizan, dans l’International Press Correspondence, 1er aoĂ»t 1936[3] Le Capital se dĂ©finit historiquement, non pas par les modes d’appropriation privĂ©e ou Ă©tatique qui organisent le procĂšs de l’exploitation, mais par le fait que l’on y rencontre les catĂ©gories essentielles qui font que le Capital peut exister Ă©change, argent, production marchande, salariat, État
 »Groupe Guerre de Classe, Ce qui nous distingue Texte prĂ©sent sur notre site La suite des Ă©vĂ©nements permettra Ă  nouveau de le vĂ©rifier par l’entrĂ©e des ministres de la CNT au gouvernement.[6] Les relations entre ces deux centrales syndicales variĂšrent au grĂ© des annĂ©es. AlliĂ©es durant la seconde moitiĂ© des annĂ©es 1910, elles prirent deux directions opposĂ©es pendant la dictature de Primo de Rivera 1921-1930 la CNT prĂŽna plutĂŽt une politique de confrontation, tandis que l’UGT adopta une attitude collaborationniste avec le rĂ©gime.[7] La crĂ©ation de la FĂ©dĂ©ration Anarchiste IbĂ©rique Ă  partir d’une scission au sein de la CNT, en tant qu’organisation soi-disant rĂ©volutionnaire, correspond Ă  une manƓuvre qui permit de donner Ă  l’anarchisme une apparence plus radicale, afin d’embrigader au mieux le prolĂ©tariat rĂ©fractaire dans cette idĂ©ologie avant-gardiste qui, rappelons-le, est par essence contre-rĂ©volutionnaire.[8] On a lĂ  une confirmation du lien entre le besoin Ă©goĂŻste et l’existence d’une catĂ©gorie Ă©conomique transitoire – l’argent – oĂč le premier dĂ©coule de la seconde. Ceci est dĂ©jĂ  prĂ©figurĂ© par Marx et Engels dans les Manuscrits de 1844, L’IdĂ©ologie allemande et l’Introduction Ă  la Critique de l’économie politique de 1857.[9] Craintes des petites propriĂ©taires qui sera exploitĂ©e par le Parti Communiste » Espagnol infĂ©odĂ© Ă  Moscou dans sa stratĂ©gie pour s’accaparer l’appareil d’État, encore partagĂ© avant les Ă©vĂ©nements de mai 1937 entre plusieurs fractions de la classe capitaliste.[10] La FNTT faisait partie intĂ©grante de l’UGT.[11] Cette remarque pose justement les limites du processus en Espagne et le fait que la communisation pour ĂȘtre intĂ©grale, devra abolir toutes les catĂ©gories qui font le mode de production capitaliste. L’iniquitĂ© entre les producteurs positionnĂ©e par ce syndicaliste vient du fait que l’échange marchand n’est pas totalement aboli.[12] Gaston Leval, le cĂ©lĂšbre anarchiste français Ă©crit Ă  propos du village de Calanda On accorda un minimum de libertĂ©s aux individualistes. Ils pouvaient possĂ©der la terre, puisque tel Ă©tait leur dĂ©sir, mais il leur Ă©tait impossible de faire du commerce avec le fruit de leur travail. Ils ne pouvaient ni spĂ©culer, ni faire de concurrence dĂ©loyale Ă  la collectivitĂ© naissante. »[13] Ce tableau sociologique des diffĂ©rentes couches qui adhĂ©rent Ă  des syndicats en fonction de leurs intĂ©rĂȘts, montre bien que le prolĂ©tariat n’est pas encore unifiĂ© en Espagne, et encore moins internationalement.[14] John D. Rockefeller Ă©tait, Ă  l’époque, l’homme le plus riche du monde.[15] Cette dĂ©claration du 26 aoĂ»t 1936 publiĂ©e dans Solidaridad Obrera est d’une redoutable clairvoyance au regard de ce qui advint par la suite. Nous aurons par la suite des publications qui traiteront du retour en force de l’État et de ses consĂ©quences
 qui mĂšneront aux Ă©vĂ©nements de mai 37 ![16] Cette inquiĂ©tude des petits paysans parcellaires sera exploitĂ©e par le PC»E Ă  travers la crĂ©ation du syndicat de la FĂ©dĂ©ration Provinciale Paysanne qui reprĂ©sentera leurs intĂ©rĂȘts comme ils le firent Ă©galement dans les villes pour les commerçants et artisans pour l’aider Ă  accĂ©der au sommet de l’appareil d’État. En appliquant une politique protectrice pour les couches moyennes, les stalinistes furent en somme des applicateurs zĂ©lĂ©s de la doctrine proudhonienne ![17] C’est-Ă -dire, dans la zone rĂ©publicaine.[18] Voir nos deux prĂ©cĂ©dentes publications Ă  ce propos Nous verrons dans les publications suivantes que cette dĂ©claration pleine de sens de Durruti sera prise Ă  contre-pied par la sacro-sainte alliance rĂ©publicaine par son fameux D’abord gagner la guerre ».[20] Voici ici une des limites de l’importation de la rĂ©volution empreinte d’idĂ©ologie avant-gardiste.[21] La figure de Joan Peiro est une bonne illustration de toute la contradiction d’un personnage qui, ayant souffert de l’injustice ancestrale des rĂ©gimes rĂ©actionnaires du capitalisme, ne pouvait tolĂ©rer des abus au nom de la justice rĂ©volutionnaire », et qui fut par la suite nommĂ© ministre de l’industrie de novembre 1936 Ă  mai 1937
[22] Rappelons ici les limites de l’anarchisme s’imaginant pouvoir abolir l’État par des promulgations de dĂ©crets avec la cĂ©lĂšbre anecdote de Marx Ă  propos de Bakounine Le 28 septembre, jour de son arrivĂ©e, le peuple s’était emparĂ© de l’HĂŽtel de ville. Bakounine s’y installa alors arriva le moment critique, le moment attendu depuis bien des annĂ©es, oĂč Bakounine put accomplir l’acte le plus rĂ©volutionnaire que le monde ait jamais vu – il dĂ©clara l’abolition de l’État. Mais l’État, sous la forme et l’espĂšce de deux compagnies de gardes nationaux bourgeois, entra par une porte qu’on avait oubliĂ©e de garder, balaya la salle et fit reprendre Ă  la hĂąte le chemin de GenĂšve Ă  Bakounine. » K. Marx – L’Alliance de la DĂ©mocratie Socialiste et l’ 1873[23] Afin de tout de mĂȘme nuancer ce propos tenu par le dĂ©nommĂ© Lorenzo, il est bon de savoir qu’il est le fils de Horacio secrĂ©taire en 1936 du comitĂ© national de la CNT, qui eut de sĂ©rieux diffĂ©rends avec la FAI il fut incitĂ© Ă  dĂ©missionner le 18 novembre, car voulant adopter une politique plus conciliatrice avec les autres forces politiques. Sciences: il Ă©tait une fois la rĂ©volution : c’est le problĂšme que La MĂ©thode scientifique propose d’examiner dans l’heure qui vient. PublicitĂ©. Et pour examiner scrupuleusement ces notions de discontinuitĂ© et de rupture Ă©pistĂ©mologique, nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui, en direct et en public de la bibliothĂšque
Il était une fois la RévolutionAvis des utilisateurs0veulent le voir3avis au totalNoter le filmIl était une fois la RévolutionTrouvez des séances Quels sont les nouveaux films à l'affiche au cinéma ? Retrouver toutes es nouveauté de la semaine depuis la rubrique "Tous les films à l'affiche", un bandeau "Nouveau" s'affiche sur les affiches des sorties de la semaine. En savoir plus Comment savoir si un film est disponible IMAX, 4DX et Dolby dans mon cinéma Pathé ou Gaumont ? Pour connaitre la liste des films disponible dns votre cinéma pour chacune des technologie disponible, rendez vous sur la page dédiée à l'IMAX, 4DX et Dolby Cinema En savoir plus Pourquoi réserver en ligne ? En réservant gratuitement un billet sur notre site ou application mobile, vous avez la garantie - de réserver votre fauteuil préféré pour la séance de votre choix - d'accéder rapidement à votre séance en vous rendant directement au point de contrÎle muni de votre e-billet et évitez ainsi les files d'attente. - de pouvoir annuler gratuitement jusqu'à 15 minutes avant le début de la séance En savoir plus Retrouvez dans votre compteVos réservationsVos cinémas favorisVos cartes et abonnementsMa liste de films
Le28 juillet 1794 Maximilien Robespierre Ă©tait guillotinĂ©. par Alain Roumestand. mardi 28 juillet 2020. 34. RĂ©actions. 1. RecommandĂ©. Ecoutez. A la mort de Robespierre de nombreux suicides jibay Freenaute Patient Messages 10 EnregistrĂ© le 22 octobre 2011, 1631 [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Bonjour, Nous nous sommes absentĂ©s 2 jours de notre domicile et en rentrant il ne nous a pas fallut bien longtemps pour remarquer que nous n'avions plus de TV. En effet, il n'y a plus rien d'allumer sur la façade ou mĂȘme aileurs du Freebox player. Quant au Freebox serveur rien Ă  signaler, internet fonctionne trĂšs bien. MĂȘme si nous n'avons touchĂ© Ă  rien, nous avons vĂ©rifier les branchements du player mais rien ne semble anormal. Nous avons essayĂ© de le dĂ©brancher rebrancher plusieurs fois, nous avons Ă©galement essayer le bouton reset au dos mais rien y fait ! Rien ne s'affiche en façade sur le player et encore moins sur l'Ă©cran de la TV. Les CPL sont bien allumĂ©s et synchronisĂ©s. Que pouvons nous faire ? Nous avons dĂ©jĂ  rencontrĂ© des problĂšmes similaires, soit le problĂšme s'Ă©tait rĂ©solu de lui mĂȘme ??!, soit nous avions dĂ©branchĂ© rebranchĂ© plusieurs fois et tapotant le reset. Il nous est rare d'ĂȘtre embĂȘtĂ© mais pour le coup, on ne sait plus rien faire. A croire que le player a rendu son dernier souffle pendant notre absence ! Avez vous dĂ©jĂ  rencontrĂ© un problĂšme similaire ? Freebox player complĂštement Ă©teint, aucun affichage, aucune image, aucune rĂ©action au branchement dĂ©branchement et au reset? Merci pour vos rĂ©ponses, nous restons Ă  votre disposition. ModifiĂ© en dernier par jibay le 13 fĂ©vrier 2012, 0342, modifiĂ© 1 fois. jibay Freenaute Patient Messages 10 EnregistrĂ© le 22 octobre 2011, 1631 Re Freebox player ne s'allume plus Message par jibay » 13 fĂ©vrier 2012, 0342 ProblĂšme rĂ©solu !! La solution.. - essayer 20x sans rĂ©sultat un dĂ©branchement rebranchement - essayer 20x sans rĂ©sultat un reset - dĂ©pression temporaire - crĂ©er un topic ici au bureau des pleures 4h plus tard - rĂ©-essayer - admirer le player se remettre en route au 21eme dĂ©branchement rebranchement nad Messages 2 EnregistrĂ© le 28 avril 2012, 2126 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par nad » 28 avril 2012, 2129 Bonjour, Je rencontre le meme probleme. De retour de vacances, la freebox player ne s'allume plus, aucun voyant ne s'allume. J'ai reboote plusieurs fois, appuyer egalement sur le bouton reset, rien n'y fait. Que faut-il faire ? Merci pour votre aide. nad Messages 2 EnregistrĂ© le 28 avril 2012, 2126 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par nad » 29 avril 2012, 1453 jibay a Ă©crit Il faut essayer des dizaines de fois de dĂ©brancher rebrancher. Voire essayer plus tard si cela n'a pas fonctionner... Alors en effet, ce matin j'ai debranche la freebox player uniquement 1 a 2 minutes> Apres l'avoir rebranche, elle s'est allumee. jibay Freenaute Patient Messages 10 EnregistrĂ© le 22 octobre 2011, 1631 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par jibay » 29 avril 2012, 1505 Nous sommes aussi rĂ©guliĂšrement embetĂ©, le player est eteind on le dĂ©branche la lumiĂšre s'allume une fraction de seconde et s'Ă©teind. Nous faisons parfois 20x l'opĂ©ration avant que ça ne reparte. Sans parler des bug d'affichage de l'heure depuis le changement d'heure d'Ă©tĂ©. Jeremy59250 Messages 2 EnregistrĂ© le 14 mai 2012, 2123 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par Jeremy59250 » 14 mai 2012, 2130 Bonjour Ă  tous ! Ouf enfin des personnes qui ont le mĂȘme problĂšme que moi ! A chaque fois que nous nous absentons de quelques jours Ă  plusieurs semaines, Ă  notre retour, le freebox player est totalement Ă©teint. Aucun voyant allumĂ© Normalement le voyant est rouge lorsqu'il est Ă©teint. Et lĂ , c'est le drame... On commence la galĂšre du dĂ©branchement rebranchement... D'habitude ça fonctionne au bout d'une cinquantaine d'essais mais depuis hier impossible de dĂ©marrer le player. DĂšs que je rebranche il passe par le voyant rouge une demie seconde puis voyant rose une autre demie seconde puis plus rien... Je dĂ©sespĂšre, je dĂ©prime... Mais que fait l'assistance Free !!! Au passage, je reviens de Turquie ou le roaming chez Free mobile n'est pas en service ! Sympa... Une semaine sans rĂ©seau ! jibay Freenaute Patient Messages 10 EnregistrĂ© le 22 octobre 2011, 1631 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par jibay » 14 mai 2012, 2145 Pour nous c'est pareil, dĂšs que nous nous absentons mĂȘme 1 jours.. Player hs ! Au dĂ©but je le dĂ©branche et rebranche trĂšs rapidement puis dĂšs que ça se rallume une fraction de seconde j'essaye de laisser un laps de temps un peu plus long entre de rebranchement genre 1 seconde. Et ça revient... ditche Messages 1 EnregistrĂ© le 11 janvier 2013, 2216 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par ditche » 11 janvier 2013, 2218 Bonjour, Apparemment la solution serait de brancher les 2 freeplugs sur la mĂȘme prise jusqu'Ă  leur synchronisation certainement en raison du principe du courant porteur utilisĂ©. Bon courage jibay Freenaute Patient Messages 10 EnregistrĂ© le 22 octobre 2011, 1631 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par jibay » 12 janvier 2013, 1706 Nous avons fait Ă©changer le player, problĂšme rĂ©solue pour nous. Vers la fin avec l'ancien, chaque nuit il plantait et plantait mĂȘme parfois 1h aprĂšs l'avoir Ă©teint et il Ă©tait devenu trĂšs difficile de le rallumer cpo68 Messages 1 EnregistrĂ© le 08 fĂ©vrier 2013, 1336 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par cpo68 » 08 fĂ©vrier 2013, 1342 j'ai aussi le mĂȘme soucis, tous les 15 jours Ă  3 semaines, le freebox player ne s'allume pas, aucun voyant, et mĂȘme en dĂ©branchant et rebranchant plusieurs fois, il ne se passe rien. Puis le lendemain, ça remarche miraculeusement tout seul jusqu'Ă  prĂ©sent. Je trouve que l'abonnement est cher payĂ©, pour un service intermittent, j'ai dĂ©jĂ  du Ă©changer les 2 boxes une fois, je suis vraiment déçue, il n'y a que des soucis avec ce produit, on ne peut jamais ĂȘtre tranquille. Et trouver une info Ă  ce sujet sur le site d’assistance est un vrai calvaire. jibay Freenaute Patient Messages 10 EnregistrĂ© le 22 octobre 2011, 1631 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par jibay » 08 fĂ©vrier 2013, 2254 Je ne peux que te conseiller de rĂ©clamer un Ă©change, nous ne sommes plus embĂȘtĂ© Ă  prĂ©sent ! Mis Ă  part ce dĂ©faut qui aurait pu ĂȘtre vite rĂ©parĂ© si nous les avions contactĂ© plus rapidement, nous n'avons rien Ă  reprocher au service internet. 19mega, c'est impeccable ! Pour la TV principale c'est impeccable Ă©galement par contre on a pris l'option Tv supplĂ©mentaire, on a pris le player Ă  5€. Soit la wifi a dĂ» mal Ă  passer, soit c'est une daube cette option Tv. L'image saute beaucoup ou se fige, il semble manquer de dĂ©bit. C'est Ă  chier. marie34 Messages 2 EnregistrĂ© le 14 novembre 2013, 1812 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par marie34 » 14 novembre 2013, 1819 Bonjour, mon player fonctionne trĂšs mal dĂšs que je m'absente une journĂ©e ou plus, il ne s'allume pas, aucun voyant ne fonctionne. Je dois l'Ă©teindre, le rallumer, pendant 
.. trĂšs trĂšs longtemps, aujourd'hui une cinquantaine de fois avant que enfin le voyant rouge apparaisse. Je viens de contacter Free et voici la conversation que j'ai eue ci-aprĂšs. C'est incroyable. [18h00] Assistance c'est quoi le souci exactement sur votre boitier Player ? [18h01] Moi dĂšs que je m'absente au moins une journĂ©e, je n'arrive plus Ă  le rallumer aucune lumiĂšre n'est allumĂ©e, les voyants rouge ou bleu sont Ă©teint. Je rallume, j'Ă©teinds, le reboot, ??.. une cinquantaine de fois avant que le voyant rouge enfin se rallume 

.. [18h04] Assistance Je viens de vĂ©rifier votre boitier player [18h04] Assistance il est allumĂ© [18h04] Moi oui j'ai rĂ©ussi enfin Ă  le rallumer il y a une dizaine de minutes [18h05] Moi mais demain j'aurai Ă  nouveau ce problĂšme. Car cela fait quelques mois que cela dure [18h05] Assistance Nous ne pouvons pas faire un Ă©change pour un matĂ©riel qui fonctionne 

.. [18h06] Assistance Nous ne pouvons pas prĂ©voir une dĂ©faillance 

.. [18h09] Assistance car le Player est opĂ©rationnel [18h10] Moi il faut donc manipuler le player pendant une heure ou deux. C'est normal pour FREE. TrĂšs intĂ©ressant. Je ne manquerais pas de faire la publicitĂ© de votre Freebox rĂ©volution. ?. BRAVO serinity63 Messages 8 EnregistrĂ© le 10 novembre 2013, 2139 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par serinity63 » 15 novembre 2013, 0932 ce genre de rĂ©ponse de la hotline donne presque envie de connectĂ© accidentellement le boiter TV sur un transfo 24V... oups nous ne pouvions pas prĂ©voir une dĂ©faillance... bon plus sĂ©rieusement, il semblerait que le fait de configurĂ© le dĂ©lai d'inactivitĂ© avant extinction automatique sur dĂ©sactiver dans system->gestion de l'Ă©nergie limite voir mĂȘme empĂȘche les plantages du boitier personnellement j'ai activĂ© ceci depuis seulement journĂ©e et le boitier n'a pas encore plantĂ©, je verrais dans les jours qui viennent si ça fonctionne rĂ©ellement. simon007 Messages 1 EnregistrĂ© le 15 novembre 2013, 1024 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par simon007 » 15 novembre 2013, 1027 j'ai Ă©galement le mĂȘme problĂšme que vosu dĂ©crivez depuis, cad ma freebox player s'allume 1/2 sec rouge puis rose, et se rĂ©teint, j'ai branchĂ© rebranchĂ© une dix fois, le player ne se lance pas ! faut il rĂ©iterer cette manoeuvre 20 30 fois, echanger les plugs, Essayer d'appeler free, service encombrĂ© !!!! salmĂ© Hotliner Free Officiel CertifiĂ© Messages 10995 EnregistrĂ© le 11 janvier 2011, 1601 Freenaute En Migration Connexion ADSL Commande 12 dĂ©c. 2016 ExpĂ©dition 03 aoĂ»t 2018 Re [rĂ©solu] Freebox player ne s'allume plus Message par salmĂ© » 15 novembre 2013, 1258 Bonjour je vous invite Ă  me contacter, en me communiquant vos identifiant FREE, afin d'accĂ©der Ă  vos dossiers Merci Equipe FREE Retourner vers Le boitier TV » Aller Ă  Player Apple TV 4K & interface OQEE Freebox Pop ↳ [Abonnement ou Migration] Freebox Pop ↳ Serveur Freebox Pop ↳ Player Freebox Pop & Interface OQEE ↳ RĂ©pĂ©teur WiFi Freebox Pop Freebox Delta ↳ [Abonnement] Souscription ou Migration Freebox Delta ↳ [Migrations ADSL] Discussions par date ↳ [MatĂ©riel] Le boitier Server Freebox Delta ↳ [MatĂ©riel] Le boitier Player Free Devialet ↳ [MatĂ©riel] Les tĂ©lĂ©commandes Freebox Delta ↳ [Services] Freebox TV, Netflix, Replay, TV by Canal, MyCanal ↳ [Services] Domotique Pack SĂ©curitĂ©, Somfy, Philips Hue ↳ [Services] Assistants vocaux Amazon Alexa et OK Freebox ↳ [Services] Cafeyn, Deezer, Youtube, Qobuz, Spotify... Freebox RĂ©volution ↳ Le boitier TV ↳ Le boitier Serveur ↳ GĂ©nĂ©ralitĂ©s sur le forfait Freebox RĂ©volution ↳ Freebox bloquĂ©e Ă  l'Etape 2 ↳ Freebox bloquĂ©e Ă  l'Etape 4 ↳ Freebox bloquĂ©e Ă  l'Etape 6 Les autres Freebox ↳ Freebox Mini 4K ↳ Le boitier TV ↳ Le boitier Serveur ↳ GĂ©nĂ©ralitĂ©s sur le forfait Mini 4K ↳ Freebox One ↳ [Abonnement] Nouveau & Migration ancien client vers l'offre Freebox One ↳ [MatĂ©riel] Le boitier Freebox One Je m'abonne ↳ Abonnement Fibre Optique chez Free ↳ Abonnement ADSL chez Free Toosurtoo ↳ PrĂ©sentation des Membres ↳ Suggestions sur le site et le forum
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Depuis cinq ans, ils nous promettent cette affiche. Depuis cinq ans, tout est fait pour nous expliquer qu’il n’y a pas d’alternative. 80 % des Français disaient ne pas en vouloir ? Aucune importance ! Ce qui Ă©tait ne pouvait pas ne pas ĂȘtre. Quand la fatalitĂ© remplace la politique, qui est son exact contraire. Depuis cinq ans, Marianne s’est employĂ©, avec ferveur, avec rigueur, avec acharnement, Ă  produire les analyses, Ă  dĂ©ployer les raisonnements, Ă  Ă©laborer les propositions qui pouvaient permettre de faire surgir autre chose. Autre chose qui ne soit ni dĂ©magogue, ni identitaire, ni pro, ni antisystĂšme, mais simplement rĂ©publicain. Allant dans le sens du bien commun, de la perpĂ©tuation de la France et de la recherche du progrĂšs. Dans le sens, surtout, de la volontĂ© des non. Nous nous retrouvons face Ă  cette alternative. Macron-Le Pen. Le Pen-Macron. Et, comme c’est dĂ©sormais l’usage, sommĂ©s de faire barrage au danger fasciste et de dĂ©busquer les tiĂšdes ou les hĂ©sitants. Une pantomime quinquennale chaque fois moins efficace et plus absurde. Les choses, pourtant, ne se jouent pas de cette façon. Et si les habituels reprĂ©sentants du cercle de la raison jouent Ă  se faire peur, c’est parce qu’ils ont bien compris que le diable ne suffit plus Ă  tenir les mĂ©crĂ©ants. Le nombre grossit chaque fois, de ceux qui se disent qu’ils pourraient bien le tenter, ce diable. Ou que, si d’autres le font, eh bien, ce sera Ă  la grĂące de Dieu. Bien sĂ»r, le risque est infime. Il est des vieux rĂ©flexes, une sorte de raison suprĂȘme qui se manifeste dans la solitude de l’isoloir et qui permet, au moment oĂč l’on se retrouve seul face Ă  sa conscience, de refuser le saut dans le vide. C’est tout l’intĂ©rĂȘt des rituels. Ils encadrent les pulsions. Aucune proposition cohĂ©rente ne permettait de fĂ©dĂ©rer ce mĂ©contentement autour d’une vision commune, aboutie, raisonnable. » Pourtant, le rĂŽle d’un journal n’est pas de donner des leçons de morale. Il est de dĂ©crire le rĂ©el, le plus honnĂȘtement possible. Dans sa totalitĂ©. Dans sa complexitĂ©. Et de dire Ă  ses lecteurs ce qui parfois les dĂ©range ou les heurte. Ce rĂ©el, c’est celui que nous avons mis en lumiĂšre depuis cinq ans, en alertant sur la dĂ©rive oligarchique d’une dĂ©mocratie malade, aux institutions dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, au systĂšme Ă©ducatif inĂ©galitaire et inefficace, qui condamne les plus pauvres Ă  voir leurs enfants demeurer au bas de l’échelle sociale et les reprĂ©sentants n’ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©s que dans les couches ­supĂ©rieures, dans une nouvelle forme de lutte des classes. Nous avons pointĂ© l’aveuglement d’une technocratie pĂ©nĂ©trĂ©e de son sentiment de supĂ©rioritĂ© au point de considĂ©rer que son rĂŽle consiste Ă  faire le bonheur du peuple malgrĂ© lui, contre choix le 24 avril ?Nous avons alertĂ© sur le sentiment d’abandon de tous ceux qui ont subi une dĂ©sindustrialisation violente, qui ont vu leur ville s’appauvrir, se vider de ses forces vives, puis de ses commerces, enfin de ses services publics. Nous avons tentĂ© de faire entendre qu’une autre politique Ă©tait possible, faite d’investissement, de planification sur les enjeux stratĂ©giques, de rĂ©tablissement d’une concurrence loyale et rĂ©gulĂ©e. Nous avons vu la colĂšre monter. Une colĂšre qui vient de loin. Qui s’était fait entendre en 2005, puis de façon sporadique, chaque fois un peu plus fort. Elle a explosĂ© avec les gilets jaunes ». Puis elle est retombĂ©e, mais elle est lĂ . Elle se manifeste parfois dans sa forme la plus effrayante, la plus dĂ©gradĂ©e la haine, le ressentiment. Souvent dans sa forme la plus lĂ©gitime la revendication LIRE AUSSI PrĂ©sidentielle 2022 Marine Le Pen, une candidate "sociale"
 Vraiment ?Cette colĂšre est lĂ , plus que jamais, dans le vote du 10 avril. Si l’on fait le compte de tous ceux qui, Ă  travers l’abstention comme Ă  travers le vote pour un candidat ou un autre, ont exprimĂ© leur refus du systĂšme tel qu’il est et leur volontĂ© de voir un changement radical, on dĂ©passe largement la moitiĂ© du corps Ă©lectoral. Sauf qu’aucune proposition cohĂ©rente ne permettait de fĂ©dĂ©rer ce mĂ©contentement autour d’une vision commune, aboutie, raisonnable. D’oĂč la configuration de ce second tour et tous ceux qui considĂšrent qu’une candidature communiste ou Ă©cologiste aurait empĂȘchĂ© » Jean-Luc MĂ©lenchon d’accĂ©der au second tour oublient que ses efforts pour capter une clientĂšle Ă©lectorale et flatter le gauchisme culturel des transfuges du NPA avaient dĂ©jĂ  fait fuir une part de son Ă©lectorat de 2017.Reste la question centrale de quelle nature est le choix qui s’impose Ă  nous ? Quels sont les enjeux auxquels devra faire face celui qui sera Ă©lu dimanche 24 avril ? VoilĂ  des mois qu’à longueur d’enquĂȘtes Marianne dresse avec le plus d’exactitude possible le portrait de ce pays dont les Ă©lites ont oubliĂ© que la souverainetĂ© n’est pas une lubie de rĂ©actionnaires recroquevillĂ©s mais la condition de l’indĂ©pendance de la nation et de la libertĂ© de ses citoyens. Que la protection n’est pas une exigence de gens apeurĂ©s et incapables de s’ouvrir aux vents de la modernitĂ© mais le premier devoir de l’État, ce qui justifie son si simpleEncore faut-il en tirer des conclusions concrĂštes, en termes de politiques Ă  mener, de mesures Ă  mettre en Ɠuvre. Mais pas seulement. Les positions d’Emmanuel Macron au cours de son premier quinquennat ont pour le moins fluctuĂ©. Et la campagne fantĂŽme qu’il a menĂ©e l’a vu multiplier l’usage de ces mots, souverainetĂ© », protection », rĂ©industrialisation »  en une triangulation dont il a le secret, et sans que jamais on ne puisse dĂ©terminer si, rĂ©ellement, il a trouvĂ© son chemin de Damas. Or, pour mener une politique qui dĂ©plaĂźt Ă  des intĂ©rĂȘts puissants, il faut une conviction profonde, chevillĂ©e au corps. La rĂ©industrialisation, la rĂ©gulation et la planification Ă©cologique ne sont pas des hochets pour Ă©lecteurs LIRE AUSSI PrĂ©sidentielle 2022 trois blocs irrĂ©conciliables et
 un pays ingouvernableMarine Le Pen, quant Ă  elle, s’est fait fort de gommer la mĂ©moire de son parti, autant que les positions politiques de son pĂšre. Et, soyons honnĂȘtes, au milieu d’élĂ©ments inacceptables ou de pĂ©titions de principe parfaitement caricaturales, il y a dans son programme des choses qui semblent sortir tout droit des articles que Marianne Ă©crit depuis vingt-cinq ans. Sur l’amĂ©nagement du territoire, sur les services publics, sur la nĂ©cessaire relocalisation de l’économie, sur la rĂ©gulation face au laisser-faire et au rĂšgne des flux
 Non, Marine Le Pen, pas plus que les huit millions cent trente-trois mille Français qui ont votĂ© pour elle, n’est fasciste et n’envisage de renverser la et cela aussi nous l’écrivons depuis longtemps, il ne suffit pas de claquer des doigts pour plier un pays Ă  une volontĂ© simpliste ; il ne suffit pas de rembobiner le film pour que la France retrouve son lustre et sa puissance. Un exemple ? On peut estimer que la dĂ©cision de Nicolas Sarkozy de faire rentrer la France dans le commandement intĂ©grĂ© de l’Otan relevait d’un atlantisme aveugle qui contribuait Ă  priver la France de sa voix originale dans le monde. Pour autant, ressortir aujourd’hui de ce commandement intĂ©grĂ© priverait l’armĂ©e française du soutien, absolument nĂ©cessaire, du renseignement amĂ©ricain, alors mĂȘme que nos forces payent le prix de dĂ©cennies de sous-investissement. Et c’est la raison pour laquelle les militaires français y sont opposĂ©s. De mĂȘme, on peut parfaitement analyser le coĂ»t effroyable de l’euro pour l’économie française sans pour autant s’imaginer qu’une sortie de la monnaie unique que d’ailleurs ­Marine Le Pen a abandonnĂ©e aboutirait Ă  autre chose qu’à une fuite des capitaux et Ă  un coĂ»t Ă©conomique aprĂšs le 25 avril ?Soyons lucides. L’arrivĂ©e au pouvoir d’un parti dont une part des militants applaudissait aux saillies racistes et aux positions identitaires de Jean-Marie Le Pen rĂ©veillerait dans tout le pays des forces aujourd’hui Ă©touffĂ©es. Certains se lĂącheraient. Et les autres, en face, s’autoriseraient tout en se prenant pour Jean Moulin. Au-delĂ  mĂȘme de la politique qui serait menĂ©e si tant est que la haute administration ne prenne immĂ©diatement la main sur un personnel politique inexpĂ©rimentĂ© et imprĂ©parĂ©, l’empĂȘchant de toute façon de rĂ©pondre aux aspirations, mĂȘme lĂ©gitimes, de ses Ă©lecteurs, le climat de revanche et de guerre civile qui s’installerait aussitĂŽt, comme la fragilisation de l’économie par une dĂ©stabilisation des marchĂ©s et un renchĂ©rissement des taux directeurs, comme enfin la mise au ban du pays par une communautĂ© internationale occupĂ©e Ă  prĂ©server ce systĂšme dont elle est l’assurance vie, plongerait la France dans un chaos que seuls peuvent souhaiter les nihilistes et les adeptes de la politique du pire. Les autres s’y abandonneront par dĂ©sespoir ou par colĂšre. Et ceux-lĂ  sont profondĂ©ment respectables. Mais c’est bien parce que, depuis trente ans, rien d’autre ne leur est proposĂ© que la reconduction d’un systĂšme pour lequel ils n’ont pas votĂ© et qui joue contre eux qu’ils se retrouvent dans cette LIRE AUSSI "Les 5 derniĂšres annĂ©es ont Ă©teint les derniĂšres flammes de la ferveur dĂ©mocratique"Selon toute vraisemblance, Emmanuel Macron sera réélu. Parce que nombre de Français ont encore quelque chose Ă  perdre. Et parce que les autres, mĂȘme quand ils refusent l’injonction comminatoire Ă  faire barrage », n’adhĂšrent pas Ă  l’offre qui leur est faite. Mais la nouvelle pantomime quinquennale laissera des traces. Et, le 25 avril, rien ne sera rĂ©glĂ©. La rĂ©alitĂ© perdurera, d’une dĂ©mocratie dĂ©gradĂ©e, dans laquelle la volontĂ© du peuple est entravĂ©e par l’instrumentalisation de l’État de droit et par la pression oligarchique. L’angoisse demeurera, pour une majoritĂ© de Français, de voir leurs enfants vivre moins bien qu’eux et les valeurs en lesquelles ils croient diluĂ©es dans la globalisation. Pour Ă©viter le chaos, il faut aussi entendre ce qu’auront dit les citoyens français, ce qu’ils disent avec constance, et pour l’instant avec patience. Pour Ă©viter le chaos, il faut une rĂ©volution, mais dĂ©mocratique et raisonnable. LaRĂ©volution française () dĂ©signe une pĂ©riode de dix annĂ©es (1789-1799) qui va de l'ouverture des Ă©tats gĂ©nĂ©raux au coup d'État de Brumaire par le gĂ©nĂ©ral Bonaparte.Cette dĂ©cennie Ă©bouriffante a vu la France accomplir d'immenses rĂ©formes de structure, dans le prolongement des LumiĂšres du XVIIIe siĂšcle et des rĂ©volutions dĂ©mocratiques d'Angleterre et d'AmĂ©rique. La technologie blockchain a trouvĂ© sa premiĂšre vĂ©ritable utilisation avec le lancement du Bitcoin en 2009. Depuis cette date, des entrepreneurs de divers secteurs ont commencĂ© Ă  explorer le potentiel de cette technologie. La technologie blockchain est en train de faire son chemin dans des domaines aussi divers que la gestion des dossiers mĂ©dicaux, la vĂ©rification de l’identitĂ© numĂ©rique, le suivi de la chaĂźne d’approvisionnement et les jeux vidĂ©o. La capacitĂ© d’Ethereum et d’autres blockchains Ă  stocker et Ă  exĂ©cuter du code informatique a multipliĂ© le nombre de cas d’utilisation de cette technologie innovante. Ce qui est passĂ© est un prologue Alors que nous nous tournons vers l’avenir de la rĂ©volution blockchain, nous pouvons apprendre de l’histoire des technologies similaires qui ont bouleversĂ© le monde. Lorsque les PC sont apparus sur le marchĂ© dans les annĂ©es 1970, ils ont rencontrĂ© un succĂšs immĂ©diat auprĂšs des amateurs et des passionnĂ©s. Mais il s’agissait d’un nombre relativement restreint de personnes. Les PC ont connu leur heure de gloire avec le dĂ©veloppement de la premiĂšre application phare », un tableur appelĂ© VisiCalc. Ce logiciel Ă©tait si utile et flexible qu’il a justifiĂ© l’achat de PC dans les entreprises, quelle que soit leur taille. C’est VisiCalc qui a propulsĂ© les PC au sommet du marchĂ©. Lorsque les PC compatibles IBM sont apparus sur le marchĂ©, c’est Lotus 1-2-3 qui a justifiĂ© leur achat. Le PC reprĂ©sentait une bonne technologie Ă  un prix raisonnable, mais il n’a dĂ©collĂ© que lorsqu’il est devenu indispensable pour faire fonctionner le Lotus 1-2-3. Dans les annĂ©es 1980, Microsoft Windows a offert de nombreuses innovations aux utilisateurs de PC, mais son avenir Ă©tait incertain jusqu’à la sortie de Microsoft Office, une suite convaincante d’outils de productivitĂ© que vous ne pouviez pas utiliser sans Windows. Quelques annĂ©es plus tard, le fondateur de Microsoft, Bill Gates, a identifiĂ© le navigateur Internet comme l’application phare de Windows 95. Il est raisonnable de penser que l’avenir de la blockchainsuivra la mĂȘme trajectoire. La technologie est une fondation, un peu comme les premiers ordinateurs personnels, l’IBM PC ou Microsoft Windows. Pour que la blockchain soit Ă  la hauteur de son potentiel sur tous les marchĂ©s oĂč elle peut ĂȘtre utile, elle doit d’abord devenir la base d’une application ou d’un service qui a un large attrait sur tous les marchĂ©s – une application phare. Pourquoi la blockchain est-elle importante ? Parce qu’elle fait fonctionner une application ou fournit un service que les gens trouvent irrĂ©sistible – une application phare. Blockchains et applications phares La technologie blockchain est inextricablement liĂ©e au Bitcoin et aux autres crypto-monnaies. La plupart des personnes qui interagissent actuellement avec les rĂ©seaux blockchain le font uniquement parce que c’est ainsi qu’elles achĂštent et vendent des crypto-monnaies. Pour eux, les crypto-monnaies constituent l’application phare de la blockchain. Mais la plupart des gens n’ont pas encore achetĂ© de crypto, et un avenir dans lequel vous pourrez effectuer tous vos achats quotidiens avec du Bitcoin ou une autre crypto-monnaie semble bien loin. La crypto-monnaie seule n’est pas suffisante pour permettre Ă  la blockchain d’atteindre son vĂ©ritable potentiel. Si la blockchain n’est bonne qu’à cela, voilĂ  pourquoi elle ne parviendra pas Ă  devenir une technologie courante. Mais ce n’est pas tout. Bien au contraire. Une application financiĂšre dĂ©centralisĂ©e convaincante pourrait propulser la blockchain au cƓur de la sociĂ©tĂ©. Des centaines d’applications DeFi sont dĂ©sormais disponibles, et d’autres apparaissent chaque jour. Les jetons non fongibles ont permis Ă  de nombreux nouveaux utilisateurs de dĂ©couvrir le monde de la blockchain grĂące Ă  des jeux, des Ɠuvres d’art, des objets de collection et des investissements mis en Ɠuvre avec la technologie NFT. Certains de ces domaines comptent des millions d’utilisateurs potentiels. L’un d’entre eux pourrait donc s’avĂ©rer ĂȘtre l’application phare de la blockchain. Le mĂ©tavers pourrait s’avĂ©rer ĂȘtre le service incontournable qui mettra la blockchain Ă  la portĂ©e du plus grand nombre. De nombreux mĂ©tavers actuellement en cours de dĂ©veloppement utilisent la technologie blockchain pour vĂ©rifier l’identitĂ© et reprĂ©senter les biens personnels en tant que NFT. La technologie blockchain rĂ©pond Ă  des besoins rĂ©els dans tous ces domaines, et n’importe lequel d’entre eux pourrait exploser dans la conscience des consommateurs et rendre les blockchains omniprĂ©sentes. Il est difficile de prĂ©dire ce que cela pourrait ĂȘtre. Quelle est l’ampleur de l’avenir de la blockchain ? Il est potentiellement Ă©norme. À quoi ressemble l’avenir Si le passĂ© nous apprend quelque chose, c’est qu’une fois que les blockchains seront devenues un Ă©lĂ©ment indispensable de la vie quotidienne, nous cesserons d’en parler. C’est ce qui arrive aux fondements techniques essentiels des applications phares. Lorsque Microsoft Office a Ă©tĂ© lancĂ©, tout le monde parlait de Windows pendant un certain temps. Votre PC devait ĂȘtre compatible avec Windows. Vous deviez acheter une copie de Windows. Vous deviez vous assurer que votre version de Windows Ă©tait mise Ă  jour pour exĂ©cuter la derniĂšre version d’Office. Une fois que Windows a Ă©tĂ© largement adoptĂ©, les gens n’ont plus eu besoin d’en parler autant. Les utilisateurs de Microsoft Office pouvaient considĂ©rer Windows comme une Ă©vidence. Windows est restĂ© essentiel, mais l’attention des utilisateurs s’est portĂ©e sur les applications fonctionnant sous Windows, et non sur la base technique. C’est Ă  cela que ressemble l’avenir de la blockchain. Pendant un certain temps, la blockchain sera au premier plan. Nous sommes Ă  la recherche de dĂ©veloppeurs capables de crĂ©er des applications blockchain. Nous recherchons des services capables d’intĂ©grer des applications blockchain avec des donnĂ©es non-blockchain ou des services fonctionnant sur des blockchains incompatibles. Nous nous concentrons sur l’évolutivitĂ© et la sĂ©curitĂ©. Au moment oĂč les choses changeront considĂ©rablement, ce sera parce que la technologie blockchain est une base mature et stable pour les applications et les services que nous voulons. Nous nous concentrerons sur ces derniers, et nous cesserons de parler autant de la blockchain. Nous saurons que la technologie blockchain a atteint son but lorsque nous cesserons d’en parler. Essayez de modifier votre rechercheLe texte est de nature informative et ne constitue pas une recommandation d'investissement. Il ne reflĂšte pas l'opinion personnelle de l'auteur ou du service. Tout investissement ou commerce est risquĂ©, les rendements passĂ©s ne sont pas une garantie pour les rendements Ă  venir – ne risquez que les actifs que vous ĂȘtes prĂȘt Ă  perdre.
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